Sorel-Tracy (municipalité de ville)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

[1]Superficie - 56,61 km2.

  • Gentilé - Sorelois, oise ; Soreller (anglais). Tracien, ienne.


  • Éphémérides -


1609-1610
Samuel de Champlain s'arrête à cet endroit avant de remonter la rivière des Iroquois (Richelieu) jusqu'au lac qui portera son nom.
1642
(20 août -Wiki) Le père Anne De Nouë bénit le fortin appelé Richelieu construit par le gouverneur Montmagny et y célèbre la première messe à l'embouchure de la rivière des Iroquois qu'on rebaptise Richelieu ; des historiens situent la fondation de Sorel à cette date, ce qui en fait la quatrième municipalité du Québec par son ancienneté. (Date modifiée après consultation de Wikipedia le 23 mai 2012)
1647
(Février 1647) Les Iroquois incendient le fort Richelieu abandonné par les Français.
1648-1652 Les Iroquois anéantissent la nation huronne.
1649 Le fort Richelieu est abandonné par les Français, puis tombe en ruines.
1665
(Octobre 1665) Reconstruction du fort Richelieu par Pierre de Saurel, capitaine au Régiment de Carignan-Salières commandé par Prouville de Tracy ; cette date est aussi retenue par des historiens comme étant celle de la fondation de l'agglomération.
(Hiver 1665-1666) Pierre de Saurel passe l'hiver dans son fort.
(Juillet 1666) Pierre de Saurel assume le commandement d'une expédition de 200 Français et 100 amérindiens contre un village mohawk qui avaient tué ou fait prisonniers 7 Français ;
1668 (10 octobre 1668) Pierre de Saurel épouse Catherine Legardeur, la fille de Charles Legardeur de Tilly et de Geneviève Juchereau de Maur ; puis construit une maison familiale et un moulin au confluent de la rivière Richelieu et du fleuve -Laurent ; Jacques Joubert est le premier meunier de la seigneurie.
33 soldats du régiment de Carignan décident de s'établir dans la seigneurie de Saurel.

Adhémar dit Saint-Martin, Antoine, soldat de la compagnie de Saurel qui deviendra notaire
Allard, Julien, soldat de la compagnie de Saurel
Badaillac dit La Plante, Louis, soldat de la compagnie de Laubia ou de Pierre Salvail de Tremont
Béthune dit Lataille, Antoine soldat de la compagnie de Saurel
Chaudillon, Antoine chirurgien de la compagnie de Saurel
Coignac dit La Jeunesse, Claude, soldat de la compagnie de Saurel
Couturier dit Labonté, Gilles, soldat de la compagnie de Saurel
Darbois dit la Fleur, Jean, sergent de la compagnie de Saurel
De Niger dit Sansoucy, Bernard, soldat de la compagnie Laubia ou de Pierre Salvail de Trémont
Dominique, Jean, soldat de la compagnie de Saurel
Donet Le Dragon, Donet, soldat de la compagnie de Saurel
Dufresne, soldat de la compagnie de Saurel
Du Vemis, soldat de la compagnie de Saurel
Énaud, dit Canada, Pierre, soldat de la compagnie de Saurel
Francoeur dit Brûlé, Antoine, soldat de la compagnie de Laubia ou de Pierre Salvail de Trémont
Gibaud dit Poitevin, Gabriel, soldat de la compagnie de Saurel
Guillet dit Saint-Mars, Jean, soldat de la compagnie de Pierre Salvail de Tremont
La Rose, soldat de la compagnie de Saurel
Laurent dit Champagne, Christophe, soldat de la compagnie de Saurel
Le Breton dit l'Ardoise, Guillaume, soldat de la compagnie de Saurel
La Chesnaye, soldat de la compagnie de Saurel
Letendre, Pierre, soldat de la compagnie de Saurel
Le Vannois dit La Violette, Jean, soldat de la compagnie de Saurel
Lozeau, Pierre soldat de la compagnie de Saurel
Moreau dit Laporte, Marin, soldat de la compagnie de Saurel
Noyé, Nicolas, soldat de la compagnie de Saurel
Olivier, Jean, soldat de la compagnie de Saurel
Pastourel dit La Franchise, Claude, soldat de la compagnie de Saurel
Pâtissier, Jean, soldat de la compagnie de Saurel
Piette dit Trempe la Crouste, Jean, soldat de la compagnie de Saurel
Pion, Nicolas, soldat de la compagnie de Saurel
Raimbault, Étienne, soldat de la compagnie de Tremont ou de Laubia ou de Pierre Salvail de Trémont
Robin dit La Pointe, Jean, soldat de la compagnie de Saurel
Saint-André, soldat de la compagnie de Saurel
Salois dit Saluart, Claude, soldat de la compagnie de Saurel
Vallet, Pierre, soldat de la compagnie de Saurel
Vanet dit le Parisien, , Charles, soldat de la compagnie de Laubia ou de Pierre Salvail de Trémont
Villoing dit L'Espérance, soldat de la compagnie de Saurel

(Histoire de Sorel, Abbé A. Couillard Després, imprimerie des Sourds-Muets,Montréal, 1926) :

1669
Pierre de Saurel reçoit de France un cheval, des bovins et des ovins.
1672
Construction de la première église Saint-Pierre en bois équarri par le charpenter Jean Vanet.
(29 octobre 1672)
Concession d'une seigneurie (2 1/2 lieues de front sur le fleuve Saint-Laurent dont 1 1/2 lieues en amont et 1 lieue en aval de l'embouchure de la rivière Richelieu x 2 lieues de profondeur et comprenantl, l'île Madame, l'île Saint-Ignace, l'île Ronde et l'île de Grâce et autres îles) par l'intendant Talon à Pierre de Saurel qui la nomme Saurel ; traversée par la rivière Pot-au-Beurre, la seigneurie est bornée par celle de Saint-Ours au sud-ouest et celle de Yamaska au nord-est.
1673 (16 mars 1673)
Concession d'un lot (4 x 40 arpents) à André Poutré dit Lavigne.
Concession d'un lot (3 x 40 arpents) à Pierre Letendre dit Laliberté.
Concession d'un lot (2 x 40 arpents) Jacques Joubert.
1675
Ouverture des registres de la paroisse Saint-Pierre-de-Sorel, la plus ancienne paroisse du diocèse de Saint-Hyacinthe.
1676
Concession d'un lot (2 x 40 arpents) ayant front sur la rivière Richelieu à Nicolas Pion dit Lafontaine.
Concession d'un lot (2 x 40 arpents) ayant front sur la rivière Richelieu à Jean Casavan dit Ladébauche.
Concession d'un lot (2 x 40 arpents) ayant front sur la rivière Richelieu à Gilles Danjou.
Concession d'un lot (2 x 40 arpents) ayant front sur la rivière Richelieu à Jean Tourmente.
Concession d'un lot (1 x 40 arpents) ayant front sur la rivière Richelieu à Jean Piet dit Trempe.

