SNC-Lavalin (entreprise commerciale)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Entreprise de services d'ingénierie et de fabrication de matériel militaire. Fondée par les ingénieurs, Arthur Surveyer, Emil Nenniger et Georges Chênevert, elle est aujourd'hui la propriété d'actionnaires multiples. Ses principales filiales sont les compagnies Produits de Défense SNC, SNC, Société de recherches SNC et SNC Corporation.
- Éphémérides -
En 1911
Ouverture d'un cabinet d'ingénieurs par Arthur Surveyer et Augustin Frigon sous la raison sociale Surveyer et Frigon Ingénieurs conseil.
En 1911-1916 La firme Surveyer et Frigon Ingénieurs conseil participe aux travaux de construction de barrages et d'usines hydroélectriques à Grand-Mère, Shawinigan Falls, Saint-Jérôme et Weedon.
En 1916 Augustin Frigon quitte la firme Surveyer et Frigon pour devenir gérant de l'ingénierie à la Canadian Siegwart Beam Co.
En 1917 Frigonl est nommé titulaire de la chaire d'électricité de l'École polytechnique de Montréal ; chaire qu'il occupera jusqu'en 1923.
En 1936
Fondation de la firme d'ingénierie Lalonde et Valois.
En1937
Arthur Surveyer s'associe avec Emil Nenniger et Georges Chênevert pour former la firme Surveyer, Nenniger Chênevert.
En1947
la firme d'ingénierie Surveyer Nenniger Chênevert adopte le nom de SNC.
En 1955
Bernard Lamarre se joint à la firme Lalonde et Valois à son retour du Imperial College de Londres.
En 1960 La firme acquiert une oeuvre de Marcelle Ferron, la première d'une collection d'oeuvres d'artistes canadiens accrochées aux murs des bureaux de la firme.
En 1962
Bernard Lamarre devient un associé et président directeur général de la firme Lalonde et Valois fondée par son beau-père, Jean-Paul Lalonde ; cette société adopte le nom de Lamarre, Lalonde et Valois.
En 1963
Premier contrat sur la scène internationale pour la firme Lavalin : la centrale Idukki en Inde.
En 1972
Bernard Lamarre devient président-directeur général de la firme d'ingénierie Lavalin.
En 1977,
la firme confie sa collection d'oeuvres au conservateur Léo Rosshandler, ancien directeur adjoint du Musée des beaux-arts de Montréal-MBAM.
En 1985,
Riadh Ben Aïssa, qui a la double nationalité canadienne et tunisienne se joint à la firme Lavalin.
En 1986,
la firme SNC acquiert le fabricant de munitions Canadian Arsenals - Arsenaux du Canada du gouvernement du Canada au prix de 92,5 M $ ; cette société deviendra la filiale SNC Tec de la firme Produits de défense SNC.
En 1991
(12 août 1991) Saisie de 35 filiales de Lavalin ; la firme Lavalin doit déposer son bilan.
Regroupement des sociétés SNC (2 000 employés) et Lavalin (6 000 employés dont 4 000 ingénieurs) sous le nom de Groupe SNC-Lavalin.
En 1992
Le chiffre d'affaires annuel de la nouvelle société est de 14,7 millions $.
La collection d'oeuvres d'artistes canadiens accumulée par la firme Lavalin au cours des ans est cédée au Musée d'art contemporain de Montréal.
En 1995 Ben Aïssa obtient un poste pour le projet de SNC-Lavalin du Great Man Made River Project en Lybie ; Ben Aïssa est promu vice-président de SNC-Lavalin
En 1997 M. Rod Scriban, vice-président directeur de SNC-Lavalin qui était chargé de superviser les représentants de l'entreprise avise ses supérieurs que des commissions versées par Riadh Ben Aïssa, directeur de la construction, servaient à enrichir sa famille en Arabie Saoudite, mais on lui aurait dit de cesser de s'intéresser à Ben Aïssa.
En 2001
La firme acquiert la compagnie NEPCO, filiale du géant américain Enron en débâcle financière ; NEPCO exploite des centrales thermiques aux États-Unis.
En Janvier 2004, Arthur Porter est nommé Chief Exexcutive Officer-CEO du Mc Gill University Health Center-MUHC afin d'enfin construire ce nouvel hôpital
En 2005
La firme obtient un contrat pour la construction d'une centrale nucléaire en Afrique-du-Sud et une aluminerie à Dubaï. La Marine du Canada accorde à la firme onze mandats relatifs à l'opération et au programme d'entretien des navires de la Défense côtière du Canada. La firme acquiert RJ Associates (Engineers) Pyt Ltd en Inde.
2006
En 2006
La firme, considérée comme la plus importante firme d'ingénierie au Canada, fait affaire dans 120 pays, exploite 51 bureaux à l'étranger, 43 au Canada, dont 29 hors Québec, emploie 12 800 personnes dont 40 % sont québécoises et son chiffre d'affaires annuel est de 134,6 M $.
Le 23 février 2006, la firme annonce la vente de sa filiale SNC-Tec spécialisée dans les munitions à la compagnie General Dynamics de Virginia, États-Unis, au prix de 315 M $ ; SNC Tec emploie 1 600 personnes dans ses usines de Le Gardeur (Repentigny), Saint-Augustin-de-Desmaures et Salaberry-de-Valleyfield (Expro Technologies) ; le nouveau propriétaire opérera sous le nom de General Dynamics Produits de défense et Systèmes Tactiques-Canada et sera présidée par André Falardeau qui était jusque-là chef de la direction financière de SNC-Tec.
2007
Le 12 février 2007, la firme acquiert les compagnies The Construction Partnership et NorthStar de Pennsylvania (USA) et les intègre à sa division de produits pharmaceutiques.
Le 16 mars 2007, la firme acquiert la firme espagnole Ingesgrup SA et ses filiales ; ce groupe d'ingénieur a son siège social à Madrid (Espagne) et a de l'expérience en infrastructures de transports en commun, ingénierie hydrique,, ports, installations maritimes, tunnels, ponts et construction de stations de compressage des gaz.
Le 2 mai 2007, la firme acquiert la firme américaine Capital Engeneering de Chicago fondée en 1984 et comptant 50 employés ; cette firme possède une clientèle dans le Midwest américain dans le domaine de l'ingénierie générale et de la conception d'équipements industriels spécialisés aux industries de l'acier et de l'aluminium.
Le 30 mai 2007, la firme, en coentreprise avec la compagnie australienne WorleyParsons, obtient le contrat pour la conception et la construction de la première phase (700 000 t) d'une aluminerie et d'une centrale électrique de 2 000 MW pour la compagnie Dubai Aluminium Co. à Abu Dhabi dans les Émirats arabes unis ; sa part du projet est de 67%.
Le 22 juin 2007, le McGill University Health Center-MUHC lance un appel d'offres pour la construction d'un super-hôpital dans l'ancienne cour de triage du Canadian National (La Cour Glen).
Le 25 juillet 2007, la firme annonce qu'elle acquiert la firme indienne Pipecon Consultants Pvt de Mumbai spécialisée dans l'ingénierie mécanique, électrique, de tuyauterie et de procédé pour l'industrie pharmaceutique.
Le 31 juillet 2007, la firme annonce l'acquisition de Wiebe Forest Engineering, une société de Calgary, Alberta, et spécialisée dans l'ingénierie mécanique, électrique ert des structures et dans les services de génie conseil dans les domaines de la santé, institutionnels, éducatifs et récréatifs.
Le 9 août 2007, la firme annonce qu'elle acquiert la firme d'ingénierie montréalaise Groupe Qualitas et de l'ensemble de ses filiales spécialisées dans l'ingénierie, les matériaux, la gestion et l'évaluation des chaussées, la géotechnique et l'environnement ; cette entreprise a 300 employés répartis dans 12 bureaux et laboratoires situés dans 10 régions administratives du Québec.
Le 11 septembre 2007, la firme annonce l'acquisition de la compagnie Span Consultants Pvt Ltd de New Delhi (Inde) ; cette compagnie a des bureaux à Bengalore, Mumbai et Kolkata, emploie près de 700 personnes.
Le 13 décembre 2007, la firme annonce qu'elle a fait l'acquisition de Minerconsult Engenharia une firme d'ingénierie multidisciplinaire (1 000 professionnels dans les domaines du minerai de fer, métaux de base, or, bauxite) fondée au Brésil en 1990.
2008
Le 4 janvier 2008, la firme obtient le contrat de conception d'un terminal de gaz naturel liquéfié sur le littoral de la Baltique ; ce contrat de 10,6 M $ est octroyé par la compagnie PGNiG, une société appartenant au Gouvernement de la Pologne.
Le 8 janvier 2008, la firme acquiert la firme d'ingénierie DTI Télécom (65 ingénieurs) de Montréal spécialisée dans les télécommunications (téléphone, réseaux câblés et communications sans fil) ; cette acquisition sera intégrée à la division Énergie de la firme.
Le 4 février 2008, la firme acquiert le Groupe Techmat spécialiste des matériaux et de la géotechnique de Saguenay.
Le 16 juin 2008, la firme annonce qu'elle a signé un contrat d'environ 150 M $ avec Myah Tipaza, une entreprise conjointe privée-publique, pour l'ingénierie, l'approvisionnement et la construction d'une usine de dessalement d'eau de mer d'une capacité de 120 000 m3 par jour en Algérie (Myah Tipaza est une coentreprise détenue à 51 % par Algerian Water Investment, elle-même constituée en parts égales de SNC-Lavalin et la firme espagnole Acciona Agua et à 49 % par Algerian Energy Company Spa, entreprise publique économique algérienne ; de plus, SNC-Lavalin en coentreprise avec Acciona Agua a également signé un contrat de 25 ans pour exploiter et entretenir l'usine dont l'Algérienne des eaux et la Sonatrach achèterot la production d'eau de l'usine.
En juillet 2008, la firme annonce qu'elle a acquis la firme C.J. MacLellan and Associates de Antigonish (Nouvelle-Écosse).
Le 3 juillet 2008, la firme obtient le contrat pour la construction de 2 stations de compressage de gaz naturel en France pour GRTgaz, l'unité de transmission de Gaz de France ; la valeur du contrat est de 283 M $.
(Le 9 juillet 2008, la firme annonce qu'elle a acquis la firme Laboratoire Sol et Béton (50 employés) de Québec spécialisée dans les matériaux et le génie geotechnique.
En Août 2008, une explosion revendiquée par une section du groupe terroriste Al-Qaeda fait 60 morts dont 12 employés de SNC-Lavalin en Algérie.
le 15 août 2008, la firme annonce qu'elle a obtenu le contrat pour la construction du nouvel aéroport Benina International pour le ministère des Transports de la Libye pour la somme de 500 M $.
Le 26 septembre 2008, la firme annonce l'acquisition de 2 firmes d'ingénierie de Bucharest, Roumanie, ajoutant ainsi un personnel multidisciplinaire de 200 personnes à ses effectifs.
Le 5 octobre 2008, la firme obtient le contrat pour la construction d'une usine d'acide sulphurique pour l'extraction et la transformation du cuivre et cobalt de la mine mexicaine de la Baja Mining Corp.
2009
La firme annonce la participation de sa filiale Ovation dans le cadre d'un partenariat public privé PPP pour la conception et la construction de la Maison Symphonique de Montréal.
En janvier 2009, la firme obtient le contrat de gestion de l'aéroport Tarbes-Lourdes-Pyrénées de France.
Le 24 avril 2009, la firme acquiert la firme VST Ingenieros, une importante firme de génie-conseil du Chili spécialisée dans la géotechnique minière.
En mai 2009, à la demande de Riadh Ben Aïssa, la firme SNC-Lavalin International signe un contrat avec Sierra Asset Management pour l'obtention présumée du contrat de conception et de construction du Centre universitaire de santé McGill. Selon un mandat d'arrestation de Pierre Duhaime rédigé en 2012, ce contrat serait fictif.
