Price (William)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Homme d'affaires (entrepreneur forestier et industriel) né en 1789 à Hornsey, Wales, Angleterre. Études au Hammersmith College de Londres.
Arrive à Québec le 10 mai 1810 comme commis de la succursale de la compagnie de Christopher Idle qui importe du bois pour la fabrication des mâtures des navires anglais.
En 1815 il devient gérant du bureau de Québec de la compagnie.
Le 1er mai 1820, Price s'associe avec Parker & Yeoman, des courtiers en bois de Londres, pour former 3 établissements distincts : la compagnie Parker and Yeoman (financement) à Londres, la compagnie William Price (exploitation de la forêt) à Québec, et la compagnie de Peter McCutcheon McGill et de Kenneth Dowie (exportation de blé) à Montréal ; les 4 associés se partagent les actions et les bénéfices des 3 compagnies.
Père de la lignée Price/Stewart d'Amérique.
Épouse Jane Stewart à Québec en 1825 ; de cette union sont issus 14 enfants dont David Edward Price, William Evan Price, Henry Price, Evan John Price.
Vice-président de la Quebec Constitutionnal Association (1833-).
Fondateur en 1838 de l'empire commercial qu'a constitué la compagnie Price Brothers, il est propriétaires de scieries à Batiscan, Saint-Vallier, Le Bic, Rimouski, Métis, La Malbaie, L'Anse-à-l'Eau et Moulin-Baude près de Tadoussac dans le Bas-Canada, ainsi qu'à Bytown (Ottawa) et Crosby dans le Haut-Canada.
Entre 1838 et 1842, il finance et encourage un groupe de d'habitants de La Malbaie qui vont s'établir en squatters dans le domaine du Saguenay concédé à la Hudson's Bay Company-HBC ; ils forment la Société des 21 qui aménage 9 scieries à l'embouchure des principaux affluents de la rivière Saguenay.
En 1842, Price rachète les scieries de la Société des 21.
Surnommé le père du Saguenay.
En 1842, Price s'associe aux entreprises de Peter McLeod qui opère des scieries à l'embouchure des rivières Chicoutimi, du Moulin, Baude et Shipshaw.
En 1843, le Gouvernement britannique abolit la préférence qui devait être accordée au bois canadiens et, alors, les associés de Price lui ordonnent de se départir des scieries que pourtant personne ne veut acheter ; il refuse de les céder et son frère David Price, vient l'aider et lui avance la liquidité nécessaire à sa survie ; il commence à acquérir, en son nom propre et en celui de ses fils, de nouvelles propriétés et des limites forestières tant et si bien qu'en 1849, la crise s'étant résorbée, la valeur de la production annuelle atteint 90 000 livres dont presque la totalité provient de ses propriétés familiales.
En 1855, après avoir racheté les actions de ses anciens associés, il constitue la William Price and Sons qui deviendra la propriété de ses fils à son décès et qui prendra alors le nom de Price Brothers.
Grand-père de William Price.
Décès en 1867 à Québec.