Vers1680, François Bibault et son épouse Louise Esnard s'établissen à Sorel.
1681
La population de la seigneurie atteint 118 habitants (61 hommes et 57 femmes) dont :

Adhémar, Antoine, notaire
Augrand, dit Lapierre, Pierre, 47 ans, son épouse, Marguerite Andrieu ou Andrieux, 27 ans, et leurs enfants Jeanne, Pierre, Anne et Louise. Augrand décédera à Québec en 1713 (23 mai 1713)
Badaillac dit Laplante, Louis, 37 ans, son épouse, Catherine Lalore, 24 ans, et leurs enfants Catherine, Marie, Anne et Louis ; 8 arpents en valeur,
Boutrou, François, 50 ans
Brouillet ou Bruillet dit Laviolette, Michel, 36 ans, son épouse, Marie Dubois et leurs enfants Bernard, Jean, Gilles, Pierre et Marie)
Cassel, Pierre, serviteur, 39 ans ; engagé comme charpentier par la seigneuresse de Saurel,
Cassenavre, Jean, 37 ans
Caron ou Carron, Jean, 30 ans, taillandier (fabriquant d'outils) épouse Françoise Feuilleton, 35 ans ; s'établira à Champlain
Chaudillon, Antoine, 38 ans, chirurgien, son épouse Marie Boucher ; leurs enfants sont Charlotte, Marie, Catherine, Antoine et Claude,
Courtois, Pierre 32 ans,.
Couturier dit Labonté, Gilles, 39 ans, cordonnier, son épouse Élizabeth de Teragon et leurs enfants Pierre, Jean, et Gilles ;p0ssèd3 une terre de 10 arpents en valeur
Dardois, Jean, 60 ans, et sa femme Marie Harbaude
De l'Isle, Jean, 49 ans ; son épouse Marguerite Lafleur.
Digore, Dignant ou Digard, Zacharie, 39 ans, boulanger
Garnier ou Grenier, Jean, 49 ans, son épouse Françoise Feuilleteau ou Feuilleton, 35 ans, et leurs enfants Anne, Catherine et Marie ; Jean Garnier est originaire de La Rochelle ; 12 arpents en valeur
Guillet dit Saint-Mars, Jean, 40 ans ; soldat du régiment de Carignan
Hus, (ou Hué) Paul, 38 ans ; son épouse Jeanne Baillargeon et leurs enfants Louis, Antoine, Marc, Jean-Baptiste, Jean, Pierre et Jeanne
Lamy, Joseph-Isaac, 41 ans, tanneur, son épouse Marie Fontaine et leurs enfants, Marie, Noël, Jeanne, Catherine et Claude,
Lavallée, Jean, 29 ans, son épouse, Marguerite Duson ou Dusson, 26 ans, et leurs enfants Anne, Jean, Françoise, Noël et Catherine
Lavanois ou Le Vannois dit Laviolette, Jean, 54 ans, poudrier, son épouse Charlotte de La Ruc, 45 ans ; soldat de la Compagnie de Saurel du Régiment de Carignan.
Legari ou Légaré, Nicolas, 27 ans,; serviteur au manoir de Sorel ; il ira plus tard s'établir à Château-Richer (Québec) où il possédera une terre de 14 arpents en 1681; il épouse Anne Dupré à Québec le 10 janvier 1690 ;
Le Magnan dit LaGrange, Jean, 52 ans, charpentier, son épouse, Perrette Bougon,
Marcé, Marceau ou Marset, François, 42 ans, cordier (fabriquant de cordes), son épouse Marie Masseron et leurs enfants Jean et Marie
Meyer ou Moyé dit Grancé, Nicolas, 35 ans, tonnelier ; soldat de la Compagnie de Saurel du Régiment de Carignan.
Moreau, Marin, 37 ans, son épouse Catherine Lucos, ; décédé en 1704 à Sorel
Ollivier, Jean, 50 ans, son épouse Élizabeth Renault ou Renaud; leurs enfants sont Thomasse, Geneviève, Marie, Élizabeth et Jean
Pâtissier dit Saint-Amand, Jean-Baptiste, 35 ans, son épouse Marie Giguère, 25 ans et leurs enfants Catherine et Pierre ; 10 arpents en valeur.
Piot, Jacques, 10 ans
Poutré dit Lavigne, André, 38 ans, cordonnier, son épouse, Jeanne Burel et leurs enfants Marie, Madeleine, Marie, Catherine et Jean
Pugen ou Pigeon., Claude, 40 ans
Saint-Amand, Jean-Baptiste dit, 35 ans, pâtissier, son épouse, Marie Giguère ; leurs enfants sont Catherine et Pierre,
Salvaye, Pierre, 31 ans, écuyer ; un ancien capitaine au régiment de Carignan d'origine italienne, son épouse Catherine LeRoy et leurs enfants Marie, Catherine et Louise Salvaye ; son père, Jean-Baptiste Salvayl était capitaine au Régiment d'Espagne et au service de Mgr le duc de Savoie et de mademoiselle Jacquette Belle de la paroisse Saint-Donnat du diocèse de Gênes, Italie.
Saurel, Pierre de, 53 ans, seigneur, son épouse, Catherine Legardeur, ses domestiques Gilles Danjou et Pierre Courtois
Vallet, Pierre, 31 ans, tanneur ; ancien soldat du régiment de Carignan.
Vanet dit le Parisien, Charles, 32 ans, charpentier ; son épouse, Catherine LeMagnan ou Magnan et leurs enfants Catherine, Marie, Jeanne et Charles.

1682
(26 novembre 1682) Au décès de Pierre de Saurel, la seigneurie passe à sa veuve, Catherine Legardeur.
1683 La seigneuresse de Saurel concède l'île de Grâce pour en faire une commune pour les habitants de sa seigneurie soit à Pierre Salvaye, Antoine Chaudillon, Pierre Vallet dit La France, Joseph Lamy, Paul Hus ou Huë, François Massés, Gilles Couturier dit Labonté, Louis Badaillac dit Laplante, Jean Lavallée, Michel Brouillet dit La Violette, Jean Garnier dit Nado, Charles Vannois dit le Parisien, Jean Maignan dit La Grange et Pierre Letendre dit Laliberté tous habitants de la seigneurie de Saurel ayant cause et droit de faire pacager leurs bestiaux dans l'île de Grâce et dans les îlets adjacents appartenant à la succession de feu Pierre de Saurel
1688
Les Iroquois attaquent les agglomérations de Sorel et de Saint-Ours.
1696
Attaque du fort Richelieu par les Iroquois qui incendient les habitations après les avoir pillées.
1699 Pierre Petit, seigneur de Saurel concède l'île du Moine à Paul Hus.
1701
(4 août 1701) Le gouverneur de Callières et 1 300 chefs amérindiens membres de la Confédération des Cinq Nations Iroquoises signent la Grande Paix de Montréal qui mettra fin aux attaques iroquoises sur les établissements français.
1702 (Septemre 1702) bénédiction d'un cimetière situé auprès du moulin banal ; le cimetière est entouré de pieux de cèdre.
1708
La seigneuresse de Sorel cède les terrains pour la construction des édifices religieux.
1710
La population de la seigneurie est de 112 habitants.
1713
(14 février 1713) La seigneurie, saisie à la demande de Charles Aubert de La Chesnaye sur les biens de madame Catherine Legardeur, veuve de Pierre de Saurel, est vendue aux enchères à Claude de Ramezay.
(22 mars 1713) Claude de Ramezay ordonne à Madame Legardeur de quitter sa seigneurie.
1714
(Septembre 1714) La seigneuresse, Catherine Legardeur, est expulsée de sa maison par le notaire Le Pailleur de Montréal à la demande de Claude de Ramezay.
1721
(20 septembre 1721) La paroisse Saint-Pierre est officiellement créée par l'évêque de Québec, Mgr de Saint-Vallier, à la demande de :
Mathurin Blet,
Jean-Baptiste Désorcy (Deshoussy),
Jean-Baptiste Du Clos (Duclos),
Pierre Élie,
Louis Fafard,
Estienne Hus,
Jean Hus,
Joseph Hus,
Louis-Paul Hus,
Marc-Antoine Hus,
Paul Hus, propriétaire de l'île du Moine et de l'île des Barques
Pierre Hus,
Michel Lamy,
Pierre Lamy dit Defond,
François La Roche (Laroche),
Jean-François Lepine (Lépine),
Jean Mandeville,
Pierre Niquet,
Richard Ossan,
Michel Pelletier,
François Peloquet (Péloquin),
Jacques Raimbault,
Charles de Ramesay,
Antoine Salvaille (Salvail),
Pierre Salvaye (Salvail)
Charles Vanet dit Parisien ;

en plus du territoire de la seigneurie de Saurel (81) (y compris l'île Saint-Ignace et l'île Ronde), elle dessert celui de l'île Madame, et de l'île à l'Ours (ou aux Ours), ainsi que la partie de la seigneurie de Yamaska (85) bornée par le Chenal du Moine et la baie du Febvre à l'exclusion des îles de Grâce, de la Pierre, du Moine et des Barques.
1722
Fondation de la municipalité de Fort-Richelieu par décret royal.
1724
Les concessionnaires de la seigneurie de Saurel sont