Le 7 mai 2009, le président Jacques Lamarre cède sa place à Pierre Duhaime comme président et chef de la direction de SNC-Lavalin. La firme emploie 21 000 personnes dans 35 pays.
Le 14 mai 2009, la firme acquiert la compagnie Spectrol Energy Service (75 employés) de St. John's, Terre-Neuve & Labrador ; cette compagnie est spécialisée dans le gaz, l'huile et autres ressources.
Le 9 juillet 2009, la firme obtient le contrat d'aménagement de la nouvelle ville de Hassi Messaoud en Algérie au prix de 508 M $ ; il s'agirait du plus important contrat de service de l'histoire de SNC-Lavalin.
Le 14 août 2009, la firme acquiert 48 % de la firme d'ingénierie russe VNIPineft de Moscou comptant 900 employés et oeuvrant depuis 80 ans dans le secteur pétrolier et gazier ; VNIPineft a conçu et construit 40 raffineries et usines en Russie, en Europe et au Moyen-Orient
Le 21 septembre 2009, la firme obtient un contrat de 5 ans de la compagnie Saudi Aramco pour l'ingénierie et la gestion d'un projet d'usine de séparation du gaz naturel du souffre contenu dans du gaz sulphurique provenant des champs d'Aribiyah et Hasbah.
Le 22 décembre 2009, la firme obtient une partie du contrat pour la construction de 2 centrales électriques au gaz à Karbala et Hilla au sud de Bagdad en Irak. la firme annonce l'acquisition de Marte Engenharia, entreprise de génie-conseil de premier plan au Brésil (1 000 employés) qui contrôle de 60 % à 70 % du marché local de lignes de transport à haute tension et postes électriques.
2010
Le 1er avril 2010, le gouvernement choisit le consortium Groupe Immobilier santé McGill (SNC-Lavalin/Innisfree) pour construire le McGill University Health Center-MUHC dans la Cour Glen, ancienne cour de triage des trains ; le coût estimé des travaux est de 1,3 milliard $.
Le 5 octobre 2010, la firme annonce qu'elle a formé une entreprise conjointe au Brésil avec la firme d'ingénierie brésilienne Alusa Engenharia Ltda dans l'espoir de participer aux travaux d'infrastructures nécessaires pour la tenue de la Coupe du monde de soccer en 2014 et des Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro.
Le 12 novembre 2010, la firme dirige un consortium de 3 compagnies pour la fourniture des services préliminaires d'ingénierie, l'ingénierie et la gestion de la construction (mine à ciel ouvert, concasseur, cncentrateur et rafinage) pour la compagnie Inmet Mining Corp. of Canada d'un projet minier au Panama.
Le 18 novembre 2010, la firme obtient un contrat de 340 millions $ conjointement avec l'italienne Ansaldo Energia pour construire une centrale au gaz (420 MW) à Sousse (Tunisie).
Le 21 décembre 2010, la firme achète Hydrosult, un cabinet conseil de 8 employés spécialisé dans la gestion de l'eau, l'irrigation et le drainage.
Le 23 décembre 2010, la firme signe une lettre d'intention pour gérer la construction du groupe de génératrice du projet Muskrat Falls du développement hydroélectrique des Lower Churchill Falls au Labrador ; le contrat couvre également la construction de la section terrestre des lignes de transmission vers l'île de Terre-Neuve ; la compagnie Nalcor Energy, maître d'oeuvre du projet pour le Gouvernement de Terre-Neuve & Labrador se charge de la partie sous-marine de ces lignes de transmission.
En Décembre 2010, Nalcor Energy le fournisseur d'électricité de Terre-Neuve-et-Labrador accorde le contrat d'ingénierie du développement des Muskrat Falls de la rivière Churchill au Labrador à la firme québécoise SNC-Lavalin.
2011
Le 12 janvier 2011, la firme acquiert la firme Itansuca Proyectos de Ingenieria (1 000 ingénieurs) de Bogota, Colombie) au prix situé entre 50 et 60 milions $.
Le 14 janvier 2012, des rapports suggèrent que SNC-Lavalin avait travaillé avec Saadi Kadhafi à la mise en place d'une unité d'ingénierie à l'intérieur de l'armée libyenne avant qu'un coup d'État ne renverse le régime du colonel Kadahfi.
Le 24 janvier 2012, la firme obtient un contrat de 38 Millions $ de la Societatea Nationala Nuclearelectrica de Roumanie sur l'installation de systèmes de décharge filtrée du bâtiment du réacteur à la ventrale nucléaire Cernavoda en vue d'améliorer la sûreté des installations nucléaires en cas d'accidents graves ou de catastrophe naturelle comme celle survenue à Fukushima (Japon) en 2011.
Le 18 janvier 2011, la firme obtient un contrat de 215 Millions $ pour la modernisation d'une fonderie de cuivre en Sibérie orientale ; le complexe industriel appartient à la société d'État russe Rudarsko - Topionicarski Basen Bor.
Le 31 janvier 2011, la firme est chargée de la conception d'un terminal de gaz liquéfié à Swinoujsce, en Pologne ; le coût total du projet est estimé à 1 G $.
En février 2011, le journal Rue Frontenac.com révèle que la firme a obtenu un contrat pour la construction d'une prison en banlieue de Trioli en Libye au coût de 275 Millions $ pour le colonel Mouammar Kadhafi.
Le 15 février 2011, un soulèvement de la population éclate contre le régime lybien de Moammar Gadhafi qui sera tué par les rebelles.
Le 4 mars 2011, le soulèvement de la population en Libye a obligé la firme à rapatrier ses 4 500 employés qui s'y trouvaient ; ils travaillaient à un projet d'irrigation à Al Kufra, à la modernisation de l'aéroport de Benghazi et à la construction d'une prison pou Kadhafi.
Le 6 avril 2011, la firme obtient un contrat de 62 millions $ pour l'aménagement d'un aéroport sur l'île française de Mayotte-Dzaqudzi dans l'océan Indien.
En mai 2011, les autorités suisses commencent une enquête à la suite d'allégations à l'effet que le vice président de SNC, Riadh Ben Aïssa est impliqué dans des délits de corruption, de fraude et de blanchiment d'argent en Afrique-du-Nord.
Au cours de l'été 2011, SNC-Lavalin embauche Normand Béchard, un employé d'Hydro-Québec qui dirigeait le chantier Eastmain-1-A-Sarcelle-Rupert à la baie James et le met en charge du projet.
Le 28 juin 2011, la firme fonde la filiale Candu Énergie qui achète la division Candu d'Énergie atomique du Canada Limitée (EACL) pour 15 millions $ ; le gouvernement canadien qui a investi des milliards dans cette entreprise conserve la propriété des brevets.
Le 5 juillet 2011, la firme acquiert la firme MDH Engineered Solutions (175 personnes), une entreprise de génie-conseil et de recherche de Saskatoon,Saskatchewan.
la firme annonce que sa filiale Candu Énergie abolira 900 emplois dont 450 emplois de scientifiques de haut niveau le 1er octobre 2011.
Le 14 juillet 2011, la firme s'associe avec la compagnie ontarienne Upper Lakes Group et la compagnie coréenne Daewoo pour former un consortium qui offre d'acheter le chantier maritime Davie à Lévis.
Le 15 août 2011, la firme obtient le mandat de conception et de gérance de la construction d'une aluminerie d'une capacité de 525 000 t à Abu Dhabi ; c'est la phase II du projet de 750 000 tonnes commencé en 2007 pour le compte de EMAL, un consortium formé de Dubai Aluminum and Mubadala Development des Émirats Arabes Unis qui annonce que la Phase III permettra d'atteindre la production de 1,4 million de tonnes.
Le 2 septembre 2011, Le quotidien La Presse rapporte que certains employés de la firme sont l'objet d'une enquête de la Gendarmerie royale du Canada-GRC au sujet de pots-de-vin qui auraient été offerts lors du contrat pour la construction du pont (6,5 km) sur la rivière Padma (Dahka/Chittagong) au Bengladesh financé par la Banque mondiale au coût de 1,2 milliards $US. La Gendarmerie royale du Canada aurait perquisitionné dans les bureaux de la firme à Oakville, Ontario, à la demande de la Banque mondiale ; Ramesh Shah et Mohammed Ismail sont alors arrêtés..
Le 4 octobre 2011, la firme annonce qu'elle a acquis la compagnie anglaise Interfleet Technology, un consultant international en chemins de fer basé à Derby (Angleterre) ; Interfleet, qui a été fondée en 1994 lors de la privatisation des chemins de fer britanniques, compte près de 600 employés répartis dans 22 localités au Royaume-Uni et en Scandinavie, Europe centrale, Australasie, Inde, et Amérique-du-Nord.
Le 6 octobre 2011, la firme annonce l'acquisition d'Arcturus Realty (350 employés) une entreprise qui gère (location, services-conseils, promotion immobilière et gestion) des bureaux, commerces de détail et des industries totalisant une superficie de 35 millions de pi2.
Le 11 octobre 2011, la firme en coentreprise avec la compagnie Bird Construction Inc. obtient le contrat pour la construction et l'entretien pendant 30 ans du Centre hospitalier pour soins psychiatriques de Restigouche à Campbellton, Nouveau-Brunswick.
Le 12 octobre 2011, la Banque mondiale suspend le financement du pont sur le fleuve Padma (Dahka/Chittagong) au Bangladesh, le temps d'éclaircir les allégations de corruption impliquant SNC-Lavalin.
En novembre 2011, Cynthia Vanier est appréhendée par la police mexicaine et accusée d'avoir comploté pour faire entrer illégalemeny au Mexique, Al-Saadi Kahdafi, le fils du dictateur déchu de la Libye, en utilisant de faux documents ; elle affirmait que sa seule connection avec la Libye était par la firme SNC-Lavalin qui exécutait des contrats au Moyen-Orient.
Le 8 novembre 2011, la firme obtient un contrat de 650 M$ pour participer à la construction d'un traitement des sables bitumineux près de Fort-McMurray (Alberta).
Le 11 novembre 2011, le quotidien montréalais The Gazette rapporte que Cynthia Vanier et Gabriela Davila Huerta ont été arrêtées au Mexique pour avoir obtenu des faux documents pour Saadi Kadhafi, 38 ans, le fils du dictateur Libyen Moammar Kadhafi, et d'avoir tenté de faire passer Saadi Kadhafi au Mexique sous une fausse identité avec sa famille alors qu'un interdit de circulation avait été prononcé par l'Organisation des Nations Unies-ONU à l'endroit des membres de la famille Kadhafi ; madame Huerta, une Mexicaine, avait été mise en contact avec Stéphane Roy par madame Vanier ; Madame Vanier est accusée de participation au crime organisé et de tentative de trafic d'êtres humains. Madame Vanier aurait acheté une résidence pour Saadi Kadhafi .
Le 17 novembre 2011, la firme obtient un contrat de la Norway's Statoil pour fournir les travaux d'ingénierie pour une sous-structure de 20 000 tonnes du projet Mariner dans le secteur britannique de la mer du Nord ; la sous-structure sera installée à une profondeur de 110 mètres et servira de support à 50 puits et plateformes de forage et de production.
Le 5 décembre 2011, le directeur général du Centre universitaire de santé McGill-MUHC, Arthur Porter démissionne de son poste de directeur général du MUHC.
Le 5 décembre 2011, la firme acquiert Harder Associates Engineering Consultant (16 ingénieurs) de Fort St. John (Colombie Britannique) ; Harder est une firme de consultants dans les activités pétrolières en amont et les champs d'ingénierie environnementaux et géotechniques.
