Québec (municipalité de ville). Églises et Édifices religieux

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Archevêché de Québec (1844-1847) ; 2, rue Port-Dauphin ; style néoclassique ; plans de Thomas Baillairgé ; élargissement de la façade (1903) selon des plans de François-Xavier Berlinguet.

Au niveau de la rue, la cathédrale loge le centre d'arts Espace Hyperion, une boutique appelée Signatures Québécoises (20 marques dont Harricana par Mariouche, the Bohemian eco-style de Myco Anna, lingeries féminine Sokolof Lingerie et cosmétiques Lilirouge par Élisabeth Alarie.
En 2008, Paul Desmarais finance la reconstruction à l'identique de l'orgue classique français qui avait été installé en 1753 dans la chapelle du Musée de l'Amérique francophone de la cathédrale de Québec.

Basilique-cathédrale Notre-Dame ; 20, rue de Buade, à l'angle de la côte de la Fabrique ; façade de style néoclassique ; les chapelles intérieures, les sacristie et les retables latéraux sont de style Beaux-arts.
Construite sur le site de la chapelle Notre-Dame-de-la-Recouvrance qui avait été construite en bois par Champlain en 1633.
Incendiée le 15 juin 1640 ; remplacée par l'église Notre-Dame-de-la-Paix (croix latine, 1650) ;
1664 Fondation de la paroisse Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception.
1674 l'église est choisie comme cathédrale de l'évêque de Québec; ; détruite par un incendie causé par les bombardements des Anglais dans la nuit du 23 juillet 1759 ; reconstruite (intérieur de style baroque québécois en 1766-1771 ; décoration intérieure (1787-1793) par les frères Jean et François Baillairgé;
Incendiée le 22 décembre 1922 ; reconstruite entre 1922 et 1935 par les architectes Raoûl Chênevert et Maxime Roussin d'après les plans originaux et grâce à des photos anciennes et sur les mêmes bases et sur les mêmes murs restés debout après l'incendie ; le clocher est entièrement reconstruit mais son ossature est désormais métallique ; la lampe du sanctuaire donnée par le roi Louis XIV en 1663 est sauvée des incendies ; siège de l'évêque (cathèdre) oeuvre de Lauréat Vallières ; orgue Casavant de 5 000 tuyaux (1927) ; la crypte aménagée en 1959 selon des plans de l'architecte André Gilbert protège les restes des évêques et des gouverneurs ; les vitraux proviennent des ateliers F. Mayer de Munich et de la maison Champigneulles de France ;
966 l'église est classée monument historique.
2013 Porte sainte en bronze exécutée par le sculpteur montréalais Jules Lasalle.

Cathédrale protestante Holy Trinity (1800-1804) ; 31, rue des Jardins ; 41,45 m de longueur et 22,86 m de largeur, clocher de 47 m ; architecture inspirée de celle de l'église St. Martin in the Fields de Londres ; construite par le corps d'ingénieurs militaires de l'armée britannique dirigés par William Robe et William Hall sur l'emplacement du Couvent des récollets incendié en 1759 ; la plus ancienne cathédrale anglicane à l'extérieur des îles britanniques ; carillon de 8 cloches (la plus lourde pèse 842 kg) fondues par la firme britannique Mears and Stairbanck et toujours actionné manuellement ; vitraux triptyque fabriqués en Angleterre par la firme Clutterbuck and Sons ; les bancs sont en bois de chêne prélevé dans la forêt royale de Windsor; l'escalier en spirale est de Charles Marié. Rénovée en 1992.

Centre Marie-de-l'Incarnation ; 10, rue Donnacona ; collection d'objets ayant appartenu à Marie de l'Incarnation (Marie Guyart), la fondatrice des ursulines de Québec.

Centre Catherine de Saint-Augustin ; 32, rue Charlevoix ; logé dans l'Hôtel-Dieu de Québec; les restes de la pionnière fondatrice de l'Église canadienne conservés dans une châsse sculptée par Noël Levasseur en 1717.