En partant de la ligne de division de la seigneurie de Yamaska (85) en remontant sur la rive droite du Saint-Laurent

Jean Chevalier :6 arpents x 30
Jean Bibault :3 arpents x 30
Pierre Salvaye :2 arpents x 30
Louis Paul Hue :9 arpents x 30
Pierre Hus Cournoyer:2 arpents x 40
Michel Lamy :2 arpents x 40
Charles Vanet dit Parisien :2 arpents x 40
Paul Hue, père :4 arpents x 40
Michel Pelletier, père :10 arpents x 30
Veuve Pierre Letendre :8 arpents x 30
Joseph Pelletier, fils :4 arpents x 30
Pierre Pelletier :4 arpents x 40
Germain Le Roy :4 arpents x 40
Veuve Julien Forest :4 arpents x 40




À l'embouchure de la rivière Richelieu

Le seigneur :10 arpents de forme irrégulière




Sur la rive droite de la rivière Richelieu en remontant la rivière

Paul Hus, Louis :3 x 30 arpents
Plante , François:3 x 40 arpents
Péloquin, Emmanuel-Félix:4 x 40 arpents
Miray (Miré), Étienne de:4 x 40 arpents
Jean Mandeville :2 x 40 arpents
Guillaume Arnaud dit Clermont :4 x 40 arpents
Pierre Péloquin :4 x 40 arpents
Jean Le Merle :4 x 40 arpents
Jacques Hely (Ély) :3 x 40 arpents
Pierre Lemire :3 x 40 arpents
Claude Jodoin :3 x 40 arpents
Nicolas Sanspitié :3 x 40 arpents




Sur la rive gauche de la rivière Richelieuen remontant la rivière

Jean Mandeville :3 x 40 arpents
Mlle de L'Argenterie :5 x 40 arpents
Mathurin Blette :2.5 x 40 arpents
Jean Niquet :4 x 40 arpents
Mathurin Blette :4 x 40 arpents
Pierre Blette :4 x 40 arpents
Jean Beignet :2 x 40 arpents
Charles Vanet :2 x 40 arpents
Madame de Saurel :2 x 40 arpents
Veuve Charles Beignet :3 x 40 arpents
Pierre Hus Millet :4 x 40 arpents
Veuve Jean Delisle :4 x 40 arpents
Richard Hossang :6 x 40 arpents
Jean Lagache :3 x 40 arpents
Nicaisse Lafeuillade 4 x 40 arpents
Gilles Bourgault :3 x 30 arpents
Philippe Guertin :3 x 30 arpents
Joseph de Plaine :3 x 30 arpents
Étienne Deplaine :3 x 30 arpents
Louis Lacroix :3 x 30 arpents
François Lacroix :3 x 30 arpents
Guillaume Deplaine :3 x 30 arpents
Antoine Courrier :3 x 30 arpents
Étienne LaRue :3 x 30 arpents
Paul Guertin :3 x 30 arpents




1728 (19 mai) le Père Crespel, curé de la paroisse Saint-Pierre y célèbre le mariage d'Antoine Drouet de la Colonnerie avec Marie Lamy, fille de Pierre Lamy et de Catherine Salvaye ; ce mariage est le premier à être célébré dans la paroisse Saint-Pierre-de-Sorel.
1732 (23 juin 1732) Décès, à 82 ans et 10 mois, de Madame Catherine Legardeur de Saurel ; inhumée dans le cimetière de la paroisse Saint-Pierre le 25 juin 1732.
1739
La seigneurie est augmentée d'une lieue et demie de superficie par le gouverneur Beauharnois et l'intendant Hocquart en faveur d'Angélique, Louise et Élisabeth Ramesay.
1740
La population de la paroisse est de 342 âmes.
1749
L'île de Grâce, l'île aux Corbeaux et l'île à la Pierre sont rattachées à la paroisse Saint-Pierre-de-Saurel.
1750
Inauguration du chemin entre Saint-Ours et Saint-Denis et construction de la seconde église Saint-Pierre.
La population de la seigneurie est de 700 habitants.
1753 Fondation de l'Église anglicane de Sorel.
1760
Les troupes anglaises détruisent le village.
1762
Jean-Baptiste de Ramezay, seigneur de Saurel, renouvelle les titres des terrains pour les édifices religieux.
1763 Le général Gage accorde à John Jones le grade de capitaine et l'établit gardien des casernes au Fort George et ses dépendances jusqu'à Albany (État de New York) ; après la guerre, John Jones obtient le même poste au fort de Sorel où, le 28 octobre 1787, il prend un lot sur la rue George.
1764
(9 mars 1764) La seigneurie est vendue pour 24 000 livres par les demoiselles de Ramesay et leur mère, Louise Godefroy de Tonnancourt, à John Bonfield ; Bonfield la revend à John Bestwreck.
1765
(6 mars 1765) La succession de John Bestwreck vend la seigneurie à messieurs Greenwood et Higginson, des marchands de Londres.
1767
Construction du presbytère Saint-Pierre.
1770
L'ingénieur civil anglais, John Collins, trace des plans du domaine pour le compte de Greenwood et Higginson de Londres, alors propriétaires de la seigneurie. Il trace le plan des rues qu'il nomme King (devenue Roy plus tard), Queen (devenue Reine plus tard), Augusta, Sophie, Prince, Phipps et Charlotte)
L'église Saint-Pierre est rénovée.
1775 Guy Carleton, qui a dû fuir Montréal laissée aux envahisseurs américains, évite les Américains cantonnés à Sorel lors de son voyage vers Québec.
1779
On compte 87 Loyalistes venus des États-Unis se réfugier au Canada et 300 soldats du 60e régiment de l'armée anglaise installés dans la seigneurie de Saurel (81). Le Gouverneur Haldiman apprend qu'il se trouve au pays853 loyalistes et que 87 d'entre eux résident à Sorel. a réservé une résidence à l'écart du village à l'usage du plus haut gradé britannique en terre d'Amériqu, c'ast-à-dire, lui-même, puis il a fait de la seigneurie de Sorel toute entière un propriété de la Couronne.
1781
Le général allemand Friedrich Adolphus von Riedesel arrive dans la seigneurie de Saurel (81) avec 1 400 hommes des Régiments de Hess, du 44th British Regiment de Hanau et Anhalt Zerbst venus du nord de l'Allemagne ; il vient rejoindre la garnison qui comprend déjà 1 600 hommes.
(1er juillet 1781) Un rapport indique au Gouverneur qu'il se trouve au pays 853 loyalistes et que 87 d'entre eux résident à Sorel. Quatre compagnies formant une troupe de 300 hommes occupent le fort avec leurs 8 officiers sous le commandement des capitaines Samuel Adams, Ebenezer Jessup, Robert Leeks et John Peter ; il y a quelques enfant et une vingtaine de femmes dont mesdames Dalmage, Foster, Parrot, Wilson (celle-ci avec ses quatre enfants), McKinnon, Mann, Hartman, Bustead, Maybee, Jones, Rogers, Borden, Stephens, McIntosh, MacDonnel, Hullibert, Harris. quatre enfants de la famille Cassel, messieurs S Huntington, John Emberry, John Jones, gardien des casernes, le capitaine Johnson venu du fort Edward et James Backenridge venu des environs de New York.
(13 novembre 1781) La seigneurie est vendue pour la somme de 3 000 louis par messieurs Greenwood et Higginson au gouverneur Haldimand qui veut transformer Sorel en ville anglaise. Le gouverneur Haldimand achète une maison située à un quart de mille (0,4 km) du village pour en terminer la construction et en faire la demeure du colonel von Riedesel ; cette maison dont seuls les murs étaient alors érigée appartenait à John Molson et était destinée à servir de presbytère protestant ; en 2019, elle est connue comme la Maison des Gouverneurs.
L'ingénieur militaire anglais, le major Graham French, trace le plan de l'agglomération en forme de quadrilatère avec larges rues se coupant à angles droits; ils désigne ces rues sous les noms des principaux personnages de la maison royale d'Angleterre, George, King (Roi), Queen (Reine), Prince, Augusta, Elizabeth, Sophy, Charlotte, Phipps, etc. avec une place d'armes en son centre (le carré royal).
La ville est divisée en lots à bâtir que l'agent des terres de la seigneurie, Samuel Holland accorde sur billets sous le régime de franc et commun socage. Au centre on laisse une place publique, le Carré Royal (Parc-Royal). Le ville est divisée en lots à bâtir que Samuel Holland accorde sur billets ; chacun de ces lots est concédé en franc et commun socage, sans aucune rente seigneuriale.
William Nelson, un officier de la marine britannique, et son épouse Jane Nelson fondent un pensionnat pour garçons à William-Henry. William Nelson est le père de Robert Nelson et de Wolfred Nelson.
(Décembre 1781) Pour célébrer la Noël à la manière germanique, le baron allemand Friedrich Adolphus von Riedesel, commandant de la place, illumine un sapin avec des bougies allumées malgré le danger de feu ; ce sapin est reconnu officiellement comme le premier arbre de Noël illuminé au Canada.
1782
Le général von Riedesel plante 200 pommiers dans le jardin de sa résidence. Madame Riedesel enseigne aux habitants l'art de faire des cornichons marinés et les habitants enseignent aux Riedesel comment entreposer et conserver les aliments pour passer l'hiver.
1783
Des déserteurs allemands sont capturés à la frontière des États-Unis et internés à William-Henry.
Plusieurs mercenaires allemands obtiennent la permission de demeurer au Canada (Schooner, Weilbrenner, Voghel, Würtele) et s'établissent à William-Henry.
(2 juin 1783) Des soldats du régiment de Brunswick campent dans la seigneurie de Sorel. Le colonel MacKenzie décède et est inhumé dans le cimetière catholique, malgré les protestations du curé ; celui-ci reçoit instruction de bénir de nouveau le cimetière ainsi profané.
(7 août 1783) Départ des Allemands.
Au commencement de décembre 1783, il y a 653 loyalistes à Sorel et Yamaska.
1784
Après le départ des mercenaires allemands, William-Henry devient une station pour militaires invalides et reçoit les vieux soldats et leurs dépendants.
On compte 132 Loyalistes des États-Unis réfugiés au Canada et installés dans la seigneurie de Saurel (81).
Le révérend John Doty, ancien pasteur de Shenectady, État de New York, envoyé par The Society for the Propagation of the Gospel in Foreign Parts, arrive dans la seigneurie de Saurel (81) comme pasteur de l'Église anglicane ; la première mission anglicane au Canada est officiellement fondée lorsque, le 4 juillet 1784, le révérend Doty, choisi pour exercer les fonctions du culte anglican dans la seigneurie de Sorel célèbre l'office et prononce le premier sermon dans une chapelle temporaire située à l'angle des rues Augusta et Roi.
(4 juillet 1784) Cette date retenue comme celle de la fondation de la paroisse anglicane de Sorel par le révérend John Doty qui y a célébré l'office et prononcé un sermon dans la chapelle aménagée dans un ancien entrepôt militaire construit en bois à l'extrémité de ce qui est aujourd'hui la rue Roi, et à quelques pas du site du marché Richelieu ; cet entrepôt avait déjà servi à l'entreposage de matériel militaire ; on s'est alors contenté d'en refaire l'intérieur et on lui a ajouté une tourelle et une cloche. Cette date est aussi retenue comme celle de la fondation de la première mission anglicane au Canada.
1785
Le révérend John Doty achète sur le côté est du Carré royal l'une des meilleures maisons du bourg et l'aménage pour les fins du culte ; le jour de Noël 1785, il accueille sa congrégation pour la première fois dans son église qu'il a appelée la Christ Church ; l'année suivante, le pasteur Doty complète son église par un clocher ; c'est la première mission protestante du Canada.
Sorel est alors la seule ville entre Montréal et Québec où la langue dominante est l'anglais ; ses habitants sont en grande partie des loyalistes venus des États-Unis se réfugier au Canada ; leur plus important commerce, est la construction de bateaux ; on y trouve les noms suivants :