Le 20 décembre 2011, Klaus Triendl, vice président de Lavalin est l'objet d'un mandat d'arrêt de la part du Central Bureau of Investigation de l'Inde
Le 21 décembre 2011, la firme annonce qu'elle a obtenu le contrat d'ingénierie et d'achats de services pour la raffinerie de la compagnie MacKay River Central à environ 40 km à l'ouest de Fort McMurray (Alberta) ; MacKay River est une entreprise conjointe de PetroChina Co Ltd (60 %) et Athabaska Oil Sands Corp. (40 %) ; l'usine devrait produire 150 000 barils par jour.
Le 23 décembre 2011, la firme est retenue par Avalon Rare Metal Inc. pour effectuer une étude de faisabilité du projet d'exploitation de sa mine de terres rares Nechalago située dans les Territoires du Nord-Ouest.
(Juin 2011) Nawaf Al Dandachi, un estimateur sénior du bureau de Toronto, se sert de son titre et du papier à lettre de SNC-Lavalin pour lancer une invitation à un ralliement au soutient du président de la Syrie, Bashar al Assad, afin de contrebalancer un rassemblement anti Assad à Toronto.
2012
Le 30 janvier 2012, Gaétan Bouchard, un lecteur du Devoir, souligne que la centrale nucléaire de Sorel-Tracy est construite dans une zone de forte activité sismique et rappelle le tremblement de terre de 1663. Voir Québec (province), Catastrophes.
En février 2012, la firme évacue tout son personnel affecté à la construction de la prison de la Guryan Justice City et de l'aéroport de Benghazi lors de la guerre civile en Libye qui déloge le dictateur Gadhafi.
Le 9 février 2012) la firme annonce que le vice-président pour le Moyen-Orient et l'Afrique-du-Nord, Riadh Ben Aïssa, et le vice-président aux finances pour la division construction, Stéphane Roy, avaient été contraints de démissionner et avaient quitté le service de la firme.
Roy était au Mexique au moment de l'arrestation de Vanier et Huerta.
Selon Le Devoir, des employés de SNC-Lavalin auraient participé à la fuite de Saadi Kadhafi vers le Niger lors des derniers jours du régime Kadhafi en Libye.
Le 10 février 2012, Le quotidien The Gazette rapporte que «En juillet 2011, Cynthia Vanier a été recrutée et envoyée en Libye pour y observer la situation et faire rapport sur ce qui s'y passait. Son rapport envoyé à Stéphane Roy est élogieux à l'endroit du régime Kadhafi. Roy se serait déclaré pleinement satisfait du rapport et aurait affirmer qu'il serait heureux de travailler avec elle pour le retour des employés de SNC en Libye une fois les combats terminés.
Le 20 février 2012, Ramesh Shah, 61 ans, de Oakville, Ontario et Mohammad Ismail, 48 ans, de Mississauga, Ontario, deux cadres de la firme sont arrêtés par la Gendarmerie royale du Canada-GRC.
Le 25 février 2012, la firme congédie Nawaf Al Dandachi et Stéphane Roy ; celui-ci relevait de Riadh Ben Aïssa. Stéphane Roy aurait payé à partir de son compte personnel les frais de condo de Saadi Kadhafi, le fils du dictateur Muammar Kadhafi ; l'enquête policière, qui vise les liens entre les anciens de SNC-Lavalin.
Le 28 février 2012, la firme annonce qu'elle enquête sur des écritures comptables inappropriées au sujet d'une somme de 35 M $ imputée à des projets de construction auxquels ils ne se rapportaient pas ; la valeur de l'action de la firme subit une baisse de 20 %. On découvre également une somme de 22,5 M $ de paiements faits par la filiale tunisienne de la firme en 2010 et 2011 enregistrée pour un projet mais que l'on croit qu'il aurait dû être enregistré pour un autre projet ; ces paiements n'auraient pas de relations avec la Libye mais la firme avoue qu'ils ont été fait par la division construction sous l'autorité de Ben Aïssa qui a quitté le service de la compagnie.
(9 février 2012) SNC-Lavalin émet un communiqué de presse qui annonce que Ben Aïssa ne fait plus partie de son personnel.
En mars 2012, la firme d'avocats Siskinds, Desmeules de Montréal intente un recours collectif de 250 M $ contre la firme et ses anciens dirigeants au nom des investisseurs québécois qui ont acheté des actions de SNC-Lavalin.
En mars 2012, La firme révèle que lors d'une vérification par une fieme indépendante, il a été révélé que des membres non identifiés de l'exécutif avaient fait pour 56 millions $ de paiement non autorisés afin d'obtenir des contats. L'un de ces paiements de 22,5 millions $ ètait relié au contrat de construction du McGill University Healyh Center. Le président Pierre Duhaime est congédié.
Le 4 mars 2012, selon les quotidiens Le Devoir et La Presse du 6 mars 2012, le bureau d'avocats Siskinds agissant pour les actionnaires ayant acquis les actions de la firme entre le 13 mars 2009 et le 28 février 2012, demandent la permission d'intenter un recours collectif de 250 millions $ contre la firme et ses dirigeants et administrateurs qu'ils allèguent avoir permis que des informations inexactes et trompeuses ayant trait au code de conduite de SNC-Lavalin, à son cadre de conformité légale et à ses mesures de contrôle internes ayant un impact sur la valeur de ses titres soient diffusées publiquement ; il est aussi allégué que certains hauts dirigeants de l'entreprise auraient été impliqués dans des activités illicites en Libye, au cours de la période visée par le recours, contrairement aux affirmations diffusées par SNC-Lavalin. L'action de la firme subit une baisse de 1,7 %. la firme reporte au 30 mars 2012 la publication de ses résultats financiers du quatrième trimestre de 2011 qui devaient être normalement publiés le 2 mars 2012.
Le 7 mars 2012, le physicien nucléaire Michel Duguay, dans une étude commandée par le mouvement Sortons Québec du nucléaire affirme qu'un tremblement de terre de magnitude 5 à 7 sur l'échelle Richter pourrait mener à une catastrophe nucléaire à la centrale Gentilly 2 si ce tremblement de terre devait survenir à proximité de la centrale et que son épicentre se situait près de la surface de la terre, la centrale subirait des bris importants ; le coeur du réacteur pourrait alors fondre du moins en partie. Un séisme caractérisé par une accélération maximum du sol pourrait causer des bris de tuyaux et entraîner une perte importante de caloporteur (L'eau légère ou l'eau lourde).
Le 21 mars 2012, la firme annonce la signature d'un contrat de 133 M $ avec Petroleos de Venezuela SA concernant le Delta Caribe Oriental Project et le développement de ses 4 puits de gaz en mer et des infrastructures terrestres. Sandra McCardell, 'ambassadrice du Canada en Libye démissionne ; selon le Globe & Mail, son mari Edis Zagora, était un employé de l'Executing Agency du corps des ingénieurs libyens, une entreprise fondée à Toronto par Saadi Kadhafi, l'un des fils du dictateur de Libye, et Riadh Ben Aïssa, ancien vice-président de SNC-Lavalin.
le 26 mars 2012, SNC-Lavalin émet un communiqué de presse annonçant qu'une enquête indépendante a révélé que des paiements non autorisés de 56 millions $ ont été faits au nom de la firme pour obtenir des contrats. et que l'un de ces paiements totalisait 22,5 millions ; on saura plus tard que ce paiement était en relation avec le projet du McGill University Health Center.
Le 26 mars 2012, le président de la firme, Pierre Duhaime, le contrôleur de la firme, Stéphane Roy et le directeur de la division de construction, Riadh Ben Aïssa, démissionnent dans la foulée de la découverte qu'une somme de 56 millions $ a été déboursée à la demande de Ben Aïssa et pourrait avoir servi à payer des intermédiaires.
Ian Bourne, qui en est président du conseil d'administration, remplace Pierre Duhaime comme président directeur général du Groupe SNC-Lavalin.
Le 27 mars 2012, une enquête du comité de vérification interne de la firme conclue que Duhaime avait enfreint le code de conduite de la firme ; le comité rapporte que Riadh Ben Aïssa a demandé au président Duhaime d'autoriser des paiements via la division de la construction après que le directeur des finances et le président de la filiale SNC-Lavalin International eurent refusé d'effectuer ces paiements ; le président n'avait pas le pouvoir d'autoriser ces paiements et il aurait dû se faire autoriser par le Conseil d'administration. Le prix de l'action de la firme bondit de plus de 5 % à la Bourse de Toronto. La firme convient de verser une indemnité de départ de 5 millions $ à son ex-président, Pierre Duhaime.
Le 28 mars 2012, le quotidien The Gazette rapporte que la firme aurait abandonné 22.9 M $ comptant dans une banque libyenne quand elle a évacué la Libye au cours de la guerre civile de février-mars 2012 dans ce pays.
En avril 2012, Ramesh Shah, ancien vice-président de la firme et Mohammad Ismail, directeur des projets internationaux de la firme, arrêtés le 20 février précédent sont accusés par la Gendarmerie royale du Canada-GRC en vertu de l'alinéa 3 (1) b) de la Loi sur la corruption d'agents publics étrangers, en relation avec le projet de construction du pont de 6,5 km sur le fleuve Padma (Gange) au Bengladesh.
Le 13 avril 2012, munis de mandats accompagnés d'un affidavit de 59 pages, les agents de la Gendarmerie royale du Canada effectuent des perquisitions dans tous les bureaux du siège social de la firme sur le boulevard René-Lévesque à Montréal ; les mandats concernent certains individus, dont Cynthia Vanier, qui ne sont pas ou ne sont plus à l'emploi de la firme ; la valeur de l'action de la firme perd 1,67 % à la Bourse de Toronto. L'un des paragraphes de l'affidavit allègue que Ben Aïssa a dirigé 160 millions $ en pots-de-vin à Saadi Gadhafi, l'un des fils de Moammar Gadhafi en échange de contrats d'ingénierie en Lybie.
Le 22 avril 2012, juste avant 5 h, six vandales souillent les portes vitrées de l'édifice de la firme en lançant des ballons remplis de peinture jaune. et verte ; 2 hommes âgés de 18 ans et 20 ans sont arrêtés en marge de cette affaire.
Le 23 avril 2012, selon le Globe & Mail, Wajdi Chortani, un homme d'affaires tunisien directeur de Enco Group, une compagnie de construction et d'ingénierie tunisienne, déclare qu'il a été exclus du plus important projet de construction de SNC-Lavalin parce qu'il a refusé de payer un pot-de-vin à l'un des dirigeants nord-africains basé à Montréal ; la valeur de l'action de la firme perd 5 % en bourse.
Le 29 avril 2012, Riadh Ben Aïssa est arrêté en Suisse et accusé de corruption d'un officier public, de fraude et de blanchiment d'argent relativement à ses activités d'affaires en Afrique-du-Nord ; il restera détenu jusqu'à son procès.
Le 29 avril 2012, Le procureur général de la Suisse confirme que Ben Aïssa est détenu en vertu d'allégations de corruption d'officier public, fraude et blanchiment d'argent en relation avec ses activités d'affaires en Afrique-du-Nord.
Le 9 mai 2012, Rochon Genova, une firme d'avocats de Toronto intente un recours collectif de 1,5 G$ $ contre SNC-Lavalin au nom de tous les actionnaires qui avaient acheté des actions de la firme entre le 1er février 2007 et le 28 février 2012 et qui ont vu la valeur de leurs actions chuter le 28 février à la suite de révélations à l'effet que la firme avait versé des pots-de-vin à des membres, des associés ou des agents du dictateur Kadhafi de Libye.
