Saguenay (municipalité de ville)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Saguenay (municipalité de ville)
  • Superficie - 1 166 km2.


  • Éphémérides :


Lorsque les premiers Blancs le découvrent, les Amérindiens se rencontraient depuis au delà de 1 000 ans à l'endroit appelé eshko-timiou (signifiant jusqu'où c'est profond).
1673
Arrivée du père jésuite François de Crespieul, Jacques Prévost et Charles Cadieux de Courville. Charles Bazire, qui voulait se faire une idée de l'endroit, faisait également partie du voyage sur le navire de Nicolas Juchereau de Saint-Denis.
1675
(1er juin 1675) Concession du droit exclusif de faire le commerce des fourrures dans la Traite de Tadoussac à Jean Oudiette, marchand de Paris, qui forme une compagnie avec Charles Bazire de Québec.
1676
Charles Bazire décide de s'établir plus haut dans la rivière Saguenay pour éviter que les amérindiens descendent jusqu'au fleuve pour y vendre leurs fourrures à des contrebandiers ; il décide donc d'établir un poste de traite à la jonction de la rivière Chicoutimi et la rivière Saguenay ; ce poste devint l'un des plus importants de la Nouvelle-France.
(24 juin 1676) Le charpentier, Jean Langlois, débute la construction du magasin de Jean Oudiette et d'une chapelle avec du bois coupé par Jean Caron et Jean Grondin et débité par les scieurs de long, Olivier et Louis Gagné ; il la termine le 27 septembre suivant.
1685-1701
Le poste de traite de Chicoutimi est dirigé par François Chavigny de la Chevrotière.
1701-1709
Les Postes du Domaine du roi sont accordés à Denis Riverin et François Hazeur.
1702
Décès du père de Crespieul qui n'est pas remplacé comme missionnaire.
1710-1714
Les Postes du Domaine du roi (aussi appelée Traite de Tadoussac) sont accordés à Denis Riverin.
1720
Arrivée du père jésuite, Pierre Laure, près de 20 ans après le départ du père de Crespieul.
1725
(28 septembre 1725) Inauguration de la deuxième église de Chicoutimi construite par le père jésuite Pierre Laure pour remplacer la chapelle de 1676.
1733
(23 mai) Une ordonnance de l'intendant Hocquart proclame les limites du Domaine du roi en Canada selon une carte dressée l'année précédente par Joseph-Laurent Normandin.
1736
Départ du père Pierre Laure qui finira ses jours aux Éboulements.
1734
Arrivée de Joseph Bouchard dit Dorval, fils de Jean Bouchard dit Dorval, venu occuper la fonction de commis du poste de traite de Chicoutimi.
1740
Les Postes du Domaine du roi sont accordés à Étienne Cugnet.
1746
(20 novembre 1746) Arrivée du père Claude Godefroy Coquart venu prendre charge des missions du Saguenay.
1756
Joseph Bouchard dit Dorval est remplacé par Joseph Collet comme commis du poste de traite de Chicoutimi.
1759
Le Trident, un vaisseau de guerre anglais se présente devant le poste et réclame les fourrures qui s'y trouvent ; le commis s'exécute et le navire anglais retourne vers le Saint-Laurent.
1762
(20 septembre 1762) Adjudication des Postes du Domaine du roi à Thomas Dunn et John Gray.
1765
(4 juillet 1765) Décès du père Claude Godefroy Coquart. La mission de Chicoutimi sera desservie par les jésuites de la mission de Tadoussac jusqu'à 1782.
1780-1798
Paschal-Jacques Taché devient commis du poste de traite de Chicoutimi après avoir passé 6 ans à celui de la Pointe-Bleue de 1774 à 1780.
1782-1845
La mission de Chicoutimi est desservie par un prêtre séculier.
1802
(5 avril 1802) La North West Company loue les Postes du Domaine du Roi pour une durée de 20 ans et nomme Angus Shaw comme contrôleur.
1804
(Octobre 1804) Neil McLaren est remplacé par Jean-Baptiste Taché comme commis au poste de Chicoutimi.
1806
(Juillet 1806) Jean-Baptiste Taché abandonne ses fonctions pour devenir avocat.
1821
La North West Company-NWC et la Hudson's Bay Company-HBC fusionnent sous le nom de cette dernière qui loue les Postes du Domaine du roi jusqu'à l'an 1842.
1828
Confrontée avec le problème de la surpopulation des rives du Saint-Laurent, la Chambre d'assemblée du Bas-Canada-CABC crée une commission composée Andrew Stuart et David Stuart pour explorer le potentiel de développement de colonies dans le Domaine du roi ; les arpenteurs Joseph Bouchette et Joseph Hamel et les géologues F. H. Bradeley et Henry Nixon se partagent la tâche.
1829
(Janvier 1829) Publication du rapport de la commission qui conclut au potentiel de développement agricole du Domaine du roi ; malgré les suppliques répétées de gens de Charlevoix et de La Malbaie, le gouvernement ne pouvait coloniser la région à cause du bail de la Hudson's Bay Company-HBC qui s'opposait à tout projet de colonisation.
1837
Vingt-et-un propriétaire de La Malbaie fondent la Société des Pinières du Saguenay et obtiennent la permission de la Hudson's Bay Company-HBC de couper 60 000 billots de pins dans les forêts du Saguenay en retour de la somme de 2 600 $ ; la Société avait secrètement pré-vendu ces billots à la William Price and Co. de Québec.
1838
(11 juin 1838) Arrivée de 13 bûcherons dirigés par l'entrepreneur forestier, Alexis Tremblay dit Picoté, et venus de La Malbaie sur la goélette de Thomas Simard pour exécuter le contrat de coupe de bois ; outre Alexis Tremblay dit Picoté, les arrivants sont Alexis Simard, Louis Tremblay, Joseph Tremblay, Georges Tremblay, Jérôme Tremblay, Thomas Simard, Ignace Couturier, Joseph Lapointe, Benjamin Gaudreau, Joseph Harvey, Louis Desgagnés, Louis Villeneuve, Ignace Mure, David Blackburn, François Maltais, Michel Gagné, Basile Villeneuve, Pierre Boudreau, Jean Harvey, Louis Boulianne.
(20 octobre 1838) Une goélette partie de La Malbaie débarque 48 personnes, hommes, femmes et enfants, venues s'établir à la Grande-Baie sans autorisation préalable ; c'est le début de la colonisation du Domaine du roi. Mars Simard s'installe à l'embouchure de la rivière qu'on appellera rivière à Mars.
1839
Ouverture de la première chapelle à Saint-Alexis-de-la-Grande-Baie et fondation d'une mission catholique à Bagotville.
1840
Première récolte de blé à Saint-Alexis-de-la-Grande-Baie.
1841
Simon Ross, commis de la Hudson's Bay Company-HBC, s'installe sur un plateau boisé de pins qui sera plus tard compris dans le territoire d'Arvida.
1842
Fondation et ouverture des registres de la paroisse Saint-Alexis-de-Bagot (Grande-Baie).
Établissement du métis, Peter McLeod, près de la rivière Chicoutimi et construction d'une scierie qui deviendra la plus importante de la région ; McLeod est considéré comme le fondateur de Chicoutimi.
1843
Arrivée à Chicoutimi des premiers colons venus de La Malbaie.
1844
Nomination du père Jean-Baptiste Honorat, un Français oblat de Marie-Immaculée comme premier curé résidant, et ouverture des registres de la paroisse Saint-François-Xavier de Chicoutimi.
(15 octobre 1844) Arrivée du père Honorat accompagné des pères Augustin-Médard Bourassa, Pierre Fiset et Flavien Durocher.
Construction d'une chapelle sous la direction du père Honorat qui la dédie au Saint-Nom-de-Jésus.
1845
Proclamation du canton de Chicoutimi.
Arrivée à Laterrière des premiers colons venus de Chicoutimi, Saint-Alphonse (La Baie) et Saint-Alexis-de-la-Grande-Baie (La Baie).
(1er juillet 1845) Constitution de la municipalité du canton de Chicoutimi.
1846
Fondation de la mission Notre-Dame-de-Laterrière par le père oblat Jean-Baptiste Honorat (1799-1862).
(Mars 1846) Le père Honorat construit un moulin à scie en bois à Laterrière, au bord de la rivière qu'il appellera dès lors rivière du Moulin.
(5 mai 1846) Incendie des habitations, de la forêt de Grande-Baie et des cantons de Bagot et Laterrière.
1847
Première tentative d'établissement à Jonquière sous l'égide de la Société des défricheurs de la Rivière-au-Sable dirigée par le docteur André Maltais qui obtient la concession du canton de Jonquière et encourage, entre autres, Marguerite Belley, veuve de Jean Maltais, et ses deux fils Thomas et Léandre Maltais à venir s'y établir. Le défrichement se fait sous la direction du docteur André Maltais ; Lévi Bergeron, Octave Godreau, Marc Godreau, Thomas Tremblay, Jean-Baptiste Jean et Achille Gagnon sont les premiers semeurs.
1848
Proclamation du canton de Bagot.
(17 octobre 1848) Proclamation du canton de Tremblay.
(21 octobre 1848) Proclamation du canton de Chicoutimi.
1849
(Août 1849) Rappel du père Honorat par l'évêque de Québec et fin de son entreprise à la suite des démarches en ce sens de William Price et son associé, Peter McLeod fils ; ces derniers, jouissant d'un réel monopole du commerce et de l'exploitation forestière de la région, voulurent empêcher cette tentative d'établissement d'une communauté qui serait libre de leur domination.
1850
Proclamation du canton de Laterrière.
(29 mai 1850) Proclamation du canton de Jonquière.
1855
Arrivée de Thomas Maltais et de son épouse Hermine Côté venus s'établir à Jonquière.
Construction d'un pont sur la rivière aux Sables. Premier conseil de la municipalité de Chicoutimi : le maire est David McClaren, et les conseillers sont William Tremblay, Honoré Savard, Théophile Boulianne, Pierre Gauthier, fils, Louis Tremblay, et John Guay.
Constitution de la municipalité du canton de Bagot.
(1er juillet 1855) Constitution de la municipalité du canton de Tremblay.
(10 octobre 1855) Nomination du premier curé résidant et ouverture des registres de la paroisse Notre-Dame-du-Grand-Brûlé (Laterrière).