Armstrong, Jesse
Axkquith, John

Beatty, David
Bilby, Michel
Brown, Jesse
Bryan, John
Buck. Daniel
Buck, Samuel
Buckley, Matthiew
Bull, Aaron

Cameron, Dorgal
Campbell, George
Castle, David
Cole, John
Cook, Philip
Cramer, Peter

Dawson, John
Dellenback, Henry
Dies, Jacob
Dobbe, Michel
Dorge, Daniel
Doty, Rev. John
Driver, John

Elworth, Joseph

Fielding, Charles
Fleming, Charles
Foedle, George
Forrester, Archibald
Freeman, Thomas
French, Graham

Gillis, John
Gilloway, Benjamin
Gray, John
Guers, Joseph

Hall, John
Hamden, Silas
Hare, George
Harris, Richard
Hemley, Reuben
Heleaker, Jeremiah
Heleaker, Abraham
Hogland, Henry
Hogle, Jean
Holmes, Elias
Howe, Amasiah

Iriot, Isaac

Jessop, Joseph
Jenny, Simpson
Jones, John

Kenny, J.
Kluck, John

McNeil, Alexander
McKenzie, Alexander
Miller, Grant
Myers, Felix

Northup, Eilke
Northup, Azor
Nugent, Patrick

Orterhart, Eskel

Philipps, John
Plass, Peter
Poovis, John

Robinson, John
Rogers, I.
Rogers, Wiliam
Rose, Samuel
Rowe, George
Ruth, Julius

Scott, Dan
Scully, John
Sea, Herman
Sea, James
Sea, John
Sibert, Geffrey
Stuart, Daniel
Smith, Patrick
Sutherland, James
Sutherland, Joseph

Thorne, John

Upton. William

Vassell, Stafford

Walker, Dr James
White, Alex
Wilment, Anthony
Williams, Fred
Wilson, John Jr
Wilson, John Sr


1787
(24 juillet 1787) L'agent de la seigneurie rapporte que 107 personnes ont obtenu des lots dans le territoire de Sorel.
(28 octobre 1787) John Jones, un ancien soldat de l'armée britannique acquiert un lot sur la rue George.
(novembre 1787) Sorel reçoit la visite d de Son Altesse Royale-SAR, le prince William Henry ; à l'occasion de cette visite, Sorel adopte le nom de William-Henry ; elle conservera ce nom durant trois-quarts de siècles.
(26 décembre 1787) Des lots sont tirés au sort, puis octroyés à John Antrobus, John Axkquith, Robert Woolsey, Joseph Frobisher, John Gray, Robert Lester, James McGill, Robert Monagh ; John Molson obtient le lot 199 mesurant 188 pieds sur la rue Queen (devenue rue Reine) et 140 pieds en profondeur à partir du bord de la rivière Richelieu.

Les propriétaires de terres :

situées à partir de la limite de la seigneurie de Yamaska en remontant le fleuve jusqu'à la rivière Richelieu sont :

Bibeau, Pierre,
Bibeau,Charles
Forcier, Augustin,
Chevalier,, Jean-Baptiste
Antaya, Jean-Baptiste,
Antaya, Pierre,
Paul Huë. Pierre,
La Traverse, Pierre
Paul,, Jean-Baptiste
Pelletier, Pierre
La Traverse, Antoine,
Paul, Louis-Éienne
Salvaye, Jean-Baptiste,
Aussan, Ignace,
Pierre Bergeron, Pierre,
Lavallée, Jean-Baptiste,
Louis-Michel Lavallée, Louis-Michel,
Théberge,
Young,
Cournoyer , Antoine-Paul; la terre de ce dernier borne l'emplacement du fort construit à l'embouchure de la rivière Richelieu ;

puis en remontant la rivière Richelieu, les propriétaires des terres sont :

Dumas, Louis,
Péloquin, Emmanuel-Félix,
Péloquin, Pierre,
Mandeville, Jean-Baptiste,
Menou Paul,
Joseph Graveline,
Joseph Aussant,
un terrain non concédé,
la veuve Joseph Cartier,
Félix, Jean-Baptiste
Lavallée, Michel
Cartier, Antoine,
Bérard, Antoine
Mandeville, Catherine
Roy, Simon,
Dumas, Louis
Bibault, Joseph-Niclas,
Verdier, Bernars,
Dauphiné,
Vandec père, François,
Julien,
Bibault, Joseph,
Menon Lavallée, Antoine,
Babin,, Paul
Auger, Jean-Baptiste
Gosselin, Ignace.