Le 21 mai 2012, le quotidien Daily Star de Dhaka révèle que, pour obtenir le contrat pour la surveillance de la construction d'un pont multi-usage de 6,5 km sur le fleuve Padma (ou Gange) en Inde, la firme aurait offert d'énormes pots-de-vin à six Bangladais influents dont Syed Abul Hossain, ministre des Technologies de l'information, Abul Hasan Chowdhury, ministre d'État aux Affaires étrangères et Mosharraf Hossain Bhuiyan de la division des ponts au ministère des Communications) et Rafiqul Islam, directeur du Padma Multipurpose Bridge Project. ainsi qu'à trois hommes d'affaires travaillant au projet de pont.The Gazette, page B3, 22 juin 2012).
Le 25 juillet 2012, la compagnie annonce qu'elle a obtenu le contrat du design et de l'ingénierie de la structure de 20 000 tonnes dans la Mer du Nord pour la compagnie Statoil ; cette structure, qui supportera 50 puits d'huile, sera située à 92 m sous l'eau.
Le 10 août 2012, le conseil d'administration de la firme élit Robert Card comme son nouveau président et directeur général ; Robert Card, détenteur d'une maîtrise en génie de l'environnement et en génie civil est un cadre supérieur de CH2M Hill Companies ltd ; cette entreprise de 30 000 employés présents dans 80 pays a réalisé la construction du Complexe olympique de Londres au coût de 15 milliards de dollars ; Card a été sous-secrétaire du Département de l'énergie des États-Unis.
Le 4 septembre 2012, la firme signe un contrat de gestion de l'ingénierie avec l'entreprise chilienne Minera Antucoya, filiale d'Antofagasta Minerals.
Le 4 septembre 2012, Élections générales au Québec ; le Parti québécois dirigé par Pauline Marois remporte le plus grand nombre de sièges et sera appelé à former le prochain gouvernement du Québec.
L'Unité permanente anti corruption-UPAC perquisitionne au bureau chef du McGill University Health Center-MUHC et y saisit des documents appartenant à l'ancien directeur exécutif du MUHC, Arthur Porter.
Le 11 septembre 2012, Une coalition d'écologistes et d'artistes exige du gouvernement de Madame Marois qu'il confirme sans attendre, la décision de démanteler la seule centrale nucléaire au Québec. Un porte-parole du Parti québécois confirme que Gentilly 2 sera déclassée et démantelée.
Le 18 septembre 2012, la police effectue une perquisition au siège social du MUHC et y saisit des documents appartenant à Arthur Porter. La police effectue également une perquisition aux bureaux de SNC-Lavalin sur le boulevard René-Lévesque.
Le 20 septembre 2012, La nouvelle première ministre du Québec, Pauline Marois annonce le déclassement de la centrale Gentilly 2 et son démantèlement. Les notables de la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec manifestent leur mécontentement face à la décision de déclasser la centrale Gentilly-2.
Le 21 septembre 2012, Le syndicat canadien de la Fonction publique qui représente les travailleurs de Gentilly-2 critique vertement cette décision gouvernementale qui affectera des milliers de gens de la région. le syndicat s'est dit surpris que seulement un jour après la formation du cabinet, Pauline Marois soit déjà en mesure de prendre une décision si lourde de conséquences pour la population de la Mauricie et du Centre-du-Québec d'autant plus que pendant la campagne électorale, Madame Marois avait promis de consulter le syndicat et les agents économiques régionaux avant de rendre exécutoire la décision qui faisait partie de son programme électoral.
(24 septembre 2012) Le gouvernement de Madame Marois refuse de débattre du déclassement de la centrale à l'Assemblée nationale. Les partis d'opposition, PLQ et CAQ, auraient voulu que le Gouvernement attende le rapport de la Commission canadienne de sureté nucléaire qui réévaluera les risques pour Gentilly-2 à la suite de la catastrophe de Fukishima au Japon. et le rapport d'Hydro-Québec sur les coûts de la réfection et du déclassement de Gentilly-2 à la suite de l'expérience de Pointe-Lepreau (Nouveau-Brunswick).
En octobre 2012, il est révélé que des 56 millions $ de paiements douteux faits par Ben Aïssa et approuvés par Pierre Duhaime, 22,5 millions $ auraient servi à obtenir le contrat du Centre universitaire de santé McGill-MUHC. (La Presse)
Le 3 octobre 2012, le président d'Hydro-Québec, Thierry Vandal confirme la décision de la compagnie de fermer définitivement la centrale Gentilly-2 le 28 décembre 2012 et d'en entreprendre le démantèlement ; ce démantèlement, qui coûtera 1,8 milliard $, prendra environ 50 ans à être réalisé. Selon le plan d'Hydro-Québec, 440 travailleurs seraient requis jusqu'en 2013 pour le début du démentèlement. En 2014 le nombre d'employés diminuerait à 200 et à 64 en 2019.
Le 1er octobre 2012, des enquêteurs internes de la firme découvrent que la firme aurait payé 22,5 millions $ pour obtenir le contrat de construction du Centre universitaire de Santé McGill ; le docteur Arthur Porter pourrait être le bénéficiaire de cette gratuité.
Le 5 octobre 2012, à la suite de la décision d'Hydro-Québec de déclasser la centrale Gentilly-2, la filiale Candu Energy de SNC-Lavalin offre de la louer, de la refaire, de la maintenir et de l'exploiter jusqu'à son déclassement dans à peu près 25 ans.
Le 13 octobre 2012, La Presse révèle que la firme aurait bénéficié des largesses du ministère algérien de l'Énergie dans l'attribution du contrat de construction de la centrale électrique de Hadjret Ennous dans le nord de l'Algérie ; cet arrangement serait en violation du Code algérien des marchés publics et aurait coûté pas moins de 670 millions $ au Trésor public d'Algérie.
Des concessions auraient été faites illégalement à SNC-Lavalin (terrain gratuit pour la construction de la centrale, eau de mer gratuite pour refroidir les turbines, gaz gratuit livré à la centrale et généreuses exemptions d'impôt) ; SNC-Lavalin est actionnaire majoritaire de l'entreprise qui exploite la centrale depuis son ouverture en 2009 ; en vertu de l'entente signée en 2006, la Société nationale d'électricité et du gaz Sonelgaz, doit acheter toute la production d'électricité de la centrale pendant 20 ans à un prix supérieur aux coûts de production.
En novembre 2012, un mandat d'arrêt est émis contre Riadh Ben Aïssa.
Le 9 novembre 2012, le quotidien Le Devoir rapporte que le docteur Rafik Ben Aïssa, le frère de Riadh Ben Aïssa intente une poursuite de 5 millions $ contre SNC-Lavalin dont il prétend qu'elle a fait de son frère un bouc émissaire et que ce dernier a été victime de discrimination en raison de ses origines arabes.
Le 14 novembre 2012, la firme, conjointement avec GyM S.A. et Techint International Construction obtient un contrat de la Minera PanamDa (MPSA), filiale de la Corporation minière Inmet du Canada pour fournir l'ingénierie détaillée, l'approvisionnement et la construction pour l'usine de traitement du projet Cobra Panama, au Panama.
Le 26 novembre 2012, un avocat de Genève fait l'objet d'une enquête du ministère public de la Confédération suisse dans le cadre de l'affaire Riadh Ben Aïssa. L'ex dirigeant de SNC-Lavalin emprisonné depuis le 29 avril 2012 ; le ministère soupçonne cet avocat de corruption et de blanchiment d'argent ; il aurait créé des sociétés écrans aux Îles Vierges britannique dans des comptes ouverts auprès de la banque EFG de Genève pour Ben Aïssa ; depuis 2001, des millions de francs suisses ont transité par les comptes genevois de ces sociétés off-shore ; la justice suisse enquête sur le transit de 139 millions de dollars par la banque EFG sur les comptes des sociétés off-shore.
Le 28 novembre 2012, l'ex-président de la firme, Pierre Duhaime, est arrêté par la police à son domicile ; il est soupçonné de fraude, complot et d'usage de faux par l'Unité permanente ani-corruption en lien avec le contrat de construction du Centre universitaire de santé McGill et un mandat d'arrestation est émis pour l'arrestation de Ryadh Ben Aïssa qui pourrait dès lors être extradé de Suisse où il est détenu dans le cadre d'une enquête sur des payements douteux; Duhaime est l'ancien chef de l'exécutif de SNC-Lavalin ; il est accusé en lien avec le contrat de construction du McGill University Health Center-MUHC ; la police confirme qu'elle a obtenu un mandat d'arrêt contre Riadh Ben Aïssa qui est détenu par la police suisse.
En décembre 2012, par décret gouvernemental les entreprises qui veulent obtenir des contrats publics au Québec doivent y être autorisées par L'Autorité des marchés financiers du Québec.
En décembre 2012, le directeur général du McGill University Health Center, Arthur Porter démissionne brusquement de son poste. En 2010, il avait formé une entreprise de consultants avec le docteur Philippe Couillard, une entreprise qui, selon ce dernier, n'a jamais démarré.
La filiale Altalink de SNC-Lavalin obtient le contrat pour le prolongement d'une ligne de transmission d'électricité en Alberta.
Le 7 décembre 2012, la firme obtient un contrat de 5 ans de l'Arabie saoudite pour divers travaux d'ingénierie dans le golfe persique.
Le 12 décembre 2012, la firme congédie Kevin Wallace, un membre senior de son comité exécutif parce qu'il savait que deux des employés sous sa direction étaient impliqués dans des activités illégales ou «improper business activities».
Le 13 décembre 2012, la firme suspend le paiement de l'indemnité de départ qu'elle avait consentie à son ex-président Pierre Duhaime jusqu'à ce que sa situation soit éclaircie.
Le 17 décembre 2012, Nalcor Energy reçoit l'autorisation du gouvernement de Terre-Neuve de construire la centrale Muskrat Falls des basses chutes du fleuve Churchill et les lignes de transports nécessaires à l'acheminement de l'électricité vers la Nouvelle-Écosse. Les sommes nécessaires pour mener à bien ce projet sont établies à 7,7 milliards $ qui seront empruntées mais les contribuables Terre-Neuviens devront acheter l'électricité produite à Muskrat Falls pendant 50 ans. Hydro-Québec avertit ses fournisseurs que s'il travaille pour Nalcor, il ne travailleront pas pour Hydro-Québec. La firme SNC-Lavalin est choisie et accepte de participer aux travaux de Muskrat Falls.
2013
Le 9 janvier 2013, Arthur Porter annonce qu'il souffre d'un cancer des poumons (stade 4) et reçoit des traitements au Panama pour soigner cette maladie.
Le 19 janvier 2013, Le quotidien La Presse rapporte que la direction a créé sa division des ressources et de l'environnement dont le siège social sera situé à Londres, Angleterre ; cette direction est mise sous l'autorité de Neil Bruce ; la nouvelle division sera la plus importante de la firme avec 38 % de son chiffre d'affaires total ; la firme crée également un groupe Activités d'exploitation mondiales mis sous la direction de Christian Jacqui qui sera également localisé à Londres (Angleterre). Le vice-président directeur de la division de l'énergie a démissionné et est remplacé par intérim par Scott Thon président de la filiale AltaLink de SNC ; La Presse croit que la direction de la firme se fera désormais de Londres, Angleterre. Il n'y a plus que deux administrateurs québécois au conseil d'administration de la firme : Claude Mongeau du Canadien national et Pierre Lessard ex-président de la chaîne d'épiceries Métro.
Le 28 janvier 2013, la firme congédie Joseph Salim, vice-président principal et directeur général de la division Hydroélectrique, John Brown, vice-président responsable du développement des affaires en Afrique et en Amérique latine et Jean-Pierre Mouez chargé du dossier angolais avec John Brown, à Paris.
La filiale SNC-Lavalin Angola Limitada est chargée de la rénovation de l'évacuateur de crues du barrage Matala, en Angola ; un contrat d'une valeur de 280 millions $. La firme est également engagée dans la construction d'un barrage sur le fleuve Niger en Guinée et d'un autre en république démocratique du Congo.