Chalmers-Wesley United Church (1851-1853) ; 78, rue Sainte-Ursule ; style néogothique ; plans de l'architecte John Wells ; construite pour la Free Scottish Church ; restaurée en 1985 ; vitraux (1905-1913) dessinés par W.J. Fischer et ouvrés dans l'atelier Leonard dans le Vieux-Québec ; orgue Warren and Woodstock (1890) rénové et agrandi par Casavant Frères (1912) ; abrite également la paroisse protestante francophone Saint-Pierre.

Chapelle de l'Hôtel-Dieu (1800-1809) ; construite par Pierre Émond ; intérieur (1829) dessiné et exécuté par Thomas Baillairgé ; autels latéraux (1845-1846) de Raphaël Giroux ; la chapelle sert de salle d'exposition et de vente des tableaux importés de France par l'abbé Louis-Joseph Desjardins, aumônier des soeurs augustines ; ces tableaux avaient été obtenus par Philippe Desjardins, grand-vicaire de Paris et frère de Louis-Joseph, à l'occasion de la faillite d'un banquier de Paris qui possédait des oeuvres confisquées dans les églises parisiennes lors de la Révolution française ; classée monument historique en 1961.

Chapelle des franciscaines et monastère (après 1918) ; 388 Grande-Allée Est. Acheté par les promoteurs Première Classe et Ogisco qui démolissent la chapelle et ne conservent que la partie avant de l'ensemble architectural pour construire à côté du vieil édifice une tour à condominiums de 9 étages ; cette sauvegarde ne serait que temporaire et elle devrait tomber sous le pic des démolisseurs pour permettre plus de lumière aux nouveaux condominiums.

Chapelle des jésuites ; 14 et 20, rue de la Dauphine ; plans de François Baillairgé (1818) ; construite par le maître-maçon, Pierre Giroux ; sculptures de Pierre-Noël Levasseur (1750), Thomas Baillairgé et de Louis Jobin, tableau au-dessus du maître-autel La Présentation de Jésus au Temple de Théophile Hamel (1861), fresque François-Édouard Meloche (1887), maître-autel de Eugène-Étienne Taché (1888), chemin de croix de Médard Bourgault, 2 gisants de Alfred Laliberté (1925) , vitraux des grandes fenêtres du bas par la maison Bernard Leonard (1916), vitraux de la partie supérieure par l'École des beaux-arts de Québec sous la direction de Marius Plamondon.

Chapelle des ursulines ; 12, rue Donnacona ; d'abord érigée entre 1711 et 1723 ; sculptures des retables, de la chaire et de la balustrade (1726-1736) de Pierre-Noël Levasseur conservées intactes ; lieu d'inhumation du général Montcalm, ainsi que de Marie de l'Incarnation (1599-1672), la fondatrice des ursulines de Québec ; reconstruite en 1902.

Chapelle historique du Bon-Pasteur (1866-1868) ; 1080-1280, rue De La Chevrotière ; plans de Charles-Philippe-Ferdinand Baillairgé ; façade actuelle de François-Xavier Berlinguet ; tabernacle du maître-autel (1730) de Pierre-Noël Levasseur qui ornait autrefois l'église Saint-Louis de Lotbinière ; tableau de l'Assomption de la Vierge (1869) d'Antoine Plamondon ; classée monument historique en 1975.

Chapelle du patronage Saint-Vincent-de-Paul ; (1940) Administrée par la congrégation des Pères de Saint-Vincent-de-Paul incendiée en 1946 ; reconstruite en1950 d'après des plans des architectes Lévesque et Venne. Fermée et vidée de son contenu en1988., elle est vendue au proteur immobiier 'Les Immeubles Jacques Robitaille inc.'

Cimetière musulman de Québec

Suite à l'attaque de ls Grande mosquée de Québec en 2017, la Ville de Québec et le Centre culturel islamique de Québec avaient signé une promesse d'achat, mais le CCIQ avait ansuite été confronté à la nécessité d'obtenir différentes autorisations du ministère du Développement durable. Une autre tentative d'établir un cimetière musulman, cette fois à Saint-Apollinaire avait été rejetée par référendum des contribuables de cette municipalité,
Le 19 décembre 2019, la Ville de Québec et le Centre culturel islamique de Québec-CCIQ signent l'acte de vente du terrain qui permettra la création du premier cimetière exclusivement musulman de la capitale à cçoté du cimetière Belmont, dans le secteur de Sainte-Foy. Le terrain a une siuperficie de 5 600 m2et devrait pouvoir contenir 500 dépouilles sur une période de 50 ans. Pour le CCIQ, ce sera le cimetière de tous les musulmans, d'autres mosquées de la capitale ayant contribuéfinancièrement au projet ; le projet a une valeur totale de 500 000 $ (la moitié pour le terrain, le reste pour les études et les aménagements) a été financé par des dons

Cinéma Impérial de Québec.