Au nord de la rivière Richelieu, les propriétaires des terres sont :

Joseph Tessier,
François-Joseph Saint-Martin,
Ignace Cournoyer,
Pierre Cournoyer,
Pierre Beauchemin,
Joseph Paul,
Charles Mandeville,
Charles Millette,
Antoine Saint-Martin
Joseph Gouin
Claude Fortier
Alexis Mandeville
Black,
François Péloquin,
la veuve Châteauneuf,
Antoine Vandal,
Claude Millet,
Menon Lavallée,
Félix Péloquin,
La veuve Batoche Saint-Martin,
Jean-Baptiste Leclerc,
Jean Tessier,
Antoine Bibault,
Cardinal,
Tessier.

À la pointe Saint-Joseph (aussi appelée Côte de la Misère) il y a 2 moulins à vent, les hôpitaux militaires et une maison pour le médecin, des bâtisses à l'usage des officiers du gouvernement et un vaste jardin.
La seigneurie compte 212 francs-tenanciers dont
23 sur le fleuve,
30 au sud et 31 au nord de la rivière Richelieu,
30 sur l'île Saint-Ignace,
16 à la Côte de la Misère ou Pointe-Saint-Joseph,
10 au Ruisseau Raimbault,
33 au sud du Pot-Au-Beurre,
12 au nord du Pot-Au-Beurre,
2 à la seconde rivière du Pot-au-Beurre,
8 sur des emplacements en ville,
1 sur l'île aux Ours,
5 sur l'île Madame et
11 dans les nouvelles concessions.

