Piotte (Jean-Marc)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Homme de sciences (sociologue, philosophe et politologue), essayiste, professeur et syndicaliste né en 1940 (4 octobre 1940).
Études à l'École normale Jacques-Cartier (pédagogie), à l'Université de Montréal-UdeM (philosophie, 1962-1963) puis à la Sorbonne de Paris (à l'École des hautes études en sciences sociales ; études en vue du doctorat en sociologie sous la supervision de Lucien Goldmann ; 1966-1969).
Enseigne le français et l'initiation à la pensée au secondaire, puis la philosophie au cégep
Cofondateur (avec Paul Chamberland) de la revue Parti Pris et du Club Parti Pris (1963).
Animateur social (fonctionnaire) au Bureau d'Aménagement de l'Est du Québec-BAEQ)
Professeur au Département des sciences politiques de l'Université du Québec à Montréal-UQÀM (1971-2003).
Président du Syndicat des professeurs de l'UQÀM. (1971-1972)
Jean-Marc Piotte (né le 4 octobre 19401) est un philosophe, un sociologue, un politicologue et un professeur québécois. Membre du comité fondateur de la revue Parti pris, il a été directeur du département de science politique de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), président du Syndicat des enseignants de l'Université du Québec à Montréal (SPUQ) et vice-président de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ)3.
Publications ; liste partielle d'oeuvres choisies au hasard :
Québec occupé, directeur Montréal, Parti Pris (1971)
Sur Lénine (Montréal, Parti Pris, 1972)
La lutte syndicale chez les enseignants, (Parti Pris, 1973)
Les travailleurs contre l'État bourgeois (avril et mai 1972) ; éditions de l'Aurore, 1975)
Le syndicalisme de combat, Montréal, Albert Saint-Martin (1977)
Marxisme et pays socialistes (VLB Éditeur, 1979)
Un parti pris politique (1979)
La communauté perdue (1987)
Les grands penseurs du monde occidental (1997)
Démocratie des urnes et démocratie de la rue (essai, Québec-Amérique, 2013)
La révolution des moeurs, comment les baby-boomers ont changé le Québec (essai, Québec-Amérique, 2016)
«La démocratie directe est le meilleur instrument de lutte, mais elle doit servir à renforcer la démocratie représentative, et non se perdre dans l'illusion de son institutionnalisation».