1856
Arrivée à Jonquière des colons Jean Allard, André Bergeron, Lévis Bergeron, Liguori Bergeron, Mars Bergeron, Paschal Bergeron, Thomas Boily, Xavier Boulanger, Xavier Brassard, Thomas Gagnon, Jean Gagnon, Onésime Gagnon, Christophe Gauthier, Jean-Baptiste Jean et son fils Gonzague et Georges Tremblay.
La vieille chapelle de Chicoutimi s'écroule.
La Hudson's Bay Company-HBC ferme son poste de traite à Chicoutimi.
1857
(31 août 1857) Érection canonique et ouverture des registres de la paroisse Saint-Alphonse-de-Liguori à Bagotville (La Baie) ; son territoire comprend une partie du canton de Bagot.
1858
Nomination du premier curé résidant de la paroisse Saint-Alexis-de-Bagot (Grande-Baie). Érection canonique de la paroisse Notre-Dame-du-Grand-Brûlé.
1859
(17 février 1859) Érection canonique de la paroisse Sainte-Anne-du-Saguenay ; son territoire couvre une partie des cantons de Tremblay et Simard.
(4 mai 1859) Division de la municipalité du canton de Bagot en deux municipalités, celle de Grande-Baie et celle de Bagot-Partie-Nord-Ouest.
(14 mai 1859) Érection canonique de la paroisse Saint-François-Xavier de Chicoutimi ; son territoire couvre une partie des cantons de Chicoutimi et Jonquière.
1861
Nomination du premier curé résidant et ouverture des registres de la paroisse Sainte-Anne-du-Saguenay. Ouverture du bureau de poste sous le nom de Tremblay.
(21 mai 1861) Érection canonique de la paroisse Saint-Alexis-de-la-Grande-Baie ; son territoire couvre une partie du canton de Bagot.
1863
La population de Jonquière est de 72 familles. Ouverture des registres de la paroisse Sainte-Anne-du-Saguenay.
(12 mars 1863) Constitution de la municipalité du village de Chicoutimi par détachement de celle du canton de Chicoutimi.
1864
(3 septembre 1864) Arrivée des premières soeurs du Bon-Pasteur qui viennent ouvrir un pensionnat à Chicoutimi ; elles y arrivent par bateau jusqu'à Grande-Baie et font le reste du voyage en voiture.
1865
Mise en service d'un traversier mu par deux chevaux marchant sur place (horsepower) sur la rivière Saguenay entre Chicoutimi et Chicoutimi-Nord (Sainte-Anne).
Proclamation du canton de Kénogami.
(12 janvier 1865) Bénédiction de l'église Notre-Dame-de-Laterrière.
1866
Nomination du premier curé résidant (l'abbé Thomas Gagné) et ouverture des registres de la paroisse Saint-Dominique (Jonquière).
1870
(19 mai 1870) Incendie de tout le territoire situé de Saint-Félicien à La Baie; le village de Chicoutimi est épargné ; on appela l'événement «le Grand feu».
(7 novembre 1870) Érection canonique de la paroisse Saint-Dominique-de-Jonquière par détachement de celles de Notre-Dame-de-Laterrière et de Saint-François-Xavier-de-Chicoutimi ; son territoire couvre une partie des cantons de Jonquière, Laterrière et Chicoutimi.
1873
Fondation du Séminaire de Chicoutimi par le curé de la paroisse, Dominique Racine, qui en fut le premier supérieur (cette institution était privée secondaire, pour filles et garçons en 2010).
1874
Remplacement des traversiers actionnés par des chevaux (horsepower) par des bateaux à moteurs actionnés par la vapeur.
1876
(1 février 1876) Constitution de la municipalité du village de Bagotville. Construction de l'église Saint-Dominique à Jonquière.
1878
Fondation du diocèse de Chicoutimi.
1879
La population de Jonquière est de 1 300 habitants.
1882
Inauguration du pont couvert qui remplace celui de 1855 sur la rivière aux Sables.
1883
(1 janvier 1883) Constitution de la municipalité de la paroisse de Saint-Dominique-de-Jonquière.
Constitution de la municipalité de la paroisse de Notre-Dame-de-Laterrière.
1884
(15 mai 1884) Fondation à Chicoutimi de l'Hôtel-Dieu Saint-Vallier et de l'Hôpital de la Marine par les soeurs augustines de la Miséricorde de Jésus de Québec.
1888
Arrivée à Shipshaw des premiers colons venus des Éboulements et de La Malbaie. Le chemin de fer relie Chambord à Chicoutimi.
1889
(27 août 1889) Nomination du premier curé résidant de la paroisse Saint-Cyriac (Lac-Kénogami).
1893
Constitution de la municipalité du village de Sainte-Anne-de-Chicoutimi par détachement de celle du canton de Tremblay. Construction du chemin de fer Chambord-Chicoutimi par la Quebec and Lake St. John Railway. Le village de Chicoutimi devient ville.
(2 août 1893) Arrivée à Chicoutimi du premier train venant de Québec via Chambord.
1894
Fondation de l'orphelinat pour filles de Chicoutimi. Fondation de la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame-du-Bon-Conseil-de-Chicoutimi-n.d.b.c.* par Mgr Michel-Thomas Labrecque et Françoise Simard. Fondation de l'École d'infirmières de l'Hôtel-Dieu Saint-Vallier de Chicoutimi.
1895
Aménagement hydroélectrique par la Compagnie électrique de Chicoutimi fondée par Julien-Édouard-Alfred Dubuc.
Réfection du pont couvert sur la rivière aux Sables.
1896
Fondation de la Compagnie de pulpe de Chicoutimi par Joseph-Dominique Guay, la première compagnie de la région à appartenir à des intérêts canadiens-français.
1897
Acquisition par les soeurs augustines de la Miséricorde de Jésus, de l'Hôpital de la Marine (Chicoutimi) alors propriété du gouvernement du Canada.
(11 novembre 1897) Constitution de la municipalité du canton de Kénogami.
1898
Mise en exploitation de la Pulperie de Chicoutimi.
1899
Fondation de la Compagnie de pulpe de Jonquière par les colons dirigés par l'ingénieur Joseph Perron ; les actionnaires étaient Paschal Bergeron, J.-H. Brassard, Damase Gagné, Gonzague Jean, Jean Maltais, Joseph Ouellet, Édouard Simard et autres.
Ouverture d'un bureau de poste sous le nom de Kénogami.
1901
La Pulperie de Jonquière produit de 20 à 25 tonnes de pâte mécanique par jour.
1903
Établissement des Eudistes comme curés et ouverture des registres de la paroisse du Sacré-Coeur de Chicoutimi.
1904
Établissement de la congrégation des Soeurs de Notre-Dame-du-Bon-Conseil dans la paroisse Sainte-Anne de Chicoutimi.
Établissement de la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame-du-Bon-Conseil à Grande-Baie.
Ouverture d'un bureau de poste sous le nom de Shipshaw.
(17 août 1904) Constitution de la municipalité du village de Saint-Dominique-de-Jonquière par détachement de celle de la paroisse du même nom.
1904-1905 Construction de l'église du Sacré-Coeud'après des plans de l'architecte René-P. Lemay pour desservir le quartier du Bassin.
1905
(15 juillet 1905) Érection canonique de la paroisse Sacré-Coeur-de-Jésus de Chicoutimi.
(11 octobre 1905) Incendie d'un quartier du village de Chicoutimi.
1906
(18 octobre 1906) Pose de la pierre angulaire de l'École normale du Bon-Pasteur pour filles de Chicoutimi.
1907
Mise en exploitation d'un moulin à scie par Alexandre Murdoch à Shipshaw. Établissement de la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame-du-Bon-Conseil à Bagotville. Ouverture de l'église du Sacré-Coeur de Chicoutimi.
(7 au 12 septembre 1907) Inauguration de l'École normale du Bon-Pasteur pour filles de Chicoutimi.
1908
(20 mai 1908) Constitution de la municipalité du village Saint-Alexis-de-la-Grande-Baie par détachement de celle de la paroisse de Saint-Alexis-de-Bagot.
1909
Vente de la Compagnie de pulpe de Jonquière à William Price. Constitution de la Compagnie des chemins de fer de la baie des Ha!-Ha! pour relier les usines de Chicoutimi au quai de Bagotville.
1911
Établissement de la congrégation des Soeurs de Notre-Dame-du-Bon-Conseil-de-Chicoutimi-n.d.b.c.* à Rivière-du-Moulin.
La population de Chicoutimi est de 3 045 habitants. Le village de Laterrière est relié à Chicoutimi par chemin de fer.
(2 octobre 1911) Fondation de la Caisse populaire de Chicoutimi.
1912
Mise en exploitation d'une usine de papier par la Price Brothers à Kénogami, au confluent des rivières au Sable et Saguenay.
Érection du barrage Pont-Arnaud sur la rivière Chicoutimi.
Arrivée à Jonquière des colons Richard, Bourgeois, Lapierre et Bourque, venus des îles de la Madeleine s'établir sur les terres de la compagnie Kénogami Land fondée l'année précédente par la compagnie de la Price Brothers.
Construction d'une centrale hydroélectrique par la compagnie Price sur la rivière Shipshaw.
Démolition de l'église Saint-Dominique de Jonquière construite en 1876.
(18 mars 1912) Le village de Saint-Dominique-de-Jonquière devient ville et adopte le nom de Jonquière.
(24 juin 1912) Un incendie commencé dans l'hôtel Château-Saguenay se répand dans le quartier Est de Chicoutimi et détruit la Cathédrale, le Pensionnat du Bon-Pasteur et d'autres édifices religieux, le Séminaire et 104 maisons ; les dommages sont évalués à 2 millions $ dont la moitié seulement est payable par des assurances.
(12 août 1912) Constitution de la municipalité du village de Kénogami par détachement de celle du canton de Kénogami ; son territoire correspond à celui de la Kénogami Land Company.
(2 novembre 1912) Constitution de la municipalité du village de Rivière-du-Moulin.
(12 novembre 1912) Mise en exploitation d'une usine de papier de la Price Brothers au niveau de la chute à Bézy au confluent des rivières aux Sables et Saguenay à Kénogami.
1913
Municipalisation du pouvoir électrique de Price Brothers par la ville de Jonquière.