(18 septembre 1787) Le prince William Henry, duc de Clarence et futur roi William IV d'Angleterre, visite Sorel et loge au Manoir seigneurial qui deviendra par la suite le Governor's Cottage. Cette agglomération sera la seule où la langue anglaise sera la langue dominante, ses habitants étant en grande partie des loyalistes américains qui s'y étaient réfugiés ; ces loyalistes étaient des constructeurs de bateaux.
1789
Les protestants décident de déménager leur chapelle en face du parc Royal sur un terrain gracieusement fourni par le gouverneur anglais.
1791
Le duc de Kent, père de la reine Victoria, séjourne à Sorel.
Sorel devient une circonscription électorale en vertu d'une charte spéciale
(10 juin 1791) Le gouverneur du Canada accorde à une partie de la seigneurie de Saurel une charte de ville sous le nom de William-Henry et à ses habitants le pouvoir d'élire un membre à la Chambre d'Assemblée.
Il se trouve dans la ville une centaine de maisons, une église catholique, une église protestante, une place publique appelée Parc royal où les miliciens se livrent à leur art en temps de paix.
1792
(7 mai 1792) Le nom de William-Henry rappelle la visite le 18 septembre 1787 du prince de ce nom qui devint roi d'Angleterre en 1830 sous le nom de William IV.
1793
Robert Jones, fils de John Jones succède à son père comme gardien des casernes.
1794
L'évêque anglican de Québec, Jacob Mountain, visite la place et habite la maison des Gouverneurs.
Le commandant de la garnison, le colonel Brady, quitte William-Henry.
1796 Les cadavres du marchand Jean Paille et de sa servante sont découverts derrière le comptoir de leur magasin ; les têtes des cadavres étaient affreusement mutilés par les coups qu'elles avaient reçus ; le vol de 100 livres aurait été le mobile du crime; on fit passer le test du sang à tous les mâles de l'agglomération ainsi qu'aux soldats de la garnison britannique ; le test du sang consistait en ceci : le cadavre était exposé et chacun devait lui toucher le visage ; si du nouveau sang apparaissait après le toucher, son auteur était déclaré le coupable ; après le passage de tous les hommes, aucune goutte de sang additionnelle n'ayant apparu ; on ne trouva jamais le coupable.
1806
Inauguration du chemin le long de la rivière Richelieu entre Saint-Ours et Sorel.
1814
Ouverture d'un bureau de poste sous le nom de William-Henry.
1815
Selon l'arpenteur Bouchette, la population de l'agglomération et de la seigneurie est de 1 500 habitants demeurant dans 150 maisons bâties en bois.
1817 John Molson et David Vaughan acquièrent des terrains situés au bord de la rivière Richelieu pour y établir des chantiers de construction navale ; ils confient la direction des opérations à l'Irlandais Daniel McCarthy, fils du constructeur de navires John McCarthy.
1818
Inauguration du chemin entre Saint-Hyacinthe et Saint-Denis, reliant ainsi Sorel à Saint-Hyacinthe.
Construction d'un marché grâce aux contributions de Christophe Carter, Thomas Kimber, Marguerite Sewers, Jean Thibeau, Louis-Charles Paul-Hus, J. Sutherland, John Wilmont, M. Coxwell, M. Kanty, D. Rochette, John Thom, William Nelson et Madame Dumont. Ce marché servira jusqu'en 1842 alors qu'il est décidé d'en établir un plus spacieux sur le coteau situé en dehors des limites de la ville, près du site du Collège Mont-Saint-Bernard ; le marché sera construit selon des plans de Hugh O'Neil approuvés par Robert Jones, Henry Crebassa, E.-W. Carter, Edmond Peel et Robert Harrower.
1823 La population de la paroisse est de 3 881 âmes réparties en 580 familles
1823-1831
Construction de l'église Saint-Pierre.
1832 Épidémie de choléra
1833 Aménagement d'un cimetière protestant sur 6 lots de la seigneurie entre les rues Charlotte, Elizabeth et Sophie ; dans ce cimetière qui sera exploité jusqu'en 1884, sont d'abord inhumés des militaires de l'armée anglaise, des officiers distingués et des personnages protestants qui ont joué un rôle important dans l'histoire du pays.
1835
(10 novembre) Louis Marcoux, un membre du Parti des patriotes, est assassiné à Sorel au cours de l'élection dans le comté de William-Henry.
1836
La paroisse Saint-Pierre passe sous la juridiction du diocèse de Montréal.
1837 (fin de l'été 1837) Joh Colborne séjourne à Sorel dans la résidence d'été officielle des commandants militaires.
1837-1838
Voir Québec (province). Crises. Émeutes de 1837 et 1838.
Sont accusés de sédition Charles Gouin, Louis Chapdelaine, Hippolyte Chapdelaine, Denis Péloquin de Saint-Ours,
1839
(10 juin, au cours de la nuit) Le John Bull, un vapeur appartenant à la Molson's Steamboat Co., venant de Québec et se dirigeant vers Montréal, prend feu en amont de Sorel ; bilan : environ 40 personnes noyées ; si près des insurrections de 1837 et 1838, les habitants de la rive sud du Saint-Laurent ne se sont pas pressés de secourir les passagers que le feu avait poussés à se jeter à l'eau, ni à tenter de sauver un navire qui appartenait à John Molson.
1842
(16 août 1842) Érection canonique de la paroisse Sainte-Victoire-de-Sorel par détachement de celle de Saint-Pierre-de-Sorel.
(16 août 1842) Pose de la pierre angulaire de l'église anglicane Christ Church en face du parc Royal.
1843
Inauguration de la nouvelle église anglicane Christ Church construite selon des plans de l'architecte John Wells.
Inauguration du marché public (100 pi de longueur / 35 pi de largeur).
Vers 1845
Mise en opération de chantiers maritimes à Sorel par des entreprises appartenant à John Molson et à David Vaughan ; la direction des chantiers est confiée aux Irlandais Daniel McCarthy et ses frères John McCarthy et Thomas McCarthy.
1845
Fondation de la Société de navigation de la rivière Richelieu par l'armateur Jacques-Félix Sincennes ou Saincennes, Robert Sincennes, Augustin Saint-Louis et F. Saint-Louis.
Les Sincennes était des Acadiens originaires d'un village du Bourguignon situé près de la source de la Seine en France.
Lancement du navire Richelieu construit au chantier des McCarthy
(8 juin) Constitution de la municipalité de la paroisse Saint-Pierre-de-Sorel.
1846
Constitution de la commission scolaire de Sorel.
1847
(1er septembre) Abolition de la municipalité de la paroisse Saint-Pierre-de-Sorel.
1848
(10 mai) Constitution de la municipalité de William-Henry par détachement de celle de la paroisse de Saint-Pierre-de-Sorel.
1849 (26 août 1849) Ouverture d'une Académie par les Frères des Écoles chrétiennes ; 3 frères des Écoles Chrétiennes arrivent à Sorel et ouvrent des classes pour garçons. Cette académie se trouvait en face du site de l'église Saint-Pierre.
1850
(3 mai 1850) Arrivée des Soeurs de la Providence qui prennent en charge un couvent pour jeunes filles et fondent un hospice pour malades et infirmes.
Le manoir seigneurial est vendu à une famille anglaise.
1851
Sorel devient le chef-lieu du district judiciaire de Richelieu.
1852
Inauguration du Palais de justice de Sorel.
(8 juin 1852) La paroisse Saint-Pierre qui avait d'abord relevé du diocèse de Québec, puis du diocèse de Montréal passe sous la compétence du diocèse de Saint-Hyacinthe.
1853 Fondation de la compagnie de navigation Richelieu par J.-F. Sincennes, Robert Sincennes, Augustin Saint-Louis et F. Saint-Louis.
1854
(18 décembre 1854) Abolition du régime seigneurial.
1855
Départ des Soeurs de la Providence et arrivée des Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame-c.n.d.* de Saint-Hyacinthe qui prennent charge du couvent pour jeunes filles.
(1 juillet 1855) Constitution de la municipalité de la paroisse Saint-Pierre-de-Sorel.
1856
Lancement du Nautilus construit au chantier de la famille McCarthy.
Les frères Moïse et Louis Beauchemin et des descendants de Paul Hus venus de Sainte-Monique de Nicolet, commencent l'exploitation des Fonderies Beauchemin où on fabrique des instruments aratoires.
1857
(13 août 1857) Première édition de La Gazette de Sorel fondée et dirigée par Georges-Isidore Barthe.
1858
Construction en briques d'un nouveau marché public (180 pi de longueur x 34 pi de largeur) par Jean-Georges Crebassa, maire de la ville, et les membres du conseil : Jean-Baptiste Lamère, McNaughton, Labelle, Kittson, Buttery et Lavallée.
Les officiers de l'armée britannique font construire une clôture autour du Parc Royal et commencent à y planter des arbres. Plus tard, des allées et des plates-bandes seront tracées.
La population de William-Henry atteint 3 345 habitants dont 3 238 d'origine française, 1 Écossais et 7 Irlandais.
1860
William-Henry devient chef-lieu du district judiciaire de Richelieu.
Le contrat est accordé pour la construction du Palais de justice.
(19 mai 1860) Le village de William-Henry adopte le nom de Sorel.
1861
La population de Sorel est de 3 345 âmes dont 3 238 Canadiens-français, 93 Anglais, 7 Irlandais, 1 Écossais et 6 mulâtres et il y a 388 enfants dans les écoles.
1862
Ouverture de l'Hôpital Général de Sorel (hospice et orphelinat) par les Soeurs grises à Sorel.
La ville abandonne le nom de William-Henry et le gouverneur lui substitue celui de Sorel.
Lancement du navire Montréal au chantier des McCarthy.
(19 avril 1862) La débâcle sur la rivière Richelieu fait des dommages sur ses deux rives de la rivière ; les glaces entraînées avec une terrible rapidité emportent tout sur leur passage. Le navire Gaston Dawn et un dragueur disparaissent, le navire Napoléon coule, les navires Montréal, Yamaska et Aerolian et plusieurs autres bateaux sont précipités dans le Saint-Laurent à travers la glace ; le vapeur Unite est mis en pièces, le Cultivateur et le St.-Pierre coulent.
1864 (28 mars 1864) Une émeute éclate dans la ville ; un certain Augustin Belvalle recherché par le constable Henry Mountain, se trouve chez Jean-Georges Crebassa. Mountain remet le mandat d'arrestation à Belvalle ; Crebassa conseille à Belvalle de ne pas se laisser arrêter. La foule se rue sur le constable Mountain et l'empêche d'arrêter Belvalle qui prend la fuite, mais qu'on arrête et met en prison ; vers 20 h, entre 200 et 300 hommes armés de bâtons et guidés par Crébassa se dirigent vers la prison. le gardien, Octave Boucher ferme les portes. Incapable de libérer le prisonnier, la foule devient violente ; le maire Kittson signe une proclamation défendant de tenir des assemblées. Le shérif Chevalier lit le Riot Act (Loi anti émeute) et ordonne l'arrestation de Crébassa. Crébassa remporte une élection au poste de conseiller municipal malgré le mandat d'arrestation émis contre lui.
1865
(8 avril-13 avril 1865) Tragédie mortelle ; catastrophe naturelle ; inondation de la région ; les îles de Sorel sont littéralement submergées ; l'île de Grâce est complètement submergée (on y trouve jusqu'à 10 pieds d'eau de profondeur à certains endroits) de même que la paroisse de la Visitation-de-l'Île-Dupas qui voient leurs habitants décimés ; bilan : 33 ou 34 morts par noyade.
Les victimes sur l'île de Grâce :

Rose Bérard, 15 ans
Julie Bérard, 16 ans
Julie Bérard dit Lépine, 46 ans
Marie Bérard, 10 ans
Marguerite Bérard, 22 ans
Elmire Bibeau, 16 ans
Clarisse Brisset, 29 ans
Célina Brissette, 29 ans
Andé Brissette, 10 ans
Angèle Brissette, 19 ans
Philomène Brissette, 25 ans
Pierre Brissette, 15 ans

Catherine Cardin, 5 ans
Elmire Cardin, 2 ans
Félix Cardin, 3 ans
Marie Cardin, 4 ans
Marie Cournoyer, 40 ans
Marie Cournoyer, 37 ans

Louise Désorcy, 54 ans

Catherine Éthier, 4 ans
Mélina Éthier, 5 ans

Élisabeth Gravelle, 25 ans

Adéline Lavallée, 18 mois
Catherine Lavallée, 20 ans épouse de Louis Cardin
Edwidge Lavallée, 42 ans
Paul Lavallée, 15 ans
Philomène Lavallée, 18 ans
Simon Lavallée, 10 ans