Église du Très-Saint-Sacrement de Limoilou. (1820-1823) ferme ses portes le 23 juillet 2019 en raison des dangers à la sécurité de la structure de l'église vu l'état de fragilité dangereuse du clocher, de la rosace et de la cheminée de l'église.

Église Notre-Dame-de-Grâce (1925-1926) ; 605, rue De Mazenod ; plans de l'abbé Jean-Thomas Nadeau et du notaire Gérard Morisset.

Église Notre-Dame-de-la-Garde (1877) ; 761, rue Champlain ; plans de Joseph-Ferdinand Peachy ; incendiée en 1891, puis reconstituée sous la direction de l'architecte Tanguay ; réaménagée en salle communautaire en 1960.

Église Notre-Dame-des-Victoires (1688) ; 32, rue Sous-le-Fort.
1633 Construction de la chapelle Notre-Dame-de-la-Recouvrance dans ce qui est aujourd'hui le Vieux-Québec.
1640 (15 juin) Un incendie ravage l'église Notre-Dame-de-la Recouvrance.
1647-1650 Construction de l'église Notre-Dame-de-la-Paix.
1650 Célébration de la première messe dans l'église Notre-Dame-de-la-Paix.
1683-1684 L'église est reconstruite et agrandie selon des plans de l'architecte Claude Baillif.
1744-1748) L'église est re construite et agrandie selon des plans de Gaspard Chaussegros de Léry
1688 Pose de la première pierre d'une église alors dédiée à l'Enfant-Jésus par le gouverneur ; érigée selon des plans de l'architecte Claude Baillif sur les fondations du Magasin du Roy ou deuxième Abitation de Champlain.
1690 L'église de l'Enfant-Jésus est appelée Notre-Dame-de-la-Victoire à la suite de la déroute des navires de l'amiral anglais Phipps.
1711 L'église est appelée Notre-Dame-des-Victoires à la suite du naufrage, sur l'île aux Oeufs, des navires de l'amiral Walker qui venait attaquer Québec ;
1759 (9 août 1759) l'église est incendiée en même temps que 167 maisons de la Basse-Ville de Québec lors du bombardement par la flotte anglaise.
1762-1766 Construction de l'église sur les murs et les fondations de l'église détruite en 1759.
1816 Restauration de l'église selon des plans de François Baillairgé ;
1854-1857 Décoration de l'église par André-Raphaël Giroux
1861 Restauration de l'église selon des plans de Thomas Peachy.
1929 Classement de l'église comme monument historique.
1967 Restauration de l'église.

Trésors artistiques conservés dans cette église -

Tableau L'Annonciation (1766) par Louis-Augustin Wolff
Ex-voto de L'Aimable Marthe (1747)
Tableau Sainte-Geneviève (peintre anonyme)
Tableau L'Élévation de la Croix (copie d'un tableau de Pierre-Paul Rubens)
Tableau La Montée au Calvaire (copie d'un tableau du graveur français, Bénézit Huret) acquis en 1817
Tabernacle du maître-autel (1878) par l'architecte David Ouellet
Tabernacle de la chapelle Sainte-Geneviève (1724-1730) par les frères Levasseur
Chaire et banc d'oeuvre (1888)

Église Notre-Dame-du-Chemin (1929-1931) ; 939, avenue des Érables ; style néomédiéval ; plans des architectes Émile-Georges Rousseau et Henri Talbot.

Église presbytérienne St. Andrew (1809-1910) ; 106, rue Sainte-Anne à l'angle de la rue Cook ; construite par le maître-maçon, John Bryson, sur un terrain concédé par le gouverneur James Craig et pris à même le domaine des jésuites ; agrandie en 1823 par le maître-maçon et architecte John Phillips ; rénovée en 1875 sous la direction de l'architecte Harry Stavely.