(5 janvier 1913) Érection canonique par détachement de celle de Saint-Dominique-de-Jonquière, nomination du premier curé résidant et ouverture des registres de la paroisse Sainte-Famille-de-Kénogami ; son territoire couvre une partie des cantons de Kénogami et Jonquière.
1914
Fondation du collège des Frères du Sacré-Coeur-fsc pour l'instruction des garçons de Jonquière.
1915
(25 décembre 1915) Inauguration de la nouvelle cathédrale de Chicoutimi.
1916
Fondation du couvent des Soeurs du Bon-Pasteur pour l'instruction des filles de Jonquière.
Fin des travaux de restauration de l'église Notre-Dame-de-Laterrière exécutés selon des plans de l'architecte Alfred Lamontagne de Chicoutimi.
1917
Ouverture d'un bureau de poste sous le nom de La Baie.
(4 décembre 1917) Érection canonique de la paroisse Saint-Édouard-de-Port-Alfred par détachement de celle de Saint-Alexis-de-la-Grande-Baie.
1918
Ouverture des registres de la paroisse Saint-Édouard-de-Port-Alfred.
Mise en exploitation de l'usine de pâtes chimiques de Port-Alfred par la Canada Power and Paper Co. (Abitibi-Bowater).
Fondation de l'École apostolique de Chicoutimi (cette institution était privée primaire et secondaire, pour filles et garçons en 2010).
(22 avril 1918) Constitution de la municipalité du village de Port-Alfred par détachement de celle de Grande-Baie.
1919
Le village de Port-Alfred devient ville.
(16 janvier 1919) Incendie de l'intérieur de la cathédrale de Chicoutimi.
1920
Établissement de la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame-du-Bon-Conseil-de-Chicoutimi-n.d.b.c.* à Kénogami. Le village de Kénogami devient ville.
(7 janvier 1920) Le village de Bagotville devient ville.
(14 février 1920) Constitution de la municipalité de la ville de Saguenay par la compagnie Price Brothers.
1921
Établissement de la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame-du-Bon-Conseil à Port-Alfred.
(Novembre 1921) Érection canonique de la paroisse Saint-Cyriac qui compte 900 paroissiens établis sur le bord du lac Kénogami.
(21 décembre 1921) Constitution de la municipalité du village de Laterrière par détachement de celle de la paroisse de Notre-Dame-de-Laterrière.
1922
Consécration d'une nouvelle cathédrale de Chicoutimi.
Établissement d'un premier service quotidien d'autobus entre La Baie, Chicoutimi et Jonquière.
Début de construction d'une usine hydro-électrique à L'Île-Maligne
1923
La population de la paroisse Notre-Dame-de-La-Terrière est de 1 250 âmes, celle de Sacré-Coeur-de-Jésus, 3 700, celle de Saint-Alexis-de-la-Grande-Baie, 2 600, celle de Saint-Alphonse-Liguori-de-Bagotville, 3 000, celle de Saint-Cyriac, 150, celle de Saint-Dominique-de-Jonquière, 6 200, celle de Saint-Édouard-de-Port-Alfred, 1 300, celle de Sainte-Famille-de-Kénogami, 3 725, celle de Sainte-Anne-du-Saguenay, 2 355,celle de Saint-François-Xavier de Chicoutimi, 8 317,
1924
La paroisse Saint-Cyriac est inondée à la suite de la construction de barrages de retention des eaux du lac Kénogami par la compagnie Alcan ; toutes les fermes des environs sont submergées et la plupart des familles doivent se disperser dans la région de Chicoutimi et dans celle du lac Saint-Jean.
(26 mars 1924) La Pulperie de Chicoutimi déclare faillite à la suite de faillites en chaîne de ses principaux clients.
(6 - 11 octobre 1924) Deux voitures (une Overland et une Willis Knight) font le trajet de 308 km entre Chicoutimi et Québec.
1925
Érection du barrage de Chute-Garneau. Début des travaux de construction de l'usine de l'Aluminum Company of America et de la ville d'Arvida.
Le chemin de fer de la Roberval and Saguenay Railway relie Arvida à Bagotville.
Érection canonique de la paroisse Sainte-Thérèse à Arvida.
1926
Fondation de la Commission du port de Chicoutimi.
Constitution de la cité d'Arvida.
L'usine de pâtes chimiques de Port-Alfred commence à fabriquer du papier journal.
(27 juillet 1926) Première coulée d'Aluminium à l'usine d'Arvida.
1927
La Compagnie électrique de Chicoutimi qui distribue l'énergie à Port-Alfred (La Baie), Saint-Alexis, Laterrière, Rivière-du-Moulin (Chicoutimi), Hébertville, Chambord et Saint-Prime passe aux mains de la Compagnie Électrique du Saguenay - Saguenay Power ; cette compagnie qui appartient à Julien-Édouard-Alfred Dubuc (3 500 actions privilégiées et 2 499 actions ordinaires) et à Duke-Price Power (3 500 actions privilégiées et 4 997 actions ordinaires) signe un contrat d'achat d'électricité avec la Duke-Price Power, et achète le réseau de la Lake St. John Light and Power entre Desbiens et Saint-Jérôme.
Érection canonique de la paroisse Notre-Dame-du-Bon-Conseil à Arvida.
Ouverture de l'Hôpital d'Arvida.
Construction de l'église Sainte-Thérèse à Arvida
(21 juin 1927) Fondation de la Caisse populaire de Jonquière.
(29 juin 1927) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Alexis-de-la-Grande-Baie.
(29 juin 1927) Fondation de la Caisse populaire de Saint-François-Xavier de Chicoutimi.
1928
Fondation de la mission Saint-Jean-Vianney.
(22 mars 1928) Constitution par loi spéciale de la municipalité de la ville de Racine.
1928-1929
La Compagnie Électrique du Saguenay - Saguenay Electric achète le moulin Langevin et son aménagement sur la rivière du Moulin, la Compagnie Hydraulique de Saint-Félicien, les réseaux de distribution d'Arvida, du rang Maltais, de la Compagnie Électrique du Nord, de Roberval, de Normandin, de la St. Jerome Power, de la Lake St. John Power and Paper à Dolbeau et de la Compagnie Électrique du Lac-Bouchette.
1929
Fermeture de la Pulperie de Chicoutimi.
L'église Notre-Dame de Laterrière reçoit un orgue de 20 jeux fabriqué par la maison Casavant de Saint-Hyacinthe.
1930
Construction du pont Sainte-Anne sur la rivière Saguenay entre Chicoutimi et Chicoutimi-Nord.
Ouverture des registres de la paroisse Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus à Arvida.
(15 avril 1930) Constitution de la municipalité de Shipshaw.
1931
Mise en marche des premières turbines de la centrale hydroélectrique de la Chute-à-Caron par l'Alcoa Power, filiale de l'Aluminum Company of America.
Début de construction de l'usine hydro-électrique de Shipshaw.
La population d'Arvida est de 1 790 personnes.
1932
(Début de mai 1932) Incendie d'un gigantesque amoncellement de billes de bois de l'usine de pâtes et papiers de Port-Alfred ; se consume pendant 12 jours.
1933
(9 novembre 1933) Fondation de la Caisse populaire de Port-Alfred.
1934
(9 décembre 1934) Fondation de la Caisse populaire de Laterrière.
1935
(30 août 1935) Nomination du premier curé résidant et érection canonique de la paroisse Saint-Jean-Vianney.
1936
Alcan construit à Jonquière son usine d'alumine Vaudreuil d'une capacité de 1,4 Million de tonnes/année.
(22 novembre 1936) Fondation de la Caisse populaire de Bagotville.
1937
Érection canonique de la paroisse Saint-Laurent à Jonquière.
1938
(26 janvier 1938) Fondation de la Caisse populaire de Sainte-Thérèse d'Arvida.
(8 juin 1938) Fondation de la Caisse populaire de Kénogami.
1939
La Saguenay Power acquiert toutes les actions de la Compagnie Électrique du Saguenay - Saguenay Electric ; Julien-Édouard-Alfred Dubuc démissonne comme président de la compagnie et est remplacé par McNeely Du Bose, directeur général de la Saguenay Power.
1941
Érection canonique de la paroisse Saint-Georges à Jonquière.
(Juillet 1941) Importante grève des 4 500 employés de l'Aluminum Company of Canada ; la Loi des mesures de guerre est invoquée et l'armée canadienne intervient pour y mettre fin.
(24 août 1941) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Jean-Vianney.
1942
Implantation de la base militaire et de l'aéroport de Bagotville.
Ouverture de l'Hôtel-Dieu Saint-Valier ; plans de Léonce Desgagné.
(2 juin 1942) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Léon de Chicoutimi.
1943
Érection canonique de la paroisse Saint-Jacques à Jonquière.
Mise en marche de l'Usine hydro-électrique de Shipshaw.
1944
Mise en exploitation d'une usine de pâtes et papiers à Port-Alfred.
(2 mai 1944) Fondation de la Caisse populaire de Sainte-Anne-de-Chicoutimi.
(8 janvier 1944) Regroupement des municipalité de Racine et d'Arvida sous le nom de cette dernière.
(18 juin 1944) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Laurent de Jonquière.
1945
(Janvier 1945) Fermeture de la base militaire de Bagotville ; 1 200 pilotes y ont été formés pour piloter des avions Harvard, Spitfire et Hawker Hurricane.
(18 février 1945) Incendie du quartier des affaires de Chicoutimi causant pour un million $ de dommages.
1946
Érection canonique de la paroisse Sainte-Marie-Médiatrice à Jonquière.
(25 janvier 1946) Incendie d'une grande partie des édifices du quartier commercial de Jonquière.
(24 mai 1946) Incendie d'une grande partie de l'ancienne municipalité de Rivière-du-Moulin.
1947
Érection canonique de la paroisse Sainte-Cécile (Kénogami).
(24 novembre 1947) Incendie de l'Académie Saint-Michel.
1948
Fondation de l'École de génie de Chicoutimi, qui enseigne la première année du cours reconnu par l'École polytechnique de Montréal.
1950
Érection canonique des paroisses Saint-Luc (Chicoutimi) et Saint-Nom-de-Jésus (Chicoutimi).
(16 juillet 1950) Inauguration par le premier ministre du Québec, Maurice Le Noblet Duplessis, du pont d'Arvida (154 m ou 504 pi de longueur sur la rivière Saguenay) dont la structure est en alliage d'aluminium.