En février 2013, dans le cadre de son enquête sur le contrat de construction du pont Padma au Bengladesh, Ramesh Shaw et Mohamad Ismail sont mis en accusation et congédiés ; ces deux individus poursuivent la firme pour congédiement illégal.
Le 11 février 2013, M. Pierre Duhaime est formellement accusé de fraude par le procureur général du Québec.
Le 11 février 2013, Stéphane Roy poursuit la firme pour avoir été congédié sans préavis en février 2012.
Le 22 février 2013, La firme embauche Andreas Pohlman comme responsable de l'éthique et de la nature des comportements dans les affaires publiques ou gouvernementales chez les employés de la firme ; M. Pohlman est un ancien membre de la direction de la compagnie Siemens.
Le 24 février 2013, Sonatrach, l'entreprise d'État responsable de la gestion des hydro-carbures d'Algérie serait impliquée dans une affaire de pots-de-vin avec les compagnies canadiennes Bombardier et SNC-Lavalin et les compagnies italiennes Eni et Saipem, grâce à l'intermédiaire Farid Bedjaoui, un proche d'Abdelaziz Bouteflika, président de l'Algérie depuis 15 ans. La compagnie italienne Saipem aurait versé 262 millions $ en pots-de-vin à l'intermédiaire Farid Bedjaoui.
Le 27 février 2013, l'Unité permanente anticorruption-UPAC fait émettre des mandats contre 5 personnes : Yanaï Elbaz, Pierre Duhaime, Riadh Ben Aïssa et un résident des Bahamas, Jeremy Norris, en relation avec le contrat de 1,3 milliard $ pour la construction du McGill Universiy Health Center -MUHC ; Elbaz et Porter sont accusés de complot, fraude envers le gouvernement, abus de confiance par un officier public et acceptation de commissions secrètes.
Le 13 mars 2013, la compagnie Toptrade aurait réussi à obtenir un contrat pour SNC-Lavalin auprès du gouvernement de l'Angola mais elle exigerait en échange une commission équivalente à 10 % de la valeur du contrat. Joseph Salim intente une action en justice pour congédiement «à la suite de votre enquête sur notre implication dans le projet Matala» (réfection d'un barrage congolais de 250 millions $) ; Salim avait affirmé que la haute direction de la firme avait cherché à camoufler cette immense commission : un contrat aurait été conclu avec Toptrade qui prévoyait officiellement le versement d'une commission de 5 % et le versement d'une deuxième commission de 5 % de façon détournée, par l'entremise de supposés contrats de services à une firme d'ingénierie qui prendrait livraison de l'argent destiné à Toptrade ; le président de la firme, Pierre Duhaime aurait été d'accord avec cette façon de faire non conventionnelle. Peu après avoir dénoncé le stratagème en long et en large, Salim a été congédié. Salim juge son congédiement abusif et poursuit la firme pour 1,2 millions $ en compensation.
En avril 2013, Cynthia Vanier, une médiatrice professionnelle, est libérée après 18 mois de détention dans une prison mexicaine ; elle avait été accusée de tentative d'aider Saadi Kadhafi à entrer illégalement au Mexique.
le 2 avril 2012, La Banque mondiale annonce qu'une filiale de SNC-Lavalin ne pourra plus déposer d'offres pour de nouveaux projets émanant de la Banque mondiale tant que la lumière ne sera pas faite concernant des allégations de corruption dans un projet de construction d'un pont sur la rivière Padma (Gange) au Bangladesh et d'une faute professionnelle relativement à un projet d'électrification rurale au Cambodge.
Le 28 novembre 2012, La police arrête Pierre Duhaime.
Le 4 avril 2013, le quotidien La Presse révèle qu'Hydro-Québec a rompu à mi-parcours d'un contrat de 80 millions $ d'une durée de 5 ans avec SNC-Lavalin qui était chargée de son programme de subvention d'efficacité énergétique .
Le 11 avril 2013, la firme affirme ne rien avoir à se reprocher et n'avoir jamais traité avec Farrid Bedjaoui soupçonné par les autorités algériennes et italiennes d'avoir touché des pots-de-vin de la firme canadienne en contrepartie de contrats en Algérie. L'oncle de Bedjaoui a été ministre des Affaires étrangères d'Algérie et sa femme est la fille d'un ex-ministre de la Défense du Liban.
Le 11 avril 2013, la firme obtient le contrat pour gérer la construction de l'hôpital des Shriners près du McGill University Health Center dans la Cour Glenn à Montréal.
Le 17 avril 2013, en raison d'irrégularités en lien avec l'octroi d'un contrat de 50 millions $ au Bengladesh, la firme est radiée par la Banque mondiale de tous les appels d'offres liés aux projets financés par cette institution pour les 10 prochaines années.
Le 19 avril 2013, Cynthia Vanier est libérée de la prison mexicaine dans laquelle elle était détenue sous l'accusation d'avoir comploté pour faire passer illégalement au Mexique Al-Saadi Khadafi, le fils du dictateur déchu de la Lybie et d'autres personnages qui avaient été proches du dictateur ; elle y était détenue depuis plus d'un an, mais la Cour suprême n'a pas retenu cette accusation et a ordonné sa libération.
Le 19 avril 2013, le quotidien The Gazette rapporte que la firme est accusée par la Banque mondiale d'avoir versé des pots-de-vin au Cambodge et qu'elle a été interdite de présenter des soumissions sur des projets que la Banque finance ; si elle était trouvée coupable, la firme se verrait interdire pendant 10 ans de présenter des soumissions pour des projets financés par la Banque.
Le 1er mai 2013, le quotidien La Presse révèle que SNC-Lavalin a sabordé sa filiale SNC-Lavalin International suite à la mise à jour de malversations totalisant 56 millions US $.
La firme crée le Groupe Activités internationales qui sera dirigé de Paris par le Français Christian Jacqui.
Le 1er mai 2013, la firme est dépouillée de tous ses contrats avec Hydro-Québec parce que, en acceptant le contrat des Muskratt Falls en 2010, elle avait contrevenu aux directives d'Hydro-Québec qui avait interdit aux entreprises sous contrat avec elle d'accepter des contrats de Nalcor Energy.
Hydro-Québec avait dit que si vous travaillez pour Nalcor, vous ne travaillerez pas pour Hydro-Québec.
Le 1er mai 2013, Un consortium formé des firmes d'ingénierie SNC-Lavalin, Genivar et BPR est choisi pour le design d'un nouveau tablier de béton et le renforcement de la structure d'acier de la partie du pont Honoré-Mercier appartenant au gouvernement du Québec ; la valeur du contrat est de 15 millions $. Les trois firmes choisies ont admis devant la Commission Charbonneau avoir contribué illégalement à des partis politiques ou avoir donné des pots-de-vin au Parti Union Montréal du maire Gérald Tremblay ; cependant la Loi sur l'intégrité dans les contrats publics ne s'applique qu'aux contrats d'une valeur de 40 millions $ et plus.
Au cours de la 2e semaine de mai 2013, La GRC fait geler les comptes bancaires de Sami Bebawi, le prédécesseur (2000-2006) de Ben Aïssa à la tête de la division Construction de la firme.
Le 16 mai 2013, La firme introduit une demande reconventionnelle pour recouvrer la somme de 1,85 million $ de Stéphane Roy qu'elle accuse d'avoir détourné cette somme des comptes de la firme pour financer illégalement le séjour de Saadi Kadhafi à Toronto puis à le faire immigrer illégalement avec sa famille au Mexique. ce dernier est le fils de l'ancien dictateur de la Libye Mouammar Kadhafi ; cette demande s'inscrit dans la poursuite intentée par Roy pour faire annuler son congédiement ; Roy et Ben Aissa aurait ainsi détourné 1 847 500 $ vers Cynthia Vanier et Gary Peters alors que l'ONU avait décrété un gel des actifs des dirigeants libyens.
Le 17 mai 2013, Stephen Jarislowsky affirme que SNC-Lavalin et les autres firmes d'ingénierie impliquée dans les travaux de la Commission Charbonneau devraient rembourser l'État des gains supérieurs à la normale touchés en recourant à la collusion ; les fonctionnaires et les politiciens corrompus devraient également être tenu de remettre à l'État les pots-de-vin qu'ils ont touchés en collusion avec des firmes d'ingénierie ou des entreprises de construction.
Le 22 mai 2013, Le quotidien La Presse révèle que, selon la Gendarmerie royale du Canada-GRC, la firme aurait versé illégalement des millions de dollars au gendre de l'ancien président tunisien afin d'obtenir de lucratifs contrats publics en Tunisie.
Le 24 mai 2013, Le quotidien La Presse rapporte que la firme aurait demandé au Canada d'accorder un permis de travail à Saadi Kadhafi qu'elle voulait nommer vice président. Sami Abdellah Bebawi aurait détourné de la firme près de 24 millions $ qui ont transité en Suisse, puis dans des comptes personnels de Bebawi.
Le 27 mai 2013, Arthur Porter et son épouse, Pamela Mattock Porter, sont arrêtés par Interpol à Panama et les procédures d'extradition sont entreprises par le gouvernement du Canada qui voudrait les accuser d'abus de confiance, de fraude, de complot et de recyclage des produits de la criminalité.
La police algérienne effectue une perquisition dans les bureaux du quartier général algériens de la firme en lien avec le contrat de 825 millions $ remporté par la firme en 2005 pour la construction de la centrale Hadjret Ennous près d'Alger.
En Juin 2013, Kevin Wallace, un ancien membre sénior de l'exécutif de SNC-Lavalin poursuit la firme pour congédiement injustifié ; il affirme que son congédiement faisait partie d'une stratégie de relations publiques.
Le 3 juin 2013, la firme espère que les raids contre la compagnie par la police algérienne lui permettra de faire la lumière sur la corruption par certains membres de son personnel.
Le 11 juin 2013, le Groupe Sonelgaz annonce avoir placé SNC-Lavalin sur une liste noire pour versement présumé de pots-de-vin en échange de contrats en Algérie ; la firme est soupçonnée d'avoir, en 2005, versé des pots-de-vin par l'entremise d'un intermédiaire pour obtenir le contrat de 826 millions $ pour la construction de cette centrale électrique située près d'Alger.
Le 11 juillet 2013, la firme intente une poursuite de 2 millions $ contre Riadh Ben Aïssa, Cynthia Vanier et Stéphane Roy pour détournement d'argent pour payer des pots-de-vin et atteinte à la réputation de l'entreprise.
Le 26 août) 2013, La firme obtient le contrat de construction d'une usine de compression du gaz pour la Transportadora de Gas Internacional de Colombie.
Le 3 septembre 2013, Terrance Ivers, un Américain, devient vice-président directeur de l'unité d'exploitation Pétrole et gaz ; il travaillera au bureau de SNC-Lavalin à Houston, Texas, États-Unis.
Le 4 septembre 2013, La firme annonce qu'elle vend 66 % de ses intérêts minoritaires dans le Groupe Astoria Project Partners II LLC qui possède et exploite la centrale électrique au gaz Astoria II de la ville de New York ; la construction de cette centrale avait commencé en juillet 2008.
Le 18 septembre 2013, dans le cadre de son enquête sur le contrat de construction du pont Padma au Bengladesh, Kevin Wallace un membre senior du comité exécutif de la firme est accusé par la Gendarmerie royale du Canada d'avoir donné des pots-de-vin à une officier public étranger. Deux autres anciens employés de la firme, Ramesh Shaw et Mohamad Ismail ont été accusés en février 2013 dans le cadre de la même enquête ; ces deux individus poursuivent la firme pour congédiement illégal.
Le 2 octobre 2013, la Caisse de dépôt et placement du Québec acquiert 445 000 actions ordinaires de la firme SNC-Lavalin à la Bourse de Toronto au prix de 44,44 $ l'action (19 775 800 $) et porte ainsi à 10,2 % sa part dans le capital action de la firme.