Église Saint-Charles de Limoilou (1920) ; plans de Joseph-Pierre Ouellet et Pierre Lévesque ; décor peint réalisé par Guido Nincheri ; maître-autel, chaire et balustrade réalisés par la maison Daprato de Chicago ; autels latéraux réalisés par les ateliers Monna de Toulouse, France ; vitraux de la maison Fisher et Leonard ; statue de Notre-Dame-des-Anges de la maison Carli et Petricci ; baptistère (1945) dessiné par A.-Henri Tremblay et sculpté par René Thibault ; en 2012, l'église est fermée. le 28 octobre 2014, l'orgue Casavant installé en 1920 de l'église Saint-Charles est démantelé et sera livré à des clients de Norvège après que les pièces auront été révisées et mises au point par Casavant.

Église Saint-Coeur-de-Marie ; 530, Grande Allée Est (1919-1920) ; style néo-byzantin ; (49,5 m x 22,5 m) plans que l'architecte français Arthur Régnault avait conçu pour l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rennes ; ces plans sont exécutés et adaptés au contexte sur place par l'architecte québécois Ludger Robitaille ; mur de granit de Rivière-à-Pierre encadré de pierres calcaires de Deschambault aux ouvertures et aux arches ; voûte en 2 rangs de briques rouges et un rang de surface en briques blanches posées en chevrons par l'entrepreneur new-yorkais Gustavino selon une technique importée de Catalogne (Espagne) ; décoration intérieure et verrières de Guido Nincheri ; maître-autel en marbre blanc des ateliers Jobin et Genois de Québec ; orgue Casavant. En décembre 2010, l'église est acquise par le promoteur immobilier Sébastien Leboeuf qui veut construire sur son emplacement un édifice à condominiums de 25 étages ; Selon Le Soleil du 21 juillet 2014, le piteux état de l'église entraînera sa démolition. Le 26 juin 2019, le conseil de la ville ordonne la démolition de l'église Saint-Coeur-de-Marie ; l'église est rasée pour faire place à un projet immobilier.

Église Saint-Dominique ; 175, rue Grande-Allée Ouest (1929-1930) ; style néogothique anglais ; plans de l'architecte Albert LaRue ; décoration intérieure en chêne blanc (1940-1955) par le sculpteur Lauréat Vallières ; vitraux de la maison Chigot de Limoges, France ; carillon de 10 cloches (1931).

Église Saint-Esprit (1931) ; 280, 8ième rue à Limoilou ; plans originaux de Émile-Georges Rousseau ; façade et chapelle des mariages de style Dom Bellot selon des plans d'Adrien Dufresne.

Église Saint-Fidèle (1951-1954) ; 1260, 4ième Avenue à Limoilou ; plans d'Adrien Dufresne et Antonio Bédard Taillon.

Église Saint-François-d'Assise (1927, intérieur, 1941-1942) ; 1333, 1ière Avenue à Limoilou ; plans de Joseph-Siméon Bergeron. Décembre 2019, début de la démolition de l'église Saint-François-d'Assise.

Église Saint-Jean-Baptiste Arrondissement de Limoilou ; Le 7 juin 1881, un violent incendie détruit une partie du faubourg et la première église Saint-Jean-Baptiste ; seuls quelques objets précieux sont sauvés de l'incendie avant que les deux grands clochers de l'église ne s'effondrent. L'église est immédiatement reconstruite (1881-1884) style Second-Empire ; 2 100 places ; plans de Joseph-Ferdinand Peachy ; le modèle de la façade (trois arcades ouvertes, rosace centrale et niches pour statues de saints, est inspiré de celle de l'église de la Sainte-Trinité de Paris ; clocher de 73,76 m avec carillon de 4 cloches ; maître-autel (1920), autels latéraux (1922) et chaire en marbre (1927) de la maison Daprato de Chicago ; tableaux du choeur Couronnement de la Vierge et l'Ascension par soeur Saint Aubin et l'Assomption par soeur Saint-Jean-Berchmans, deux religieuses du Bon-Pasteur de Québec ; des oeuvres d'Antoine Plamondon rescapées de la première église Saint-Jean-Baptiste, ornent les retables des autels latéraux et le haut des portes de la sacristie ; vitraux (1887-1912) fabriqués par la maison Bernard Leonard de Québec ; orgue Déry-Casavant (2 claviers, 26 jeux, traction mécanique ; oeuvre de Napoléon Déry ; 1886 ou 1885) ; reconstruit par la Maison Casavant en 1921, 4 claviers, 77 jeux, traction électropneumatique, puis restauré en 1967) dominée par une statue de sainte Cécile réalisée par Louis Jobin. Dans cette église, le réalisateur américain Alfred Hitchcock a tourné des scènes du film I Confess. Robert Lepage y a tourné des scènes de son film Confessionnal. Classée monument historique en 1990. Après plusieurs années d'instabilité financière, l'église est contrainte de fermer ses portes et une dernière messe y est célébrée le 24 mai 2015.
Nota : En 2019, cette église restaurée est considérée comme l'un des plus importants bâtiments du genre au Québec.