(13 novembre 1950) Tragédie mortelle ; accident aérien; l'abbé J.-A. Provancher, curé de la paroisse Saint-Jacques à Arvida, est tué dans l'écrasement d'un avion sur le mont Obiou (France).
(4 novembre 1950) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Jean-Eudes.
1951
Érection canonique des paroisses du Christ-Roi (Chicoutimi), Saint-Antoine (Chicoutimi) et Saint-Joachim (Chicoutimi). Érection canonique de la paroisse Saint-Jean-Eudes à Jonquière.
Réouverture de la base militaire de Bagotville.
Laterrière est reliée à Chicoutimi par le boulevard Talbot.
1952
Constitution de la municipalité du village de Saint-Jean-Vianney.
(19 juillet 1952) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Antoine.
(22 juillet 1952) Le pilote Charles Stewart Buchanan est tué lors d'un accident aérien à Bagotville.
1953
Érection canonique des paroisses Notre-Dame-de-Fatima et Saint-Philippe à Jonquière.
Érection canonique de la paroisse Saint-Marc (Bagotville).
Annexion des municipalités de Saint-Alexis-de-la-Grande-Baie et de Grande-Baie par celle de Port-Alfred.
1954
Érection canonique des paroisses Saint-Isidore (Chicoutimi) et Saint-Paul-Apôtre (Chicoutimi-Nord). Constitution de la municipalité de Chicoutimi-Nord. La municipalité de Bagot-Partie-Nord-Ouest adopte le nom de Bagotville.
1955
Érection canonique des paroisses Saint-Albert-le-Grand et Saint-Mathias à Jonquière.
La ville de Jonquière devient cité.
(1 janvier 1955) Constitution de la municipalité de Saint-Jean-Eudes.
(11 juin 1955) Inauguration à Jonquière de l'Hôtel-Dieu Notre-Dame-de-l'Assomption par les soeurs augustines de la Miséricorde de Chicoutimi.
1956
Érection canonique de la paroisse Saint-Raphaël à Jonquière.
La population d'Arvida est de 12 919 personnes.
1957
Importante grève (4 mois) des 7 000 membres du Syndicat des travailleurs de l'aluminium (CTCC) employés par la compagnie Alcan à Arvida. Démolition du pont couvert sur la rivière aux Sables.
(11 mai 1957) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Georges de Jonquière.
1958
Constitution de la municipalité de Kénogami.
Inauguration du nouveau pont construit en béton et en acier sur la rivière aux Sables.
1960
Addition de la deuxième année à l'École de génie de Chicoutimi.
(3 mars 1960) Fondation de la Caisse populaire de Notre-Dame-du-Rosaire.
(17 septembre 1960) Fondation de la Caisse populaire de Sainte-Cécile-de-Kénogami.
1961
Érection canonique de la paroisse Sainte-Claire (Chicoutimi). La population de Bagotville est de 5 622 habitants.
1962
Construction d'une usine de papier à Jonquière.
(12 mai 1962) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Isidore. Fondation de la Caisse populaire de Saint-Marc.
(10 octobre 1962) Tragédie mortelle ; collision entre un avion de chasse des Forces armées canadiennes et un avion Viscount d'Air Canada à l'aéroport de Bagotville ; bilan : 2 morts et 5 blessés.
1963
(27 mai) Incendie de la vieille partie de l'Hôtel-Dieu de Chicoutimi.
1964
Érection canonique de la paroisse Notre-Dame-de-Grâce (Chicoutimi).
1965
Addition de la troisième année à l'École de génie de Chicoutimi.
1967
Fusion du Collège classique et de l'Institut de technologie.
Fondation du Cégep de Jonquière.
Fondation du Cégep de Chicoutimi.
Ouverture des registres de la paroisse Marie-Reine-du-Monde.
Fondation du Musée du Fjord par les scouts de la paroisse Saint-Alexis de Grande-Baie.
1969
Fondation de l'Université du Québec à Chicoutimi-UQAC.
Addition de la quatrième année à l'École de génie de Chicoutimi qui devient le Département des sciences pures et appliquées de l'Université du Québec à Chicoutimi-UQAC.
L'église Notre-Dame de Laterrière est classée monument historique par le gouvernement du Québec.
1970
(15 août 1970) La municipalité de Saint-Jean-Eudes est annexée par celle d'Arvida.
1971
La compagnie Alcan construit l'usine Novelis à Jonquière.
(4 mai 1971, 23 h 05) Tragédie mortelle ; coulée d'argile à Leda ; engloutissement d'une partie du village de Saint-Jean-Vianney lors d'une coulée rétrogressive de 7 millions de m3 d'argile dans la rivière Shipshaw jusqu'à la rivière Saguenay créant ainsi une déchirure de 317 m2 ; bilan : 31 morts et destructions de 42 des 70 maisons du village.
1972
(Octobre 1972) Ouverture du pont Dubuc entre Chicoutimi et Chicoutimi-Nord.
1973
Fondation du Lycée du Saguenay à Chicoutimi (cette institution était privée secondaire, pour filles et garçons en 2005).
(6 octobre 1973) Fusion des caisses populaires de Saint-Jean-Eudes et d'Arvida sous le nom de cette dernière.
1974
(26 janvier 1974) Fusion des caisses populaires de Sainte-Cécile-de-Kénogami et de Kénogami sous le nom de cette dernière.
1975
(1 janvier 1975) Regroupement des municipalités d'Arvida, de Kénogami, de Saint-Dominique-de-Jonquière et de Jonquière sous le nom de cette dernière.
(1 mars 1975) Fusion des caisses populaires de Saint-Isidore et de Saint-François-Xavier sous le nom de cette dernière.
1976
(1 janvier 1976) Regroupement des municipalités de Rivière-du-Moulin, Chicoutimi-Nord et Chicoutimi sous le nom de cette dernière.
Regroupement des municipalités de Bagotville (ville et paroisse), de Port-Alfred et de Grande-Baie sous le nom de La Baie.
1977
Début de la construction de l'usine de Grande-Baie de l'Aluminerie Alcan.
(9 juillet 1977) Annexion du reste du village de Saint-Jean-Vianney par la municipalité de Shipshaw.
1978
(12 août 1978) Fusion des caisses populaires de Saint-Antoine et de Chicoutimi sous le nom de cette dernière.
1980
(15 décembre 1980) Coulage du premier lingot d'aluminium à l'usine de Grande-Baie de l'Aluminerie Alcan.
1981
(15 septembre 1981) Inauguration officielle de l'usine de Grande-Baie de l'Aluminerie Alcan.
1982
Démolition de la gare de Jonquière.
1983
L'usine de papier construite à Jonquière en 1962 passe au Groupe Cascades.
(31 décembre 1983) Regroupement des municipalités de la paroisse Notre-Dame-de-Laterrière et du village de Laterrière sous le nom de cette dernière.
1986
La municipalité du canton de Kénogami adopte le nom de Lac-Kénogami.
1988
(1 mai 1988) Départ du dernier train reliant Chicoutimi via Chambord. Première représentation de la pièce La Fabuleuse histoire du royaume créée à l'occasion du 150e anniversaire de l'arrivée des premiers colons à La Baie.
1990
La population de Chicoutimi est de 61 083 habitants, celle de Jonquière, 58 467, La Baie, 20 753, Lac-Kénogami, 1 044, Laterrière, 4 154, Shipshaw, 2 803, et Tremblay, 3 292.
(30 août 1990) Le village de Laterrière devient ville.
(Décembre 1990) Mise en exploitation de l'usine de Laterrière de la compagnie Alcan.
1996 Voir Québec (province). Crises. Accidents, épidémies et incidents ayant causé 10 morts et plus.
(19 juillet 1996) Voir
(1er octobre 1996) Fusion des caisses populaires de Saint-Marc et de Bagotville sous le nom de Caisse populaires des Berges-de-la-Baie.
2000
La population de Chicoutimi est de 63 326 habitants, celle de Jonquière, 57 013, de La Baie, 20 890, de Lac-Kénogami, 1 499, de Laterrière, 5 107, de Shipshaw, 2 938, et de Tremblay, 3 903.
(1er janvier 2000) Fusillade dans un bar de la rue Racine à Chicoutimi ; bilan un mort et un blessé.
2001
Décret du gouvernement du Québec ordonnant le regroupement des municipalités de Chicoutimi, Jonquière, La Baie, Lac-Kénogami, Laterrière, Shipshaw et Tremblay sous le nom provisoire de Saguenay ; la population de la nouvelle ville est de 154 497 habitants.
(25 novembre 2001) Élection du premier maire et des premiers conseillers municipaux de la nouvelle municipalité de Saguenay ; Jean Tremblay est élu maire.
2002
(18 février 2002) Les municipalités de Chicoutimi, Jonquière, La Baie, Lac-Kénogami, Laterrière, Shipshaw et Tremblay cessent d'exister et sont remplacées par la nouvelle municipalité de la ville de Saguenay dont elles deviennent des secteurs.
2003
(14 décembre 2003) La compagnie Abitibi-Consolidated cesse, pour une période indéterminée, la production de papier à son usine du secteur Port-Alfred et annonce que l'une de ses 4 machines ne sera plus remise en marche ; cette décision entraîne la mise à pied de 640 employés dont plus de 500 de façon définitive.
2004
Les salariés du magasin Wal-Mart de Jonquière présentent une demande d'accréditation de leur syndicat.
(22 janvier 2004) La compagnie Alcan annonce la cessation des activités des cuves Södeberg et la disparition de 560 emplois à son aluminerie de Jonquière.
(1 novembre 2004) En raison de la détérioration du climat de travail, la compagnie Cascades décrète un lock-out de ses 112 travailleurs membres du syndicat CSN à l'usine de papier vierge Fjordcell de Jonquière ; le 3 mai 2005, une entente intervient avec le syndicat pour le redémarrage de la production.
2005
(Septembre 2005) Fusion des paroisses du Sacré-Coeur et Saint-Joachim.
(26 janvier 2005) La compagnie Abitibi-Consolidated annonce la fermeture définitive de son usine du secteur Port-Alfred (La Baie).
(9 février 2005) La compagnie Wal-Mart annonce la fermeture de son magasin de Jonquière en invoquant sa non-rentabilité ; ce magasin est le seul de ses établissement dont les employés sont syndiqués ; 192 salariés sont mis à pied en raison de cette fermeture ; le syndicat représentant ces derniers conteste la décision de Wall-Mart en invoquant que la seule raison de la fermeture est le fait que ses employés avaient décidé de se syndiquer.