Adolphe Péloquin, 4 ans
Octavie Péloquin, 2 ans
Rose Prouville, 51 ans

(Automne) Inauguration du nouveau couvent pour jeunes filles sur la rue George, à l'angle de la rue Phipps.
1867
Inauguration du chantier Fréchette, Fréchette & Girard
(16 mars 1867) Pose de la pierre angulaire de l'église Saint-Pierre
(3 mai 1867) Modeste Villebrun dit Provencher est pendu à la prison de Sorel pour le meurtre de François-Xavier Jutras.
(22 octobre) Arrivée des Soeurs de la charité (soeurs grises) de Saint-Hyacinthe venues prendre charge de l'Hôpital général dont la dette est totalement payée par Jacques-Félix Sincenne et Daniel McCarthy.
1868
Ouverture d'un collège classique dans la bâtisse de l'Académie.
Départ des Frères des écoles chrétiennes.
Ouverture du Parc Royal au public.
1869
Retour des Frères des écoles chrétiennes qui ouvrent une école sur la rue Prince.
Une assemblée de citoyens approuve un règlement visant à construire un chemin de fer entre Sorel et Drummondville ; la construction du chemin de fer est confiée à l'entreprise de Louis-Adlard Sénécal.
1870
(Juillet 1870) Invasion de sauterelles dans les champs.
(20 août 1870) Première parution du Courrier de Sorel.
1871
Constitution de la Corporation du collège classique.
La population de la ville est de 5 636 âmes, celle de la paroisse 3 446 âmes.
1872
Les Beauchemin commencent à construire des bateaux à Sorel.
1873
(19 juillet 1873) Inauguration du premier aqueduc municipal.
1875
(30 mars 1875) Érection canonique et ouverture des registres de la paroisse Saint-Joseph par détachement de celle de Saint-Pierre-de-Sorel.
(Avril 1875) Décret d'érection de la paroisse Saint-Joseph-de-Sorel.
(29 juillet 1875) Constitution de la municipalité de la paroisse Saint-Joseph par détachement de celle de la paroisse Saint-Pierre-de-Sorel.
(24 décembre 1875) Le territoire des îles de Grâce, des Barques, aux Raisins et de toutes les petites îles et battures adjacentes est rattaché à celui de la paroisse Saint-Pierre-de-Sorel ; le territoire des îles Madame, à l'Ours et Ronde situées à l'entrée du lac Saint-Pierre, et les îles situées à l'entrée sud-ouest du lac Saint-Pierre est rattaché à celui de la paroisse de La Visitation-de-l'Île-du-Pas.
1876
Organisation de la paroisse Saint-Joseph-de-Sorel.
(4 novembre 1876) Érection canonique et ouverture des registres de la paroisse Sainte-Anne-de-Sorel par détachement de celle de Saint-Pierre-de-Saurel ; son territoire couvre la partie est de la seigneurie de Saurel (81).
(6 novembre 1876) Les rues de la ville de Sorel sont éclairées au gaz.
1877
(19 avril 1877) Premier concert de la fanfare de Sorel.
(14 mai 1877) Constitution de la municipalité de la paroisse de Sainte-Anne-de-Sorel par détachement de celle de Saint-Pierre-de-Sorel.
(18 septembre 1877) Inauguration de la nouvelle bâtisse du Collège classique sur une partie de la réserve militaire située sur le coteau à l'arrière de l'église Saint-Pierre.
(1er octobre 1877) Le site de la future église de Sainte-Anne est fixé sur le lot P.147 appartenant à Pierre Latraverse.
1879
Nomination du premier curé résidant et construction de l'église Sainte-Anne.
(10 mars 1879) Inauguration du chemin de fer Sorel-Sutton.
(20 mars 1879) Première édition du journal Le Sorelois.
(12 juin 1879) Inauguration du kiosque du Parc Royal par la fanfare de Sorel.
(18 mars 1879) Le premier baptême à être administré dans la sacristie de l'église Sainte-Anne est celui de Joseph Letendre, fils de Ignace dit Olivier Letendre et de Catherine Cournoyer.
(9 juillet 1879) Bénédiction de l'église Sainte-Anne construite par Pierre Thibus Cantara, maçon de Sorel, selon des plans de l'architecte Louis-Zéphirin Gauthier, bénédiction du cimetière de Sainte-Anne (30,5 m x 30,5 m).
(29 juillet 1879) La fabrication des bancs de l'église Sainte-Anne est confiée à Paul Cournoiller, un ébéniste de la paroisse.
(14 octobre 1879) Célébration du premier mariage dans l'église de Sainte-Anne-de-Sorel, celui de Magloire Bibeau et de Flavie Gauthier.
(27 décembre 1879) Premier service funèbre dans l'église de Sainte-Anne, celui d'Exilda Latraverse, 19 ans, fille de Joseph Latraverse et de Julie Péloquin.
1880
Faillite de la Corporation du Collège classique ; la bâtisse est vendue aux enchères à John Joseph Caldwell Abbott.
1881
Nomination du premier curé résidant et élection des premiers marguillers de la paroisse Saint-Joseph-de-Sorel.
La population de Sorel est de 8 791 habitants, celle de Saint-Pierre-de-Sorel, 877, celle de Saint-Joseph-de-Sorel, 501 et celle de Sainte-Anne-de-Sorel, 1 175.
1882
Construction d'un presbytère-chapelle de Saint-Joseph.
Construction d'un nouveau marché public (200 pi de longueur x 35 pi de largeur) ; le marché contient une salle pour des représentations, une enceinte pour les réunions du conseil de la ville et un local où logent les bureaux de la ville.
(1er avril 1882) Inauguration d'une liaison ferroviaire entre Montréal et Sorel.
1883
La paroisse Saint-Pierre aménage le cimetière des Saints-Anges.
Le Collège classique cède sa place à un lycée anglais dirigé par le Bishop's College de Lennoxville et se reloge sur la rue Augusta.
1884
La communauté protestante cesse d'inhumer ses morts dans le cimetière aménagé en 1833 et acquiert un terrain près du Mont Saint-Bernard pour y aménager son cimetière.
(4 juillet 1884) La population anglaise célèbre le centenaire de la fondation de l'église anglicane de Sorel.
(24 juillet 1884) Bénédiction de la pierre angulaire de l'église Saint-Joseph-de-Sorel.
(23 septembre 1884) Inauguration des travaux de construction de l'édifice de la Poste et des Douanes par Hector Langevin à l'angle sud-est des rues Prince et George.
1885
Construction de l'église paroissiale Saint-Joseph.
Inauguration de l'édifice de la Poste et des Douanes.
1886
Le Collège classique de Sorel cesse ses activités.
Les Frères des écoles chrétiennes quittent l'Académie et sont remplacés par les frères de la Congrégation de Sainte-Croix-CSC.
1888
Fermeture du lycée anglais ouvert en 1883.
1889
La ville de Sorel obtient le statut cité.
(20 mars 1889) Fondation du journal le Sorellois (plus tard Sorelois)
1895
(17 février 1895) Inauguration de la liaison de chemin de fer entre Iberville et Sorel par la Delaware and Hudson Railway.
1896
Le supérieur provincial des frères de la Charité, achète le bâtiment du Mont-Saint-Bernard et les frères rouvrent le collège
(Avril 1896) Ouverture de la première école à Sainte-Anne-de-Sorel.
Catastrophe naturelle ; inondation causée par la crue des eaux du Saint-Laurent ; tous les villages des rives du Saint-Laurent sont inondés ainsi que ceux qui sont situés sur les rives de ses affluents ; 120 familles sont confinées dans l'église Sainte-Anne d'où elles ne peuvent partir pendant plusieurs heures parce que, entourée d'eau, elle n'est abordable ni par terre ni par eau ; l'île de Grâce est couverte par 6 à 10 pieds (2 m à 3 m) d'eau environ.
Acquisition de la bâtisse du collège classique (1877) par les Frères de la charité-F.C.* qui y ouvrent le collège commercial Mont-Saint-Bernard.
(9 février) Bénédiction de l'orphelinat construit en face de l'église Saint-Pierre et à côté de l'hospice ; l'Orphelinat est confié aux Soeurs de la charité de Saint-Hyacinthe.
(8 juillet) Inauguration d'un pont de chemin de fer sur la rivière Richelieu.
1899
Le manoir de Sorel est vendu à Hyacinthe Beauchemin.
1902
Fondation de la Compagnie Électrique de Sorel par J.-A. Thérien, Arthur-E. Pontbriand, Louis-J. Trempe, C.O. Paradis et J.-G. Ouimet.
1903
Éclairage de la ville de Sorel à l'électricité.
1904
(12 juin) Tragédie mortelle ; accident maritime près de Sorel ; collision entre le bateau à vapeur Canada et le charbonnier Cape Breton ; bilan : 5 morts.