Église Saint-Joseph (1940-1941) ; 643 et 645, rue Châteauguay ; style néogothique modernisé ; plans de Charles-A. Jean et René Blanchet ; autel et ciborium réalisés par les ateliers Carli et Petrucci de Montréal ; orgue Casavant, 1949 ; portes de l'église par André Gilles.clocher (1904) ; aménagement intérieur (1909) de style baroque, selon des plans de René-P. LeMay ; orgue Casavant, 1910 ; autels et mobilier du choeur réalisés par les ateliers Joseph Villeneuve de Saint-Romuald ; des rénovations ont éliminé des décorations peintes par Guido Nincheri et Monty.

Église Saint-Malo (1899) ; plans de George-Émile Tanguay.

Église St. Matthew et son cimetière protestant (1848-1849) ; 755, rue Saint-Jean ; style néogothique ; le cimetière ouvert en 1772 ne reçoit plus de sépulture depuis 1860.

  • Éphémérides -


1771 Achat du terrain des héritiers de Denys de Saint-Simon pour l'établissement du cimetière protestant (Quebec Protestant Burial Ground).
1822 Les services religieux commencent à se tenir dans la maison du fossoyeur.
1823 Le gouvernement cède le cimetière aux Trustees of Quebec Protestant Burial Ground.
1827 La maison du fossoyeur devient la chapelle St. Matthew.
1845 L'incendie du faubourg Saint-Jean-Baptiste détruit la chapelle.
1848-1849 L'entrepreneur maçon John Cliff construit l'église en pierre qui relève de la cathédrale anglicane de Québec.
1860 Les inhumations des protestants de toute dénomination cessent à la suite de protestations des résidents du quartier qui croient leur santé menacée par la multiplication des sépultures.
1870 La petite chapelle est intégrée à une église plus grande construite selon des plans de l'architecte William Tutin Thomas.
1882 Le clocher-porche est ajouté à l'église.
1970 L'église est cédée à la ville de Québec qui la transforme en bibliothèque en 1979 ; le cimetière, l'un des plus anciens lieux de sépulture conservé au Québec, est alors transformé en jardin public.
1978 L'église et le cimetière sont classés monuments historiques.
1980 (27 mai) La succursale Saint-Jean-Baptiste de la Bibliothèque de Québec est inaugurée.
2008 La ville de Québec entreprend de restaurer le cimetière qu'elle avait longtemps laissé à l'abandon.

Église St. Patrick (1831-1833) ; 9, rue McMahon ; plans de Thomas Baillairgé ; détruite par un incendie criminel en 1971, il n'en reste que des vestiges sur son site traversé par l'enceinte de la fortification de 1693 ; la façade a été réutilisée par l'Hôtel-Dieu pour son laboratoire de recherches en 1996.