(16 août 2005) Un avion CF-18 s'écrase à Bagotville ; le pilote s'en tire indemne.
2006
Deux citoyens de la municipalité, Christian Joncas et Alain Simoneau, plus tard appuyé par le Mouvement laïque québécois demandent au maire Jean Tremblay d'arrêter de réciter la prière avant les séances du conseil.
(9 mai 2006) La compagnie Alcan annonce la fermeture de son usine d'alumine (pour le marché de la céramique et du réfractaire) du secteur de Jonquière et la mise à pied des 85 salariés qui y travaillent.
(29 juin 2006) La compagnie Cascades annonce la suspension des opérations de son usine FjordCell du secteur de Jonquière et la mise à pied de ses 70 employés.
2007
(6 avril 2007) La boue rouge caustique qui résulte du processus de transformation de la bauxite (920 000 tonnes/année) est acheminée par tuyaux vers un bassin de décantation (7.4 acres) entouré de digues pour y être traitée et séchée ; ce jour là, une fissure dans le tuyau entraîne le déversement de 1 200 m3 de boue rouge caustique dans la rivière Saguenay entre Jonquière et Chicoutimi ; Alcan doit payer une amende de 185 000 $ pour cet incident.
(20 juillet 2007) Le ministre de la Défense nationale du Canada, Gordon O'Connor, annonce l'ajout d'une escadre expéditionnaire aérienne des Forces armées canadiennes à la base de Bagotville ; 550 militaires et une centaine d'employés civils additionnels y seront cantonnés.
2008
(Juillet 2008) Alain Simoneau, un contribuable athée qui assiste régulièrement aux séances du conseil de ville intente une action devant le Tribunal des droits de la personne pour atteinte de façon discriminatoire à sa liberté de conscience et de religion en débutant les séances du conseil par une prière et en exposant des objets religieux dans deux salles où se tiennent les assemblées.
(10 juillet 2008) Une tornade F1 (modérée) traverse Shipshaw.
(Août 2008) Une autre fissure entraîne le déversement de boue rouge caustique dans la rivière Saguenay ; il est de moindre importance que ce lui du 6 avril 2007 et la compagnie doit payer une amende de 60 800 $.
2009
La population de Saguenay est de 143 564 habitants.
(1 janvier 2009, peu avant minuit) Cathy Gauthier Lachance, 36 ans, appelle le Service de sécurité publique de la ville de Saguenay en réclamant de toute urgence l'intervention des policiers à sa résidence ; ceux-ci se rendent au 1412, rue du Portage, dans le quartier de Chicoutimi et y découvrent les cadavres de Marc Laliberté, 36 ans, ses enfants Joëlle Laliberté, 12 ans, Marc-Ange Laliberté, 7 ans et Louis-Philippe Laliberté, 4 ans, et Cathy Gauthier Lachance grièvement blessée ; les corps des 3 enfants ne portaient aucune trace visible de violence ; la famille, originaire de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean était revenu à Chicoutimi en provenance d'Amos en Abitibi en août 2008; le père était sans emploi ; le 3 janvier 2009, la police se dit convaincue que les décès sont le résultat d'un pacte de suicide intervenu entre les parents des enfants ; Cathy Gauthier Lachance est détenue à l'hôpital, puis est formellement accusée des meurtres prémédités de ses 3 enfants et d'assistance au suicide de son mari ; le couple éprouvait des difficultés financières ; Marc Laliberté s'était mis sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers en octobre 2008, son bilan présentant un passif de 84 350 $ contre un actif de 20 301 $.
(5 janvier 2009) Un incendie détruit un immeuble à logements du secteur La Baie ; Yvon Boily et Lyna Couturier perdent la vie au cours du sinistre.
(15 janvier 2009, vers 5 h 35) Un incendie détruit la résidence Belle Génération, une résidence pour personnes âgées située au 2064, rue Roussel, dans le secteur de Chicoutimi ; elle abritait 70 personnes âgées autonomes et semi-autonomes ; bilan : 4 morts, Madeleine Harvey, Lucienne Morin, Denise Perron, Rosaire Vachon.
(20 janvier 2009) Rio-Tinto-Alcan annonce la cessation de l'exploitation de son usine de Beauharnois (52 000 TM/A) et la mise à pied en juin 2009 des 220 employés de l'usine. La compagnie annonce également la réduction de 400 000 TM/A d'alumine à son usine Vaudreuil (1 600 000 TM/A) dans le secteur Jonquière de la ville de Saguenay et une demande de réduction des coûts par 18 M $ à l'usine de Shawinigan (84 000 TM/A).
(18 septembre 2009) L'arbitre Jean-Guy Ménard juge que Wal-Mart avait le droit de fermer son magasin de Jonquière, mais qu'elle a contrevenu à l'article 59 du Code du travail du Québec en mettant à pied ses 192 employés de son magasin de Jonquière en mai 2005 ; l'article 59 interdit à un employeur de modifier les conditions de travail de ses employés durant la négociation de la première convention collective ; selon l'arbitre, licencier les employés équivaut à modifier illégalement leurs conditions de travail ; Wal-Mart avait refusé de montrer son bilan afin d'expliquer les raisons motivant les mises à pied.
(11 octobre 2009) L'école le Roseau du secteur de Chicoutimi-Nord est détruite par un incendie d'origine criminelle.
(12 octobre 2009) Un début d'incendie dans l'École la Carrière du secteur de Chicoutimi est maîtrisé par les pompiers ; le feu aurait été délibérément allumé. Ce deuxième incendie au cours d'une période de 24 heures suit deux autres incendies suspects dans une ancienne clinique médicale et dans un entrepôt du secteur de Chicoutimi ; dans la nuit du 12 au 13 octobre, 6 incendies suspects sont allumés dans les secteurs de Chicoutimi dont l'école des Quatre-Vents, de Jonquière et de La Baie.
(15 octobre 2009) Dominique Gauthier, 27 ans, est appréhendé relativement aux 11 incendies allumés depuis le 9 octobre 2009 et devra répondre à 14 chefs d'accusation.
(25 octobre 2009, entre 4 h 17 et 4 h 35) Cinq automobiles sont la cible d'incendiaires sur les rues Delisle, Vimy, Riel et Pépin dans le secteur Chicoutimi-Nord.
(27 novembre 2009) La Cour suprême du Canada (6 juges sur 9) maintient les décisions des tribunaux inférieurs et affirme le droit de Wall-Mart de fermer son magasin de Jonquière en avril 2005.
2010
La population de Saguenay est de 145 132 habitants.
(25 février 2010) Rio-Tinto-Alcan annonce la reprise des activités de son Centre de produits cathodiques) à son usine d'électrolyse du secteur Arvida ; ces activités avaient été interrompues au printemps 2009.
(7 juillet 2010) Deux transformateurs de l'usine de Laterrière de Rio Tinto Alcan explosent ; en août, l'usine entame le démarrage progressif des machines de l'usine de Laterrière.
2011
(23 janvier 2011) L'avionneur français Cobalt de Toussus-le-Noble dans la région parisienne, annonce qu'il fabriquera l'appareil turbopropulsé Co50 (5 passagers) dans une usine située près de l'aéroport de Bagotville dès que les certifications nécessaires auront été obtenues des autorités compétentes, si la ville construit un hangar moderne à l'aéroport et si le gouvernement du Québec lui donne accès aux Crédits pour la recherche et développement.
(27 janvier 2011) La municipalité apprend qu'elle a été préférée à la ville de Laval pour être l'hôtesse des Jeux du Québec de 2013.
(12 février 2011) Le Tribunal des droits de la personne ordonne à la Ville de Saguenay et à son maire, Jean Tremblay, de cesser la récitation d'une prière lors de séances du conseil municipal et de retirer le crucifix et la statue du Sacré-Coeur des salles où se réunissent les membres du conseil municipal ; le Tribunal condamne aussi la Ville et le maire à verser 30 000 $ à Monsieur Simoneau pour dommages moraux et punitifs. Les frais payés jusque-là par les contribuables atteignent 60 000 $ ; le maire indique son intention d'en appeler de cette décision et invite ses concitoyens de l'aider à financer ses procédures judiciaires en créant le Fonds du procès pour la prière ; le 21 février, il avait amassé 50 000 $ de contributions volontaires venues de plusieurs endroits du Québec ; le 25 février, le fonds de défense du maire atteignait la somme de 100 000 $ ; le 10 mars, il atteignait 148 000 $.
(7 mars 2011) Le maire commence la réunion du conseil par la même prière, malgré la décision du Tribunal des droits de la personne.
2012
(11 avril 2012) La compagnie Novelis dont le siège social est situé à Atlanta, annonce la fermeture définitive de son usine du secteur Jonquière et la mise à pied de ses 160 employés.
2013
La population de Saguenay est de 146 381 habitants.
La Cour d'appel du Québec annule la décision du Tribunal des droits de la personne du 12 février 2011
(5 février 2013) Hydro-Québec annonce qu'elle suspend 6 projets de petites-centrales (centrale de La Chute de Sainte-Anne,centrale de la chute du Six Milles sur la Côte-Nord, centrale de la chute du quatre Milles sur la Côte-Nord, Centrale Saint-Gabriel à Québec, centrale de la Onzième Chute à Saguenay et centrale du barrage B de Manouane Sipi).
(9 décembre 2013, soirée) Le pont Dubuc qui relie les deux rives de la rivière Saguenay à Chicoutimi est mis hors d'usage par un incendie qui a éclaté sur un des pilliers.