En décembre 2013, après qu'ils eurent admis avoir participé à une collusion pour truquer les soumissions, la firme congédie Michel L'Abbé et Michel Émond ; ceux-ci réclame trois ans de salaire et autres bénéfices et 50 000 $.
Le 3 décembre 2013, la GRC arrête Zulfiquar Ali Bhuiyan et l'accuse en vertu des dispositions de la Loi sur la corruption d'agents publics étrangers ; il n'est pas un employé de SNC-Lavalin, mais il est entré volontairement du Bengladesh pour faire face aux accusations au Canada. ; cette arrestation fait suite à l'enquête internationale menée sur un contrat de supervision et de services-conseils relativement à la construction d'un pont multi-modal au-dessus du fleuve Padma au Bengladesh ; Bhuiyan est la cinquième personne arrêtée dans le cadre de cette enquête. ; les autres sont Kevin Wallace, Abul Hasan Chowdhury, un ex-cadre supérieur chez SNC ; Mohammed Ismael et Ramesh Shah ont été arrêté à la suite d'une perquisition dans les locaux de SNC à Oakville, Ontario en septembre 2011.
(Le Devoir, 4/12/2013, cahier Économie, page B3)
Le 3 décembre 2013, La GRC arrête Zulfiquar Ali Bhuiyan qui détient les nationalités bengladaise et canadienne ; il est accusé d'une faute en vertu de la Loi concernant la corruption des officiers publics étrangers ; l'accusé n'est pas un employé de SNC-Lavalin.
En décembre 2013, la firme congédie Michel Émond (employé depuis 2005) et Michel Labbé (employé depuis 2006) à la suite de leur comparution devant la Commission Charbonneau.
2014
Le 31 janvier 2014, Sami Bebawi, 68 ans, un ancien vice-président de SNC-Lavalin est accusé d'avoir fraudé le gouvernement Lybien, de corruption d'agents publics, de blanchiment d'argent et d'autres délits semblables ; il est de plus accusé d'avoir reçu un condominium en Floride et autres pots-de-vin dans cette affaire.
Stephane Roy, ancien contrôleur financier de SNC-Lavalin, est accusé d'avoir versé des pots-de-vin à Saadi Kadahfi, le fils du dictateur de la Lybie qui dirigeait les travaux publics de son pays.
La GRC croit que SNC-Lavalin a dépensé 160 millions $ en pots de vin payés à des fonctionnaires lybiens ; Babawi est introuvable au Canada.
En février 2014, la Commission des valeurs mobilières du Québec lève l'interdit de soumission imposé à la firme
Le 4 février 2014, La firme obtient près de 500 millions $ pour les travaux d'ingénierie d'une grande usine d'acide sulfurique et de 2 centrales électriques en Arabie saoudite ; l'ingénierie, l'approvisionnement, la construction, la mise en service et le démarrage des usines seront effectués en partenariat avec la firme Sinopec Engineering Group.
Le 5 février 2014, SNC-Lavalin et Génivar (devenu WSP Global) obtiennent l'autorisation de l'Autorité des marchés financiers d'obtenir des contrats publics au Québec.
Le 27 février 2014, Il est révélé qu'en 2011, dans une déclaration écrite soumise à la Cour supérieure, Riadh Ben Aïssa affirme que SNC-Lavalin a embauché la belle-fille du dictateur Lybien Moammar Gadhafi. SNC-Lavalin déclare que Ben Aïssa a utilisé 1,8 million $ sans permission dans une tentative de faire passer Saadi Gadhafi, le fils du dictateur lybien au Mexique mais que ce dernier avait finalement abouti au Niger. SNC-Lavalin demande aussi 202 000 $ utilisé pour réaménager un condo de Saad Gadhafi à Toronto. Ben Aïssa prétend que SNC-Lavalin avait depuis longtemps une relation avec le régime Gadhafi et qu'elle tente aujourd'hui de lui mettre toute la responsabilité sur le dos.
En mai 2014, la firme vend sa participation dans la compagnie Altalink, la plus importante compagnie de transport d'électricité de l'Alberta au prix de 3,2 milliards $.
Deux employés de la firme révèlent que la firme avait eu accès aux plans de ses concurrents avant de présenter une soumission pour le McGill University Health Center-MUHC.
Le 2 mai 2014, Il est révélé que la firme a vendu sa participation dans sa filiale AltaLink pour 3,2 milliards $ à l'américaine Berkshire Hattaway Energy appartenant à Warren Buffett.
En Juin 2014, La firme acquiert la Kentz Corporation Limited d'Angleterre qui a comme clients, entre autres, Exxon Mobile, Shell, Chevron et Syncrude ; le prix de la transaction est de 2,1 milliards $ ; la firme augmente ainsi son personnel de 15 000 personnes.
Le 21 juillet 2014, La firme est retenue pour des services d'ingénierie pour l'usine de traitement du minerai, une centrale au gaz naturel liquéfié et d'autres installations de service sur place, dont les installations de traitement d'eau de la mine Stornoway dans les monts Otish.
Le 31 juillet 2014, La firme annonce qu'elle met en vente sa participation minoritaire dans l'autoroute à péage 407 dans le sud de l'Ontario. Cette vente pourrait mettre 3 milliards dans les coffres de la firme.
Le 11 août 2014, la firme annonce la vente de ses parts dans Astoria Project Partners LLC (21 %), exploitant de la centrale Astoria I au gaz naturel à cycle combiné de 550 Mw en opération depuis 2006 ; la valeur de la transaction serait entre 135 et 165 millions $.
Le 18 août 2014, Riadh Ben Aïssa reconnaît sa culpabilité en Suisse à toutes les accusations initialement proposées sauf celle d'escroquerie. En échange de son plaisoyer, il recevrait une peine de prison de 3 ans et il pourrait quitter sa prison suisse en avril 2015 puisqu'il a déjà été détenu depuis plus de deux ans en attente de son procès.
Le 22 août 2014, la firme annonce l'acquisition de la Kentz Corporation, l'un des plus importants fournisseurs de services pétroliers et gaziers du monde (20 000 employés).
En septembre 2014, Arthur Porter déclare au cours d'une entrevue télévisée que SNC-Lavalin a payé 22,5 millions $ à l'une de ses compagnies pour agir comme conseiller en affaires internationales ; ce contrat n'a rien à voir avec celui du McGill University Health Center-MUHC
Le 9 septembre 2014, Stéphane Roy, ancien vice-président aux finances de la division construction est arrêté par l'Unité permanente anti-corruption-UPAC et doit répondre à 11 accusations. Stéphane Roy avait déjà été arrêté par la Gendarmerie royale du Canada-GRC pour fraude et contravention au Règlement sur l'application des Résolutions des Nations Unies sur la Lybie, à la suite d'une enquête sur les liens de la firme de génie-conseil avec le régime de l'ancien dictateur Mouammar Kadhafi ; Roy avait alors été congédié.
Le 1er octobre 2014, par une entente intervenue entre le gouvernement de la Suisse et Ben Aïssa, celui-ci avoue sa culpabilité à plusieurs accusations et est condamné à 3 ans de prison, mais en comptant le temps passé en détention depuis son arrestation en avril 2012, lil lui reste peu de temps à y rester pour compléter sa sentence en Suisse : la justice canadienne entreprend les procédures en vue d'obtenir son extradition au Canada.
La firme fait parti de l'un des trois consortiums en lice pour la construction du remplacement du pont Champlain entre l'île de Montréal et Longueuil.
Le consortium A est formé de
SNC-Lavalin Capital, Inc,
ACS Infrastructure Canada,
Hochtief PPP Solutions North America Inc.
SNC Lavalin Major Projects Inc.
Dragados Canada Inc.
Flatiron Construction Canada Limited,
SNC-Lavalin Inc.
MMM Group Limited
TY Lin International Bridge Technologies Canada Inc.
Le consortium B est formé de
Kiewit Canada Development Corp.
Macquarie Capital Group
Skanska Infrastructure Development Inc.
Aecon Concessions
Construction Kewit Cie
Dkanska Canadian Construction Services Inc.
Buckland & Taylor Ltd
Parsons Brinckerhoff Halsall Inc.
Le consortium C est formé de
OHL Infrastructiure Inc.
DIF Infra 3 Vanada Ltd
Acciona Concessions Canada Inc.
Samsung E & C America Inc.
Acciona Infrastructure Canada Inc.
OHL Construcytion Canada Inc.
Hatch Mott MacDonald Ltd
Dessau inc.
Ramboll Denmark A/S
Mainroad Holdings Ltd
Le 23 septembre 2014, André Dufour, ancien président du consortium, chargé de la construction du Centre universitaire de santé McGill, qui avait été congédié le 8 juillet 2014, intente une poursuite de 1,6 million $ pour renvoi excessif «pour faute grave» ; la poursuite réclame 3 ans de salaire à 233 000 $/année, 3 ans d'option d'achat d'action à hauteur de 109 000 $/année, 3 ans de boni de performance à 115 000 $ /année, l'allocation d'automobile de 10 000 $/année et diverses sommes reliées à son régime de retraite ainsi que 14 000 $ pour payer les services d'un conseiller en réorientation de carrière.
Le 2 octobre 2014, la filiale Ovation de la firme vend sa participation dans le groupe qui exploite la Maison symphonique de Montréal à l'Industrielle-Alliance ; la valeur de la transaction est de 77,6 millions $. Cependant, la firme continuera jusqu'en 2038 à fournir des services d'exploitation et d'entretien pour la résidence permanente de l'Orchestre symphonique de Montréal.
Le 12 octobre 2014, le quotidien La Presse rapporte que Riadh Ben Aïssa a reconnu sa culpabilité aux accusations de corruption d'un fonctionnaire étranger, de blanchiment d'argent et de fraude et a été condamné à 3 ans de prison avec sursis et ses biens ont été saisis pour que le produit de leur vente sois remis à SNC-Lavalin ; le Canada demande l'extradition de Riadh Ben Aïssa vers Montréal pour qu'il réponde à des accusations criminelles dans l'affaire du truquage de l'appel d'offres pour le Centre universitaire de santé McGill ; la Justice suisse a saisi les comptes bancaires de Ben Aïssa ainsi que son appartement à Paris ; la Justice suisse ordonne que 14 millions $ soient versés à SNC-Lavalin provenant de la confiscation des biens de Ben Aïssa ainsi que 2 millions $ tirés du compte de banque de l'épouse de ce dernier.
Le 15 octobre 2014, L'Unité permanente anticorruption-UPAC annonce que les autorités suisses ont procédé à l'extradition de Ben Aïssa vers le Canada.
Le 16 octobre 2014, Ben Aïssa arrive au Canada pour répondre aux accusations qui pèsent contre lui.
Le 17 octobre 2014, le quotidien La Presse révèle que, en raison des accusations de corruptions qui pèse contre elle et que pour cette raison, elle figure sur la liste noire de la Banque mondiale, la firme SNC-Lavalin ne sera pas parmi les firmes invitées pour la construction du barrage Grand Inga, en République du Congo ; ce barrage devrait être le plus grand du monde.
En novembre 2014, la firme annonce que sa filiale Kentz Corp. a signé un contrat de gérance d'une durée de 3 ans dont la valeur pourrait atteindre 111 milions $ en Iraq.
Le 6 novembre 2014, La firme annonce qu'à compter de 2015 , elle abolira 4 000 postes à travers le monde, soit 9 % du total de sa main-d'oeuvre ; 1 000 de ces postes sont au Canada.
Le 11 novembre 2014, la firme annonce qu'Énergie Candu a signé une entente avec la China Nuclear Corporation pour la construction de réacteurs Candu en Chine et ailleurs dans le monde.