Église Saint-Roch (1914-1920) ; 590, rue Sait-Joseph Est ; style néomédiéval mariant le roman et le gothique ; plans des architectes Eugène-Michel Talbot et Dionne ; finition de l'intérieur (1923) selon des plans de Louis-Napoléon Audet ; mobilier fabriqué par l'atelier Joseph Villeneuve de Saint-Romuald ; maître-autel et autels latéraux en marbre réalisés aux ateliers Daprato de Chicago ; chaire et banc d'oeuvre (1934) du sculpteur Elzéar Filion ; verrières (1929-1930) réalisées par la maison Hobbs ; le tableau Jacques Blanchard La Vision de saint Roch, le tableau de Collin de Vermont La Sainte famille pendant la fuite en Égypte, 2 tableaux d'Antoine Plamondon (1830), Repos de la sainte Famille durant la fuite en Égypte et Christ en croix ; orgue Casavant et Frères (1925 reconstruit en 1943, 4 claviers, 85 jeux, traction électropneumatique).

Église du Saint-Sacrement (1924) ; 1330, chemin Sainte-Foy ; style romanogothique ; plans élaborés par M. Serracino et complétés par Charles Bernier et les abbés Alphonse Têtu et Jean-Thomas Nadeau.

Église Saint-Sauveur (1867) ; 215, avenue des Oblats ; style néo-Renaissance italienne ; capacité de 4 000 fidèles ; plans de Joseph-Ferdinand Peachy à partir des murs de celle de 1854 construite sur un terrain cédé à cette fin par Pierre Boisseau et incendiée en 1866 ; clocher (892) caractérisé par ses 2 tambours à coupoles superposés ; murales et voûte (1890-1892) par Charles Huot ; maître-autel (1920) produit par les ateliers de Joseph Villeneuve de Saint-Romuald ; orgue de Louis Mitchell (1873), reconstruit par Casavant et Frères en 1904, 4 claviers, 50 jeux, traction électropneumatique).

Église Saint-Zéphirin de Stadacona (1890, clocher, 1918) ; style néo-Renaissance ; bois revêtu de briques ; plans de Joseph-Ferdinand Peachy.

Église Saint-Vincent-de-Paul détruite en 2010.

Oratoire Saint-Joseph (1925-1927) ; 560, chemin Sainte-Foy ; style néomédiéval ; plans des architectes Joseph-Siméon Bergeron et Lemay ; mobilier, décoration murale et verrières de Guido Nincheri, son oeuvre majeure pour laquelle le pape Pie XI le nomma commandeur de l'Ordre de Saint-Sylvestre.

Sanctuaire Notre-Dame-du-Sacré-Coeur (1909-1910) ; 71, rue Sainte-Ursule, en face de l'église Chalmers Westley (United Church); style gothique ; érigé sous la direction de l'architecte François-Xavier Berlinguet de Québec et d'Alphonse Laberge de Beauport pour les Missionnaires du Sacré-Coeur ; verrières par Henri Perdriaux de la Compagnie d'Arts et d'Industrie de Montréal ; réplique de la chapelle Notre-Dame-du-Sacré-Coeur d'Issoudun (France) lieu de fondation des Missionnaires du Sacré-Coeur, gardiens du sanctuaire. En 2011, on annonce sa démolition.

Séminaire de Québec ; 1 et 2, côte de la Fabrique ; Aile de la Procure (1678-1681 et 1865) ; Tour des Nords (1712) ; Aile et chapelle de la Congrégation (1822-1828), plans de Thomas Baillairgé ; Aile des Parloirs (reconstruction, 1823) ; Ancien Grand Séminaire (1827) ; Maison et Musée du Séminaire (1838) ; École de médecine de l'Université Laval (1854 et 1922), plans de George Browne et Lecourt ; Pensionnat et Musée de l'Université Laval (1855 et 1865), plans de Charles Baillairgé ; Pavillon central de l'Université Laval (1854 et 1875) ; Pavillon central de l'Université Laval (1865-1875), plans de Charles Baillairgé ; Résidence des prêtres du Grand Séminaire (1879), plans de Joseph-Ferdinand Peachy ; Chapelle et pensionnat de l'Université Laval (1883) ; Chapelle extérieure (1888) devenue musée en 1992 (style Second Empire d'après des plans de Joseph-Ferdinand Peachy, les décors peints et les vitraux sont de Wallace J. Fisher, l'autel en marbre est de Robert Reid, les bustes des apôtres (1894) sont de Louis Jobin) ; Pavillon des classes du Petit Séminaire (1919), plans de Joseph-Siméon Bergeron ; Faculté de droit de l'Université Laval (1930) ; plans de Joseph-Siméon Bergeron.

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