(19 décembre 2013) Les travailleurs syndiqués à la CSN employés par Produits forestiers Résolu à Clermont, Kénogami, Grand-Mère et Alma refusent la réouverture leur convention collective en cours ; la demande de réouverture visait l'abolition d'une trentaine de postes et leur transfert à des sous-traitants.
(20 décembre 2013) Réouverture du pont Dubuc aux automobiles.
(24 décembre 2013) La circulation est complètement rétablie sur le pont Dubuc.
2014
Le 1er avril 2014, Un incendie ravage l'école primaire Sainte-Cécile dans le secteur Kénogami.
Le 29 juin 2012, le ministre de l'Environnement et de Parc Canada Peter Kent confirme que le secteur Arvidaa obtenu le statut de Lieu historique national du Canada
En juillet 2014, Hydro-Québec aménage un parc 175 d'éoliennes dans le parc des Laurentides près de Rivière-du-Moulin. ce parc d'une capacité de production de 350 Mw ; le 12 août 2014, une sous-station électrique sera reliée au réseau principal d'Hydro-Québec par une nouvelle ligne de transport d'électricité de 14 km.
Le 8 septembre 2014, confronté avec la décision du Gouvernement de retrancher 800 000 $ de son budget, le Conservatoire de musique et d'art dramatique du Québec recommande la fermeture des conservatoires de musique de Gatineau, Rimouski, Saguenay, Trois-Rivières et Val-d'Or. Le Conservatoire a un déficit de 14 millions $ qu'il a accumulé à partir de 2007 alors que son statut est passé de Direction du ministère à celui de société d'état.
Le 1er octobre 2014, Hélène David, la ministre de la Culture et des Communications du Québec, rejette la recommandation du Conservatoire de musique et d'art dramatique du Québec adoptée à la majorité des membres de son conseil d'administration de fermer les Conservatoires de musique de Gatineau, Rimouski, Saguenay, Trois-Rivières et Val-d'Or. Jean-Pierre Bastien, le président du Conservatoire de musique et d'art dramatique du Québec démissionne.
Le 7 octobre 2014, Nicolas Desjardins, le directeur général du Conservatoire de musique et d'art dramatique du Québec et Richard Chevalier, directeur des opérations du Conservatoire démissionnent.
Le 26 novembre 2014, l'Atelier d'usinage d'Arvida ferme ses portes et met à pied ses 50 employés, cette entreprise est spécialisée dans la fabrication de « pattes d'anodes» pour l'exploitation des cuves de technologie AP-18 en service dans les alumineries de Laterrière et La Baie de la société Rio Tinto Alcan.
Le 20 décembre 2014, Rio Tinto Alcan conclue une entente de principe avec le gouvernement du Québec qui lui permettra de prolonger la durée des activités de son centre d'électrolyse de Jonquière jusqu'en 2020 ; le gouvernement lui accorde un bloc d'électricité au tarif préférentiel ; en échange, Rio Tinto Alcan s'engage à vendre ses surplus d'énergie à Hydro-Québec au même prix qui lui est consenti par Québec.
Le 28 décembre 2014, l'ancienne scierie de rabotage, fermée en 2005, située à l'arrière de la Laiterie de La Baie, au 1093, rue Aimé-Gravel, est détruite par un incendie.
Le 25 mars 2015, la compagnie Niobec annonce qu'elle abandonne son projet d'expansion ce qui entraînera l'abolition de 70 postes.
Le 15 avril 2015, la Cour suprême du Canada ordonne de cesser la récitation d'une prière avant les séances du conseil municipal, mais ne se prononce pas spécifiquement sur la présence d'un crucifix et d'une statue du Sacré-Coeur dans les salles où se réunissent les membres du conseil municipal. La Cour écrit que l'État ne peut se livrer sciemment à une profession de foi ou agir de façon à adopter ou favoriser une perspective religieuse au détriment d'une autre. Ce que fait le maire Tremblay contrevient à l'obligation de neutralité qui incombe à l'État. Selon ce qu'écrit le juge Clément Gascon, l'atteinte discriminatoire envers monsieur Simoneau est étayée par la preuve retenue par le tribunal des droits de la personne. De son côté, le juge Louis Lebel précise que l'évolution de la société canadienne a engendré une conception de la neutralité suivant laquelle l'État ne doit pas s'ingérer dans le domaine de la religion et des croyances. L'État doit demeurer neutre à cet égard. Cette neutralité exige qu'il ne favorise ni ne défavorise aucune croyance, pas plus du reste que l'incroyance. Elle requiert de l'État qu'il s'abstienne de prendre position et évite ainsi d'adhérer à une croyance particulière.
Le 24 octobre 2015, le Bureau d'audience publiques en Environnement estime que le projet Ariane Phosphate situé à proximité du lac à Paul, à 200 km au nord de la ville de Saguenay «ne devrait être autorisé qu'à la suite d'une évaluation environnementale québécoise du projet de port à Sainte-Rose-du-Nord» qui permettra d'exporter chaque année 3 millions de tonnes de concentré d'apatite transportées dans des navires d'une capacité de 40 000 tonnes chargés à raison d'un navire tous les cinq jours en empruntant la rivière Saguenay et traversant le seul parc marin de la province. La coalition Québec Meilleure Mine estime «que la scission du projet Ariane Phosphate empêche de mesurer l'ensemble des impacts liés au projet». Le promoteur semble avoir tronqué le projet en vue d'en faciliter l'acceptation. En excluant toute analyse des impacts sur le milieu marin et les milieux riverains, on passe sous silence une grande partie des impacts reliés au projet. Cela crée un dangereux précédent». Le Bureau d'audience publique sur l'environnement conclut que «l'autorisation du projet minier Arianne Phosphate «devrait être conditionnelle à un examen environnemental public du projet de terminal maritime à Sainte-Rose-du-Nord, à la satisfaction du gouvernement du Québec, qui aurait alors toutes les informations nécessaires à sa prise de décision». Le porte parole d'Arianne Phosphate Jean-Sébastien David réplique que «le projet de port est de compétence fédérale et qu'il est d'ailleurs étudié par l'Agence canadienne d'évaluation environnementale.
Le 22 décembre 2015, le Gouvernement du Québec donne le feu vert à la réalisation du projet d'exploitation de la mine d'apatite (Phosphate) Ariane ; la Fondation Rivière affirme que cette décision lui semble prématurée et que les inquiétudes qu'elle avait formulées quant à l'impact environnemental du déversement des eaux usées et du transport terrestre du minerai jusqu'au port n'ont pas été éliminées ; la compagnie minière doit dès lors s'assurer d'un montage financier qui en assurera le développement. (The Gazette, 23 décembre 2015, page B5)
2016
Le 27 janvier 2016, vers 17 h 30, David Asselin jouait à des jeux vidéo avec deux amis dans son logement lorsque son voisin, Gilles Samson, 60 ans, cogne à sa porte pour se plaindre du bruit. Samson sort une cannette d'aérosol et envoye un jet au visage d'Asselin. En colère, Asselin pousse Samson à l'extérieur de son logement, puis lui assène une série de coups de poing et de coups de pied et lui assène des coups de bouteille à la tête au cours de l'altercation qui a duré 10 minutes, puis Asselin rentre dans son logement et dit à ses amis de ne pas en parler, mais que son voisin est mort ; les deux amis quittent le logement ; Asselin leur envoie un message texte disant que Samson était à l'hôpital ; les deux amis reviennent à la maison d'Asselin avec une autre personne et découvrent que Samson git toujours au sol, sans signe de vie. Asselin leur explique qu'il était sûrement mort, parce qu'il lui avait aussi donné des coups de couteau. Asselin avertit ses amis de se taire en disant «J'en ai déjà tué un. Ça ne me dérange pas d'en tuer trois autres». Le 28 octobre 2016, Asselin reconnaît sa culpabilité à l'accusation du meurtre non prémédité de Gilles Samson et il est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 15 ans de sa peine derrière les barreaux. L'autopsie de Samson révèle que les coups de couteau n'avaient pas été mortels, mais que les coups à la tête l'avaient été.
Le 17 mars 2016, Sandra Fortin est portée disparue. Le 19 mars 2016, le cadavre de Sandra Fortin, 52 ans, est découvert dans sa résidence du 260 rue Rimbaud dans le secteur Chicoutimi de Saguenay ; elle aurait été assassinée dans sa résidence du 1715 rue Laprairie à Saguenay, puis le cadavre aurait été transporté à l'endroit où il a été trouvé par la police ; la fille de la victime qui avait tenté en vain de retracer sa mère avait alerté la police ; de fil en aiguille, la police était arrivée à une résidence de la rue Rimbaud où elle avait rencontré le résident, un homme, 57 ans ; cet homme a été arrêté et accusé du meurtre de Sandra Fortin ; selon le Quotidien, le suspect et la victime se seraient fréquentés dans le passé.
Le 2 novembre 2016, Le Journal de Montréal rapporte que 4 patients de l'hôpital de Chicoutimi avaient mis fin à leurs jours en un an après avoir lancé des appels à l'aide et consulté des spécialistes de l'établissement.
En novembre 2016, le quartier Arvida est classé site patrimonial par le ministère de la Culture et des communications du Québec.
2019
Le 27 novembre 2019, la ville de Saguenay annonce que la bibliothèque de La Baie sera aménagée dans l'église Saint-Édouard fermée depuis 2006 ; l'investissement est de l'ordre de 10 à 11 millions $ en utilisant les infrastructures actuelles du bâtiment qui seront amenés à la fine pointe de la technologie ; les coûts seront répartis entre les citoyens, le Ministère de la Culture et des Communications et la ville de Saguenay.

