Roy-Morin (Ginette)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Le 10 février 2012, vers 18 h 30, Alertée par téléphone, la Sûreté du Québec-SQ se rend à une résidence unifamiliale située au 150, chemin Dostie, à Saint-Romain et y découvre les cadavres de Ginette Roy-Morin, 70 ans, de Juliette Filion, 8 ans et de Laurence Filion,11 ans, les deux petites-filles de madame Roy-Morin ; Pascal Morin, 35 ans, qui se trouvait sur place est arrêté par la Sûreté du Québec-SQ ; le père et la mère des fillettes n'étaient pas sur les lieux ; Pascal Morin, 35 ans, l'oncle des victimes et fils de leur grand-mère, est accusé du meurtre prémédité de ces trois personnes ; le 13 février, la Cour ordonne que Morin subisse une évaluation psychiatrique pour établir son aptitude à subir un procès et sur sa responsabilité criminelle au moment des meurtres ; c'est Pascal Morin qui a appelé le 911 le 10 février 2012 ; le 17 septembre 2012, Pascal Morin est déclaré non criminellement responsable des meurtres des trois victimes à cause de ses troubles mentaux et confié à un institut qui soigne les troubles psychiatriques. Le 19 octobre 2014, le juge Louis-J. Gouin émet une injonction qui empêche la diffusion de l'épisode intitulé «Mission divine» de l'émission «Un tueur si proche» qui devait être diffusée sur le Canal D et qui racontait les événements du 10 février 2012 à Saint-Romain. C'est à la requête du Curateur public qui a la charge de Pascal Morin que cette injonction a été émise au motif que la diffusion pourrait aggraver les symptômes de la maladie psychotique de Pascal Morin.
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