Le 11 novembre 2014, il est révélé que la firme a donné 150 000 $ par année au Parti libéral du Québec-PlQ via les collecteurs de fonds Marc Bibeau, Violette Trépanier et Benoît Savard ; cette information ressort des documents accompagnant une demande de perquisition à la permanence du Parti libéral exécutée le 3 juin 2014 ; selon les témoignages de Normand Morin, vice-président de la firme (1996-2004) et de Pierre Anctil (vice-président de la firme (2005-2008) ; le tout était effectué à l'aide de prête-noms qui avaient pour mission de verser à la caisse des montants conformes au maximum légal des contributions aux partis politiques provinciaux et étaient remboursés par la firme.
Le 8 novembre 2014, La Presse rapporte que Sami Bebawi est accusé de fraude, de contravention à la Loi sur la corruption d'agents publics étrangers, de blanchiment d'argent et de possession de biens criminellement obtenus, en lien avec des projets internationaux de SNC-Lavalin ; Bebawi est aussi accusé d'avoir tenté d'entraver la justice en essayant d'obtenir une déclaration d'un autre ancien dirigeants de la firme, Riadh Ben Aïssa.
Le 20 novembre 2014, Ben Aïssa est libéré sous caution en attendant son enquête préliminaire sur 16 accusations de versement de pots-de-vin pour obtenir le contrat du McGill University Health Center ; il devra porter un bracelet électronique de positionnement jusqu'à sa prochaine comparution en mars 2015.
Le 5 décembre 2014, la firme annonce qu'elle s'est associée avec les compagnies chinoises Shandong Hi-Speed Group de Jinan, Chine, et Friedman Pacific Asset Management de Hong Kong pour acquérir une participation de 49,99 % dans la société qui exploite l'aéroport de Toulouse-Blagnac, le sixième en importance en France ; le gouvernement français demeure pourtant le propriétaire des infrastructures aéroportuaires et conserve une participation de 10,01 % dans la société exploitante de l'aéroport ; le prix de la transaction est de 433 millions $Can.
Le 18 décembre 2014, Pamela Porter reconnaît sa culpabilité à l'accusation de blanchiment d'argent et est condamnée à 2 ans moins un jour de prison.
2015
Le 12 février 2015, Sami Bebawi, 68 ans, un ex-vice-président de la firme qui était recherché par la GRC est rentré volontairement d'exil, s'est rendu aux autorités et il est accusé de fraude, de corruption d'agents publics étrangers, de blanchiment d'argent et de possession de biens criminellement obtenus, relativement à des projets internationaux de la firme ; il est aussi accusé, conjointement avec son ancien avocat fiscaliste, Constantine Kyres, d'avoir entravé la justice et de s'être livré à une tentative d'extorsion à l'endroit de Rhiad Ben Aïssa, un ancien collègue de la direction de la firme.
Le 13 février 2015, le Directeur général des élections du Québec accuse Yves Cadotte, un ancien vice-président de la firme, d'avoir participé au stratagème de don illégal de près de un million $ au Parti libéral du Québec-PLQ et au Parti québécois-PQ à l'aide de prête-noms. En 2009, Cadotte aurait incité 79 employés de la firme à faire des dons totalisant 237 000 $ aux deux principaux partis politiques québécois, puis il aurait remboursé à ces employés leurs dons en argent comptant.
Le 19 février 2015, le quotidien La Presse rapporte qu'à la suite d'une enquête de la Gendarmerie royale du Canada-GRC, Groupe SNC-Lavalin et ses filiales SNC-Lavallin Construction Inc., SNC-Lavalin international Inc. sont accusés de fraude et de corruption pour avoir, entre août 2001 et septembre 2011 donné, offert ou convenu de donner ou d'offrir à un ou plusieurs agents publics libyens un prêt, une récompense ou un avantage d'une valeur d'environ 47,69 millions $ ; de plus, au cours de la même période, la firme et ses filiales auraient frustré des entités libyennes d'un bien, service, argent ou autre valeur dont la somme totale est d'environ 129,83 millions $ ; les accusations de corruption sont portées contre une entreprise canadienne en vertu de la Loi canadienne sur la corruption d'officiers publics étrangers et l'accusation de fraude est portée en vertu de l'article 380 (1) (a) du Code criminel du Canada. Selon le président de la firme, Robert Card, le dépôt de ces accusations pourrait forcer le démantèlement de la firme ou sa vente à des intérêts étrangers, ce qui menacerait les 5 000 emplois de la firme à Montréal.
Le 16 mars 2015, Enquête préliminaire de Pierre Duhaime, Riadh Ben Aïssa, Yanaï Elbaz, Jeremy Norris, Stéphane Roy et Martin Saint-Clair Armitage accusés de fraude, complot, corruption et commissions secrètes relativement au pot-de-vin de 22,7 millions $ versé lors de l'octroi du contrat de construction du McGill University Health Center-MUHC ; Yohann Elbaz, qui est aussi accusé dans les mêmes circonstances, renonce à son enquête préliminaire.
Le 15 avril 2015, le ministre fédéral responsable des structures annonce que le consortium dirigé par SNC-Lavalin a été choisi pour l'ingénierie et la construction du nouveau pont appelé à remplacer le pont Champlain entre l'île de Montréal et la rive sud ; le pont devrait être livré en décembre 2018 et portera le nom de Pont Samuel-de-Champlain.
Le 16 avril 2015, le quotidien The Gazette rapporte que Ian Bourne, qui avait assuré la direction générale intérimaire de la firme de mars à octobre 2012, abandonne ses postes d'administrateur et de président du conseil de la firme ; il est remplacé par Lawrence Stevenson, fondateur de Chapters Inc. et ancien chef de l'exécutif de la chaîne de magasins de pièces d'automobile Pep Boys ; Stevenson était membre du conseil d'administration de la firme depuis 1999 ; Neil Bruce est nommé à un poste nouvellement créé de chef des opérations de la firme ; ce poste permettrait au président Robert Card de s'occuper de façon prioritaire des poursuites judiciaires contre la firme ; Bruce occupait jusque-là le poste de président de SNC-Lavalin Ressources, environnement et eaux, et avait présidé à l'intégration de la firme britannique Kentz Corp. Ltd spécialisée dans l'ingénierie et la construction dans le domaine du pétrole et du gaz.
La firme annonce également le départ de Réjean Goulet, le directeur général du service du contentieux de la firme qui est remplacé par Me Jean-Éric Laferrière, jusque-là vice-président senior des affaires légales et juridiques.
Hisham Mahmoud, quitte son poste de président aux infrastructures et est remplacé par Ian Edwards. José Suarez devient directeur de la division des mines et métallurgie.
Le 26 avril 2015, le MUHC ouvre les portes de son centre de la Cour Glen.
Le 10 juin 2015, The Gazette rapporte que le groupe formé de SNC-Lavalin, Aecon, ACS Infrastructure Canada Inc. et EllisDon a obtenu un contrat de 5 milliards $ pour construire le Toronto's Eglinton Crosstown light-rail transit project.
Le 30 juin 2015, Arthur Porter décède dans un hôpital de Panama à la suite de complications dues à son cancer des poumons.
Août 2015 Pamela Porter est libérée sous conditions et accepte de demeurer au Québec jusqu'à l'expiration de sa sentence, le 16 décembre 2016.
Le 9 octobre 2015, The Gazette rapporte que le vice-président de SNC-Lavalin Abdellah Bebawi et l'avocat montréalais Constantine Kyres subiront en septembre 2017 leur enquête préliminaire sous des accusations d'entrave à la Justice et d'extorsion perpétrées entre le 10 avril 2012 et le 8 janvier 2014 ; ces accusations ont été portées en 2014 par la Gendarmerie royale du Canada-GRC.
Le 23 octobre 2015, The Gazette rapporte que le juge Marc Saint-Pierre de la Cour supérieure du Québec a ordonné à la firme de payer des indemnités de licenciement de 9 mois de salaire et autres bénéfices à Michel Labbé et de 8 mois de salaire et autre bénéfices à Michel Émond qu'elle avait congédiés à la suite de la mention de leurs noms lors des auditions de la Commission Charbonneau comme ayant, entre 2006 et 2010, participé avec d'autres firmes d'ingénierie à un système de partage des contrats. Le juge n'accorde pas les 50 000 $ chacun demandés par L'Abbé et Émond. (The Gazette, 23 octobre 2015, page C6).
Le 11 décembre 2015, The Gazette rapporte que la firme a signé une entente administrative avec le Gouvernement fédéral et qu'elle peut continuer à exécuter les contrats en cours et qu'elle peut soumettre des propositions aux appels d'offres de la part de Services publics et approvisionnement du Gouvernement du Canada en vertu du le nouveau régime d'intégrité.
2016
Le 26 février 2016, la date de l'enquête préliminaire de la firme accusée de fraude est fixée au 10 septembre 2018.
Le 18 mars 2016, la firme annonce qu'elle a supprimé 950 postes dont environ 250 au Québec.
Le 29 mars 2016, Décès de Bernard Lamarre.
Le 30 mars 2016, la firme vend sa part de l'aéroport de Malte au prix de 64 millions t (94 millions $ au taux de change courant).
Le 11 mai 2016, la firme signe un contrat de 500 millions $ pour la gestion des technologies de l'information par la firme CGI ; en vertu de ce contrat, 400 informaticiens employés par SNC Lavalin dans 25 pays du monde (250 au Canada dont 196 au Québec) se joindront à la firme CGI.
2016
Le 10 mai 2016, la firme s'engage dans un processus formel de rembourse,ment des sommes qui ont été perçues injustement à la suite de fraudes dans le cadre de contrats publics ; elle s'est inscrite au Programme de remboursement volontaire mis sur pied en novembre 2015 par le gouvernement du Québec à cet effet. Ce programme vise à récupérer les montants d'argent versés injustement par les municipalités, le gouvernement et autres organismes publics au cours des 20 années précédentes.
Le 1er juillet 2016, la firme annonce qu'elle a vendu son entreprise de gestion d'immeubles à la compagnie Brookfield Global Integrated Solution le prix de la transaction est de 45 millions $ ; cette vente est le résultat de l'adoption d'un plan d'affaires de l'entreprise qui vise à centrer ses intérêts sur ses activités centrales telles l'exploitation et la maintenance des services de transport, de l'industriel, de l'énergie, de la défense, du pétrole et du gaz.
Le 9 août 2016, The Gazette rapporte qu'un affidavit mentionne que Pierre Duhaime aurait tenter en vain de persuader des membres du comité exécutif de la firme de dissimuler des irrégularités dans les mois suivant l'obtention du contrat de constructio du Centre universitaire de santé McGill (MUHC) ; dans cet affidavit, il est révélé que la fiorme aurait déboursé 22,5 millions $ à un compte de d'une banque des Bahamas appartenant à Arthur Porter ; le premier déboursé aurait été effectué en mai 2010, un mois après que SNC-Lavalin ait remporté le contrat de construction du McGill University Health Center -MUHC ; le dernier paiement aurait été envoyé par une banque suisse vers le compte de Porter à Nassau.
Le 29 août 2016 est la date décidée pour le début de l'enquête préliminaire des personnes impliquées.
Le 6 octobre 2016, la firme annonce qu'elle a obtenu un contrat de 400 millions $ de l'ontarienne Bruce Power (8 réacteurs Candu) pour la fourniture de l'outillage requis pour certains travaux et installer de nouveaux composants ; elle verra aussi au déploiement et à l'entretien des outils d'inspection relatifs aux réacteurs dans le cadre de la remise à neuf de la centrale à compter de 2020.
Le 12 octobre 2016, La firme WSP Global annonce qu'elle a achèté la firme Mouchel Consulting, une filiale du Kier Group PLC, une firme d'ingénieurs conseil britannique spécialisée dans les transports publics et les infrastructures dont les systèmes intelligents de gestion du trafic routier ; le prix de la transaction est de 120,4 millions $.