Saguenayens cités dans La Mémoire du Québec -

Roland Angers (Jonquière),
Jean-Paul Aubin (Chicoutimi),

Guy Bélanger (Chicoutimi),
Andrée Bergeron (La Baie),
Pierre Bergeron (Jonquière),
Rodolphe Bilodeau (Jonquière),
Frédéric Blackburn (Chicoutimi),
Gaston Blackburn (Chicoutimi),
Jean-Pierre Blackburn (Jonquière),
Aline Boily Saint-Amand (Kénogami),
Armand Boily (Chicoutimi),
Eudore Boivin (Bagotville),
Roch Boivin (Chicoutimi),
Gérard Bouchard (Jonquière),
René Boudreault (Jonquière),
Jocelyne Bujold Girard (Jonquière),

Michael Cain (Chicoutimi),

Gustave Delisle (Chicoutimi),
Francis Dufour (Jonquière),
Yves Duhaime (Chicoutimi),
Suzanne Duplessis (Chicoutimi),

Louis-Charles Fournier (Chicoutimi),

Joseph-David Gagné (Bagotville),
Jules-Arthur Gagné (Chicoutimi),
Christiane Gagnon (Chicoutimi),
Claude Gagnon (Jonquière),
Paul-Edmond Gagnon (La Baie),
Fernand Girard (Lac-Kénogami),
Joseph-Arthur Gaudrault (Laterrière),
William-Pierre Grant (Chicoutimi),
Joseph-Dominique Guay (Chicoutimi),
Michel Guimond (Chicoutimi),

André Harvey (Chicoutimi),
André Harvey (Jonquière),
Gérald Harvey (Jonquière),
Ghislain Harvey (Bagotville),
Pierre Harvey (Chicoutimi),

Louis-René Lagacé (Jonquière),
Bernard Lamarre (Chicoutimi),
Louise Lamarre Proulx (Jonquière),
Daniel Langlois (Jonquière),
Arthur Larouche (Chicoutimi),
Jean-Claude Larouche (Chicoutimi),
Henri LeMay (Chicoutimi),
Pierre Letarte (Chicoutimi),

Pierre A. Michaud (Port-Alfred),
Gérard-Raymond Morin (La Baie),

Jean Pelletier (Chicoutimi),
Alphonse Piché (Chicoutimi),
Candide Pineault (Chicoutimi),
Damase Potvin (Bagotville),

Pierre Reid (Jonquière),
Alphonse Riverin (Chicoutimi),

Edmond Simard (Chicoutimi),
Jean Simard (Chicoutimi),
Jean-Charles Simard (Bagotville),
Charles Sirois (Chicoutimi),

Marcel Tardif (Jonquière),
Charles-Henri Tremblay (Jonquière),
Gilles Tremblay (Jonquière),
Guy Tremblay (Jonquière),
Leonard David S. Tremblay (Chicoutimi),
Lucien Tremblay (Chicoutimi),
Maurice Tremblay (Jonquière),
Thomas-Louis Tremblay (Chicoutimi),
William Tremblay (Chicoutimi),

Claude Vaillancourt (Chicoutimi),
Marc Vanasse (Chicoutimi),
Georges Vézina (Chicoutimi).

Économie et attraits touristiques :

Aluminerie Alcan d'Arvida (1925) ; la plus grande aluminerie du monde à l'époque de sa mise en exploitation.
Ancien bureau de poste de Chicoutimi (1905) ; style second Empire.
Atelier Victor Dallaire ; peintre et sculpteur ; 1511, boulevard de la Grande-Baie Sud ; victordallaire.com
Bureau et magasin des Price (vers 1870) ; 110-114, rue Price Ouest, Chicoutimi ; construit par les enfants de William Price pour servir de siège social de l'entreprise familiale ; reconnus monuments historiques en 1982.
Cathédrale Saint-François-Xavier (1921-1922) ; 514, rue Racine, Chicoutimi ; plans de Alfred Lamontagne ; orgue Casavant (1915).
Centrale hydroélectrique de Shipshaw (1943) ; 1471, route du Pont, Jonquière ; style art-déco ; la plus importante des centrales hydroélectriques de la compagnie Alcan au Saguenay-Lac-Saint-Jean .
Centre de plein air Bec-Scie ; à 3 km du secteur La Baie ; sentiers pédestres (40 km) ; piste de ski de fond (75 km) ; piste de vélo de montagne (9 km) ; la faune aviaire comprend 30 espèces d'oiseaux dont le bec-scie, le harle couronné, la buse à queue rousse, le grand pic, le grand héron.
Centre d'histoire William-Price ; 1994, rue Price, Jonquière ; logé dans l'ancienne église anglicane St. James construite à Jonquière en 1912 ; meubles ayant appartenu à William Price.
Centre historique des Soeurs du Bon-Conseil de Chicoutimi ; 700, rue Racine Est, Chicoutimi.
Centre national d'exposition ; 4160, rue du Vieux-Pont, sur le mont Jacob à Jonquière ; sentiers pédestres (1,5 km).
Chapelle du cénacle des Servantes du Très-Saint-Sacrement (1909) ; Chicoutimi.
Couvent des Soeurs antoniennes de Marie-Reine-du-Clergé (1914) ; 582, rue Jacques-Cartier Est, Chicoutimi ; cédé à la ville de Chicoutimi en 1978 ; reconnu monument historique en 1978.
Économusée Savonnerie Olivier Saguenay ; 3291, boulevard de la Grande-Baie Sud, La Baie.
Économusée Verrerie d'art Touverre ; 3205, boulevard de la Grande-Baie Sud, La Baie.
Église du Christ-Roi (Chicoutimi, plans d'Armand Gravel, 1955) ; orgue Casavant.
Église du Sacré-Coeur (Chicoutimi, gothique, 1904-1905) ; restauration et décoration (1928) ; orgue Casavant opus 1602 (2 148 tuyaux, 1966).
Église Notre-Dame (1865) ; rue Notre-Dame, Laterrière ; style néoclassique ; clocher (1875) ; plans de J.-Félix Langlais ; dans le choeur, trois tableaux d'Édouard Martineau : Immaculée Conception, Seconde visite de Marie à sainte Élisabeth et Éducation de la Vierge), et une peinture de Charles Gill, La Pietà, acquise en 1905 ; orgue Casavant (1929) ; classée monument historique en 1969.
Église Notre-Dame-de-Fatima (1963) ; 3635, rue Notre-Dame, Jonquière ; plans des architectes Paul-Marie Côté et Léonce Gagné ; verrières de Louis Barbeau.
Église Saint-Alexis (1955) ; orgue Casavant (1955).
Église Saint-Alphonse-de-Liguori (1860-1862) ; 290, rue de la Fabrique, La Baie ; plans de J.-Félix Langlais ; orgue Casavant (1927) la plus ancienne église de toute la région du Saguenay.
Église Saint-Antoine (Chicoutimi, 1956) ; orgue Casavant.
Église Saint-Dominique (1912) ; 2551, rue Saint-Dominique, Jonquière ; plans de René Lemay ; en façade, 5 statues oeuvres du sculpteur Louis Jobin ; orgue Casavant (1914).
Église Saint-Édouard ; (Port-Alfred, 1928)
Église Sainte-Cécile ; orgue Casavant (Jonquière, 1952).
Église Sainte-Famille ; Jonquière ; orgue Casavant (1952).
Église Sainte-Thèrèse-de-l'Enfant-Jésus ; 1802, rue Wohler, Arvida (1927-1928) ; vitraux de Guido Nincheri ; portes de bronze de Albert Giles.
Église Saint-Joachim ; orgue Casavant (Chicoutimi, 1961) ; En février 2020, Louis Moisan, le propriétaire de l'église annonce que vu l'état de décrépitude avancée de l'église, il procédera à la démolition de l'église Saint-Joachim fermée au culte depuis des années ; l'église avait été occupée par des squatteurs pendant certains temps.
Église Saint-Laurent ; orgue Casavant (Jonquière, 1963).
Église Saint-Marc (1955) ; 260, rue Sirois, La Baie ; plans de Paul-Marie Côté.
Gare du chemin de fer Roberval-Saguenay (La Baie).
Maison-musée du peintre Arthur Villeneuve ; (Chicoutimi) ; ses murs-fresques illustrent de façon naïve l'histoire régionale (transportée en 1994 dans le bâtiment de l'ancienne Pulperie de Chicoutimi.
Monument aux pionniers (La Baie, 1924) près du presbytère de Saint-Alexis.
Moulin à grain du Père-Honorat (1863) ; 741, rue du Père-Honorat, Laterrière ; construit en pierres par Jules Gauthier acquéreur de la terre et du moulin à scie abandonnés par le père Honorat en 1849 ; classé monument historique en 1973.
Musée de la Défense aérienne de Bagotville ; visite des installations de la 3e Escadre ; plusieurs avions en montre dans le parc commémoratif.
Musée du Fjord ; 3346, boulevard de la Grande-Baie Sud ; histoire de la ville de La Baie et de la colonisation de la région du fjord du Saguenay et de l'estuaire du Saint-Laurent ; explique le milieu marin et terrestre du fjord et la culture régionale ; muséedufjord.com
Parc de la Rivière-du-Moulin ; au centre de Chicoutimi ; sentiers pédestres et cyclable (20 km) ; la faune aviaire comprend le grand picla gélinotte huppée, la paruline ; la faune comprend le cerf de Virginie, le lièvre d'Amérique et le vison d'Amérique.
Parc urbain de la Rivière-aux-Sables ; 2230, rue de la Rivière-aux-Sables à Jonquière ; sentiers pédestres (4 km).
Passe migratoire et observatoire à saumons ; Rivière-à-Mars ; 3232, chemin Saint-Louis, La Baie.
Pêche blanche (hiver) dans la baie
Petite Maison Blanche (1900) ; 240, rue Bossé, Chicoutimi ; cette maison a résisté alors que tout dégringolait aux alentours lors d'orages dévastateurs les 19 et 20 juillet 1996 ; voir Québec (province). Crises. Inondations ; en juillet 2005, un musée y a été inauguré pour rappeler l'histoire de la maison, décrire ses caractéristiques et son environnement ancien et actuel et raconter les événements qui l'ont rendue célèbre.
Pont d'Arvida (1948-1950) ; 150 m de longueur sur la rivière Saguenay ; structure construite en aluminium.
Poste de traite de Chicoutimi ; entre le boulevard Saguenay et la rue Price ; site archéologique.
Presbytère Laterrière (1869) ; rénové en 1925 ; classé monument historique en 1969.
Presbytère Saint-Alexis (1880).
Pulperie de Chicoutimi (1897) ; 300, rue Dubuc ; vestiges du premier moulin ainsi que les bâtiments et installations construits en 1899, 1903 et 1905 qui ont contribué à faire de cette compagnie le plus important fabricant de pâte mécanique du Canada en 1910 ; classée site historique en 1984.
Sentier régional du lac Kénogami ; à 3 km du secteur La Baie ; relie Hébertville et Laterrière ; sentier vers le mont Lac-Vert (10 km) ; sentier sur la rive sud du lac Kénogami (45 km) ; piste de vélo de montagne (16 km) ; la faune comprend le cerf de virginie, le castor du Canada et l'ours noir.

  • Accueil :


Secteur Chicoutimi -

Auberge des Battures ; 6295, boulevard de la Grande Baie. Hôtel Le Montagnais ; 1080, boulevard Talbot.
Hôtel Chicoutimi ; 460, rue Racine Est.
Hôtel Confort Inn Chicoutimi ; 1595, boulevard Talbot.
Hôtel du Fjord ; 241, rue Morin. Hôtel La Saguenéenne ; 250, rue des Saguenéens, Chicoutimi.
Motel Panoramique ; 1303, boulevard Saguenay Ouest.
Hôtel Holiday Inn Saguenay ; 2675, boulevard du Royaume (entre Jonquière et Chicoutimi).

Secteur Jonquière -

Hôtellerie Cepal Villégiature ; 3350, rue Saint-Dominique.
Motel Princesse, 2166, des Étudiants.

Secteur La Baie -

Auberge de la Grande-Baie ; 4715, boulevard Grande-Baie.
Auberge des Battures ; 6295, boulevard Grande-Baie Sud.
Auberge Le Parasol ; 1287, boulevard Saguenay Est.
Auberge des 21 et Centre de santé ; 621, rue Mars ; aubergedes21.com
Gîte des treize lunes ; 221, sentier David-Gauthier
La Grange aux Hiboux ; 521, rue Mars ; lagrangeauxhiboux.com
Le Lorriann, 464, boulevard de la Grande-Baie Sud ; lelorriann.com
Hôtel des Gouverneurs.

  • Sports :


Pêche blanche (morue, sébaste, turbot, éperlan, plie et autres poissons de mer).

  • Services :


Aéroport des Forces armées canadiennes (Bagotville).
Aéroport fédéral (Bagotville).
Cégep de Chicoutimi (public, préuniversitaire et technique).
Cégep de Jonquière (public, préuniversitaire et technique).
Centre hospitalier de Jonquière (300 lits).
Chef-lieu du district judiciaire de Chicoutimi.
Conservatoire de Musique de Chicoutimi.
Croisières en Nouvelle-France ; Quai Lepage, rue Mars (La Baie).
Hôpital de la Baie-des-Ha!-Ha! (La Baie, 102 lits).
Hôpital de Chicoutimi (620 lits).
Hôtel-Dieu Saint-Valier ; plans de Léonce Desgagné (Chicoutimi).
Institut Roland-Saucier (Chicoutimi, hôpital de 98 lits).
Marina (Chicoutimi). Prison provinciale (Chicoutimi).

Écologie :

Passe migratoire et observatoire à saumons de la rivière à Mars.

  • Économie :


75% des 3 000 entreprises du territoire oeuvrent dans le secteur des services et des commerces.
Domaine Laterrière ; élevage de chevaux de race au Domaine Laterrière.
Papeterie Abitibi-Consolidated de La Baie.
Papeterie Cascade de Jonquière.
Papeterie Kénogami de la compagnie Price Brothers (Abitibi-Consolidated ).
Port de mer (La Baie).
Recherches spécialisées : Centre de Haute technologie, Groupe d'application des technologies de l'aluminium, Centre de production automatisée, Département d'Art et Technologie du Cégep de Jonquière, Centre national de recherche du Canada, Centre de recherche industrielle du Québec et Centre de recherche et développement Arvida de la compagnie Alcan International.
Usine d'Arvida de l'Aluminerie Alcan (Jonquière, 232 000 tonnes par année).
Usine Grande-Baie de l'Aluminerie Alcan (La Baie, 180 000 tonnes par année).
Usine Laterrière de l'Aluminerie Alcan (204 000 tonnes par année)
Mine d'apatite ou phosphate ; projet Lac-à-Paul (Ressources d'Ariane)

  • Services :


Pont de la Route Madoc construit en 1942 ; circulation quotidienne : 1 670 véhicules dont 7 % de camions.

  • Toponymie :


Arvida est un composé des premières syllabes des prénoms et nom d'Arthur Vining Davis, président de l'Aluminum Company of Canada à l'époque de la fondation de la ville d'Arvida.
Bagotville rappelle le souvenir de Charles Bagot, gouverneur général de l'Amérique du Nord britannique (1842-1843).
Chicoutimi viendrait, selon certains, du mot amérindien eshko-timiou signifiant «jusqu'où c'est profond» ; c'est à cet endroit, en effet, que la série de 7 portages commençait pour qui, venant du Saint-Laurent, voulait se rendre au lac Saint-Jean en canot ; selon d'autres (dont le père Babel), le nom viendrait de l'expression tcheko timi! signifiant «enfin, c'est profond !» utilisée par les Amérindiens descendant vers Tadoussac ; selon d'autres, dont le père Joseph-Étienne Guignard, Chicoutimi serait la graphie française du cri chekotimiw composé de cheko signifiant «engouffre», et timiw signifiant «profond», le tout signifiant «c'est profond parce que ça engouffre».
Jonquière (originellement appelée Rivière-au-Sable) rappelle le souvenir de Jacques-Pierre de Taffanel de la Jonquière.
Kénogami est un mot amérindien signifiant «lac en long». Voir Kénogami (lac),
La Baie réfère à la baie des Ha! Ha! qui se prolonge à l'intérieur de cette ancienne municipalité.
Laterrière (autrefois appelée Grand-Brûlé à cause de l'incendie de 1846 qui détruisit les habitations et les forêts de la région) rappelle le souvenir de Marc-Pascal de Sales Laterrière.
Port-Alfred rappelle le souvenir de Julien-Édouard-Alfred Dubuc, directeur de la pulperie de Chicoutimi et principal promoteur du chemin de fer servant au transport de la pulpe entre Chicoutimi et la baie des Ha! Ha!.
Saguenay, nom donné à la rivière par Jacques Cartier, le découvreur du Canada, serait la transformation française de saganipi, mot amérindien signifiant «eau qui sort» ou «d'où l'eau sort» ; selon certains, Saguenay serait la transformation de sakini composé de saki signifiant «embouchure» et ni signifiant «son», le tout signifiant «son embouchure».
Saint-Alexis rappelle le souvenir d'Alexis Simard, l'un des pionniers dont la maison servait de chapelle avant la construction de l'église ; rappelle également le souvenir d'Alexis Tremblay dit Picoté, chef du groupe de colons venus s'y installer en 1838.
Saint-Cyriac rappelle le souvenir de l'un des premiers colons de la paroisse Saint-Cyriac.
Saint-Dominique rappelle le souvenir de Mgr Dominique Racine, premier évêque de Chicoutimi (1878-1888).
Saint-Édouard rappelle l'un des prénoms de Julien-Édouard-Alfred Dubuc.
Saint-François-Xavier rappelle que les jésuites furent les premiers desservants de la paroisse, saint François Xavier étant l'un des premiers compagnons d'Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus (jésuites).
Shipshaw emprunté à la rivière Shipshaw, est un mot montagnais signifiant «rivière enfermée» ; l'endroit a été appelé Terres-Rompues lorsqu'un poste de traite dépendant de celui de Chicoutimi y était établi.
Tremblay rappelle le souvenir de huit des premiers colons de cette ancienne municipalité qui se nommaient Tremblay ; rappelle aussi le souvenir d'Alexis Tremblay dit Picoté, qui est à l'origine de la colonisation de la région du Saguenay.

  • Repères géographiques :


Sur le versant gauche du bassin du Saint-Laurent.
Sur la rivière Saguenay.
Diocèse de Chicoutimi (siège social).
Municipalité régionale de comté du Fjord-du-Saguenay (siège social, Chicoutimi).
Région touristique du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

  • Accès : Route 170 via Route 138, Route 175 ou Route 372.

Carte 15.

Carte 15 sur Google Maps

Carte 15 sur Google Maps

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  • Bibliographie :


Chicoutimi. Poste de traite - 1676-1856 (Lorenzo Angers, Les éditions Leméac Inc., 1971).
Les Monuments chronologiques de Laterrière. (Collection Les retrouvailles numéro 5. Ministère des Affaires culturelles du Québec, 1978).
Arvida (recueil d'histoires, Samuel Archibald, Le Quartanier, 2011)
Canada. Ses villes et ses villages (Vol I ; Amédée Blouin (polycopie par l'auteur, 1969)
Rappelle-toi Arvida (Sophie Torris, 28 pages, Illustrations par Natalie Birecki, tirage de 250 exemplaires pour la municipalité, novembre 2019)

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