Le 8 décembre 2016, la firme licencie 405 salariés au Canada dont 186 à Montréal.
2017
La firme achète la firme britannique WS Atkins au prix de 3,6 ou 3,5 milliards $ Can et devient un joueur mondial dans le domaine du génie ; le premier ministre François Legault déclare qu'Investissement Québec, une corporation du gouvernement, pourrait être appelé à protéger SNC-Lavalin contre une prise de contrôle par des étrangers..
(8 juin 2017) The Gazette rapporte que l'ancien gérant du McGill University Hospital Center, Yanaï Elbas est accusé, entre autres, de fraude, de réception de pots-de-vin et blanchiment d'argent.
(16 juin 2017) The Gazette rapporte que la Cour d'appel du Québec a ordonné à la firme de payer 8 mois de salaire à Michel Émond, mais renverse une décision antérieure qui octroyait 9 mois de salaire à Michel Labbé.
(30 juin 2017) La firme annonce qu'elle s'allie à une société d'investissement européenne pour lancer un nouvel instrument de placement en infrastructures qui sera composé des participations de la firme dans certains éléments d'actif canadiens (le ont William-R.-Bennett à Kelowna, la Canada Line de Vancouver, le tronçon sud-ouest de l'autoroute Stoney Trail à Calgary, Alberta, le Centre hospitalier de Restigouche à Campbelltown, Nouveau-Brunswick, le site Glen du Centre universitaire de santé McGill-CUSM.
(11 décembre 2017) La firme annonce un règlement à l'amiable en vertu duquel, elle remboursera aux municipalités de Deux-Montagnes, Laval, Lévis, Longueuil, Montréal Québec et Saint-Cyprien des sommes non divulguées. Selon le président de SNC, la firme ne se reconnaît pas de culpabilité, mais qu'elle ne faisait que suivre la procédure proposée par le Gouvernement de la province. Des dirigeants de la firme avait admis devant la Commission Charbonneau que la firme avait illégalement donné de l'argent aux partis politiques provinciaux et municipaux afin d'obtenir des contrats de travaux publics accordés depuis aussi loin que 1996. Le Gouvernement du Québec avait nommé le juge François Rolland comme médiateur et avait soumis son rapport à la Ministre Stéphanie Vallée qui devrait publier ce rapport dans les six mois.
2018
(Février 2018) Sami Abdellah Bebawi et l'avocat Constantine Kyres, 55 ans, sont accusés de tentative de corruption de Riadh Ben Aïssa, l'homme qui avait remplacé Bebawi comme vice-président de la firme ; il ont ainsi tenté de lui faire changer une déclaration qu'il avait faite à la Gendarmerie royale du Canada. Le tribunal a statué qu'une partie de la preuve amassée dans cette cause avait violé les droits de l'accusé quant à a confidentialité des conversations entre un avocat et son client.
(6 avril 2018) Sami Abdellah Bebawi est accusé de fraude et de blanchiment d'argent.
(17 mai 2018) Normand Morin, 76 ans, un ex administrateur exécutif de la firme est l'objet de cinq accusations émises par le Commissaire des élections du Canada d'avoir, entre 2004 et 2011, aidé à orchestrer des contributions politiques illégales à des partis politiques fédéraux (The Gazette, 18 mai 2018,page B8).
(30 juin 2018) Il est révélé que, le 24 août 2017, Michel Fournier, 66 ans, ex président et directeur général de la Société des ponts Jacques-Cartier et Champlain est appelé à choisir entre la prison et des travaux communautaires après qu'il eût reconnu sa culpabilité à l'accusation d'avoir, entre 2001 et 2009, accepté des pots-de-vin (2,3 millions $ de la part de la firme SNC-Lavalin) après avoir accordé en 2000, un contrat de 127 millions $ à un consortium dirigé par SNC-Lavalin pour le remplacement de la dalle du pont Jacques-Cartier. Le 24 août 2016, Fournier reconnaît sa culpabilité, mais il déclare qu'il a perdu 1,5 million $ dans un investissement risqué. En 2016, la Gendarmerie Royale du Canada-GRC saisit 775 000 $ chez Michel Fournier, puis, après le plaidoyer de culpabilité du mois d'août précédent, la GRC confisque ces 775 000 $.
(29 octobre 2018) Début de l'enquête préliminaire de SNC-Lavalin accusée à Montréal de fraude et d'actes de corruption commis en Libye. La firme aurait versé 48 millions $ à des agents libyens dans le but d'influencer les décisions de leur gouvernement. (Le Devoir, 30 octobre 2018, page B4)
(Fin de novembre 2018) Yanaïe Elbaz reconnaît sa culpabilité d'avoir reçu des pots-de-vin de 10 millions $ de la part de SNC-Lavalin pour truquer l'appel d'offres pour la construction du Centre univers de Santé McGill-CUSM ; il ereconnaît sa culpabilité aux accusations d'acceptation d epots-de-vin, trfic d'influence, abus de confiance et blanchiment d'argent.
(7 décembre 2018) Yanaïe Elbaz est condamné à 39 mois de prison.
(13 décembre 2018) Affirmant que c'est parce que différents contrats sont terminés, la firme annonce qu'elle élimine 100 postes au Canada alors qu'elle est susceptible d'une prise de contrôle.
2019
19 février 2019, un ancien vice-président de la firme, Stéphane Roy, arrêté en 2012, accusé en 2014 et qui attendait depuis cinq ans son procès pour fraude, violation des sanctions des Nations-Unies contre la Lybie, corruption d'un agent étranger et avoir pris part au versement de pots-de-vin en Libye, s'en tire sans procès en raison des délais jugés déraisonnables per le tribunal ; la juge de la Cour supérieure, Patricia Compagnone critique sévèrement la Couronne pour son comportement qui a contribué aux délais déraisonnables entre l'arrestation et le début du procès ; la juge critique la Couronne pour sa complaisance dans le dossier de Stéphane Roy malgré l'arrêt Jordan de la Cour Suprême du Canada qui a fixé à 30 mois le délai entre la mise en accusation et le procès.
29 mars 2019, La firme laisse entendre qu'elle va transférer son siège social aux États-Unis si le Gouvernement du Canada ne lui offre pas de régler à l'amiable hors cour les accusations qui pèsent contre elle pour ses agissement en Lybie.
En juin 2019, Ian Edwards prend la direction de la firme.
Août 2019, La firme Atkins, filiale britannique de SNC-Lavalin se voit imposer une amende de de 1,3 millions $Can à cause d'importants problèmes liés au drainage sur un pont de la région de Kent ; ce pont d'une valeur de 87 millions Livres Sterling a été achevé en 2010, mais les travaux de réparation datent de 2012 et 2014.
28 octobre 2019, Début du procès de Sami Abdekkha Bebawi au Palais de justice de Montréal ; Bebawi, 73 ans, est visé par 8 chefs d'accusations dont fraude, possession de biens volés, recyclage des produits de la criminalité, de corruption d'un agent public étranger et d'avoir fraudé l'État lybien ; la Couronne demande à la Cour de condamner Bebawi à 9 ans de prison.
5 novembre 2019, Riadh Ben Aissa affirme au procès de Bebawi qu'il avait reçu une offre de 10 millions $ afin qu'il donne un témoignage qui serait favorable à l'ex vice-président de SNC-Lavalin, confirmant ainsi la version des événements que Bebawi avait déposée en Suisse alors qu'il y était détenu.
La firme convient d'acheter un yacht d'une valeur de 25 millions $ pour le donner au président de la Lybie, Mouamar Kadhafi.
En décembre 2019, SNC - Lavalin Construction Inc. reconnaît sa culpabilité à l'accusation de corruption et accepte de payer une amende de 280 millions $ pour régler des accusations au criminel relativement à des pots-de-vin versés près de dix ans auparavant à des officiels du gouvernement de la Libye pour obtenir de lucratifs contrats dans ce pays africain.
2020
5 février 2020, L'Autorité des marchés publics ajoute six entités à sa liste des entreprises qui sont inéligibles pendant 5 ans à présenter des prix pour des contrats publics.
20 juin 2020, Le Devoir rapporte que la firme devra verser 1,9 million $ au Receveur général du Canada pour son rôle dans le stratagème entre 2004 et 2011 après avoir été épinglée par le Bureau de la concurrence du Canada dans une affaire de trucage d'offres en lien avec des contrats municipaux d'infrastructures.
28 juillet 2020, Le Journal de Montréal-JdeM rapporte que la firme a cédé ses actifs en Afrique-du-Sud parce qu'ils ne correspondent plus à ses orientations stratégiques ; la firme compte les céder à ceux qui la dirigent localement si les autorités réglementaires sud-africaines approuvent son geste.
12 septembre 2020, Th
The Gazette rapporte que Yves Cadotte, vice-présidentau développement des affaires de la firme qui a témoigné devant la Commission Charbonneau, est condamné à une amende de 30 000 $ par l'Ordre des ingénieurs du Québec pour son rôle dans une entente de répartition des contrats violant ainsi le Code d'éthique de la profession ; Cadotte aurait, entre 2002 et 2009, toléré ou participé dans un complot entre firmes d'ingénieurs pour se répartir les contrats de génie à Montréal et à Longueuil. Avant même que des soumissions soient présentées, les firmes désignées étaient informées de quels contrats et de quels honoraires elles bénéficieraient.
2021
9 février 2021, la firme annonce qu'en raison des déficits, elle abandonne ses activités dans les domaines du pétrole et du gaz.
Juillet 2021, le Gouvernement du Canada accorde une subvention de 5,2 milliards pour «aider Terre-Neuve à couvrir ses coûts su projet hydroélectrique de Muskrat Falls. Ces coûts ont augmenté de 77 % depuis l'annonce du projet en 2012.
Le 24 septembre 2021, Normand Morin et Kamal Francis, deux anciens vice-présidents de SNC-Lavalin International sont arrêtés par la Gendarmerie royale du Canada et conjointement avec les entités corporatives SNC-Lavalin Inc. et SNC-Lavalin International Inc. puis accusés de fraude et de complot. Les incidents reprochés se seraient produits entre 1997 et 2004. Michel Fournier, un ancien président de la Société des ponts fédéraux-SPFL, a admis avoir reçu un pot-de-vin de 2,345 millions $ en lien avec un projet de réfection du pont Jacques-Cartier qui relie Montréal et Longueuil au-dessus du fleuve Saint-Laurent. Ce contrat avait été accordé en 2001 au consortium SMDB formé des firmes SNC-Lavalin, Demathieu Bard et Montacier au prix de 127 millions $ pour le remplacement du tablier du pont Jacques-Cartier et la pose de 1 518 nouvelles dalles de béton. La preuve a révélé que, de 2002 à 2003, des paiements totalisant 2,345 millions ont été versés à M. Fournier dans des comptes bancaires suisses. En août 2021, Fournier avait été condamné à 5.5 ans de prison.
Le 18 décembre 2021, La firme SNC-Lavalin détient 30 % d'un consortium d'entreprises qui obtient un contrat pouvant atteindre 400 millions$ de Bruce Power, un fournisseur ontarien d'électricité pour le remplacement des composants d'un de ses réacteurs nucléaires.
En octobre 2021, Les éditions de La Presse publient La Saga SNC Lavalin : un thriller géopolitique écrit par Vincent Larouche qui y dévoile les coulisses du thriller géopolitique qui s'est joué autour de ce fleuron québécois de l'ingénierie
N.B. Certaines informations de cette entrée sont tirées de The Gazette 14/04/2012, 23/04/2012, du Devoir 14/04/2012, 23/06/2012, de La Presse 29/11/2012 et 1/5/2013, 24/09/2014, 17/10/2014, 8/11/2014),19/02/2015, 20 /02/2015. 17/03/2015) et autres articles de journaux du Québec.