1905
Arrivée des Soeurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe chargée de l'éducation des jeunes filles de la paroisse Saint-Joseph.
1907
(1er mai 1907) Constitution de la municipalité du village de Saint-Joseph par détachement de celle de la paroisse de Saint-Joseph.
1908
La compagnie Sorel Light, Heat and Power remplace la Compagnie Électrique de Sorel.
1909
Les Frères de la charité-F.C.* assument la direction de l'Académie du Sacré-Coeur.
(3 mars 1909) Incendie du quartier commercial (l'épicerie de A.-C. Trempe, rue du Roi, le grand magazin de L.-J. Trempe, la pharmacie d'Émile Chevalier, l'École technique de M. Tétreault et les dépendances de la résidence du juge Bruneau).
(Vers 1911) Les personnages inhumés dans le cimetière protestant situé entre les rues Charlotte, Elizabeth et Sophie (Là où est construit l'actuel poste de pompiers) sont transhumés vers le cimetière protestant du coteau, près du collège Mont-Saint-Bernard ; on y trouve les noms des colonels Gates, Porteous, Ringler, Thompson, Stephens, du seigneur de Berthier Ross Cuthbert, Edmund Henry Parsons, William Saxton, l'épouse de ce dernier, Elizabeth Bailey, John Jones, James Sea (1827), Pierre Guerout, Pierre Plasse, John Rilley (1833), le lieutenant général Sir Richard Downes Jackson, commandant général des milices au Canada, Hanna Holmes, 45 ans, veuve de Joseph Holmes, et Helen Gales noyées en tentant d'échapper au feu envahissant le Canadian Union Steamboat.
1911
Les dépouilles inhumées dans le cimetière protestant situé à l'angle des rues Charlotte et Elizabeth (site actuel du poste de police et de pompiers) sont exhumées et transportées au site du nouveau cimetière protestant près du Collège Mont-Saint-Bernard.
(1er septembre 1911) Érection canonique par détachement de celle de Saint-Pierre-de-Sorel et ouverture des registres de la paroisse Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours.
1914-1918
Les chantiers maritimes construisent des navires de guerre et la Munition & Machinery Limited fabrique des obus pour les forces britanniques dont font parties les troupes canadiennes.
1915
Ouverture d'un couvent par les Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame-c.n.d.* dans la paroisse Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours.
Incendie du couvent des Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame-c.n.d.* construit en 1865.
1917
Acquisition du chantier Manseau par Joseph Simard, J.-B.-T. Lafrenière et Alcime Beaudet.
1918
(5 avril 1918) Roméo Bolduc est pendu à la prison de Sorel pour le meurtre de Zotique Bourdon.
1919
Joseph Simard, devient gérant de la Sorel Light, Heat and Power dont il achète plusieurs actions qu'il cèdera à la compagnie Shawinigan Water and Power dont il en devient, en quelque sorte, l'agent.
1920
Alexandrina Chalifoux commence à vendre ses surplus de lait aux citoyens de la ville.
1921
La ville de Sorel achète le manoir seigneurial.
1922
Construction du couvent Saint-Pierre-Baptiste des franciscains.
1923
La population de la paroisse Saint-Pierre est de 6 233 âmes, celle de Sainte-Anne-de-Sorel, 885, celle de Saint-Joseph, 2 016, celle de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, 2 500.
1924
La compagnie Sorel Light, Heat and Power achète la Richelieu Electric qui a l'exclusivité de la distribution d'électricité à Saint-Denis-sur-Richelieu et Saint-Charles-sur-Richelieu.
1925
(19 juin) Henri Messier, 19 ans, est pendu à la prison de Sorel pour le meurtre de Émile Pelletier commis au cours d'un vol à main armée.
1926
J.-Léon Ferron transforme le manoir en musée.
(18 novembre 1926) Tragédie mortelle ; incendie du paquebot Montréal de la Canada Steamship Lines au large du village de Saint-Joseph ; bilan : 3 morts.
1928
Inauguration de l'église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours construite selon des plans de l'architecte J. H. Caron de Nicolet.
1932
Construction du pont Turcotte reliant Saint-Joseph et Sorel (273 m, une travée à deux bascules de 28,3 m chacune) ; ainsi nommé en l'honneur de J.-C.-Avila Turcotte.
Joseph Simard, nouveau propriétaire des Fonderies Beauchemin les nomme Sorel Steel Foundries Ltd.
1935
Arrivée des Soeurs de Saint-Joseph qui prennent la direction de l'école du village de Sainte-Anne.
1937
(nuit du 26 au 27 mai 1937) Des piqueteurs causent des dommages à la Sorel Steel Foundries, aux Ateliers Mécaniques et à la maison privée de Ludger Simard.
(1er août 1937) Les frères Joseph, Édouard et Ludger Simard achètent le Chantier du Gouvernement (Marine Industries) dans la municipalité de Saint-Joseph-de-Sorel.
(4 août 1937) Début de grèves à la Sorel Steel Foundries, aux Ateliers mécaniques, aux Chantiers Manseau et à Marine Industries (environ 1 100 employés) ; selon le témoignage d'Arthur-Ludger Simard, 35 ou 30 hommes qui ne sont pas des employés des frères Simard forcent les employés de Sorel Steel Foundries à quitter le travail, puis ils font la même chose pour les employés des Ateliers mécaniques, de Marine Industries et du Chantier Manseau ; ils installent des piqueteurs aux entrées des usines et empêchent quiconque d'y pénétrer ; ce boycott durera environ 5 ou 6 semaines.
(14 août 1937) Un incendie éclate dans une crèche de l'étable de la Sorel Steel Foundries.
(15 août 1937) Un incendie est allumé dans une boîte à copeaux de bois au bout d'une bâtisse de la Sorel Steel Foundries donnant sur le Richelieu.
1939
Joseph Simard fonde la Sorel Industries Limited ; la compagnie obtient un contrat pour la fabrication de 100 canons de calibre 25 pounders ; le chantier, que Marine Industries avait acheté du Gouvernement en 1937 sur la rive ouest de l'embouchure de la rivière Richelieu dans le fleuve Saint-Laurent, est démoli pour l'installation des ateliers de fabrication de canons.
1939 (8 août 1939)
Fondation de la Caisse populaire de Sorel.
1939-1945
Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, un camp militaire aménagé dans la partie sud de Sorel sert successivement à l'entraînement de soldats canadiens, puis de soldats indiens et enfin de camps d'internement de prisonniers allemands (selon les souvenirs de l'auteur).
1940
(Juin 1940) Les ingénieurs français dirigés par Charles-Eugène Schneider de la compagnie Schneider-Creuzot travaillaient à la construction de l'usine et à l'installation de la machinerie lorsque la France a été envahie par l'Allemagne ; en vertu du pacte de capitulation signé parle maréchal Pétain, la France dut cesser toute coopération avec les pays alliés, ce qui obligea les ingénieurs français à retourner en France ; les Canadiens qui étaient en France pour apprendre les métiers nécessaires durent revenir au Canada.
1941
(28 février 1941) Mise en exploitation de l'usine de la Sorel Industries Limited fondée par Joseph Simard ; spécialisée dans la fabrication de canons «25 pounders» dont les 6 premiers furent livrés le 1er juillet suivant.
1942
Sorel Industries Limited obtient le contrat de fabrication d'obus de 20 cm.
(17 décembre 1942) Le village de Saint-Joseph devient ville et adopte le nom de Saint-Joseph-de-Sorel.
1943
Sorel Industries compte 3 000 employés.
1945
Ouverture de l'Hôtel-Dieu de Sorel par les Soeurs hospitalière de Saint-Joseph.
L'église de Sainte-Anne-de-Sorel est dotée d'un orgue (12 jeux) fabriqué par la compagnie Casavant et Frères de Saint-Hyacinthe.
En attendant d'en disposer autrement, le ministère de la Défense du Canada amarre plusieurs navires de guerre dans le chenal entre l'île de Grâce et l'île Ronde.
Le poste de radio CJSO entre en ondes.
(21 janvier 1945) Fondation de la Caisse populaire Saint-Joseph-de-Sorel.
(8 mai 1945) Capitulation de l'armée allemande.
(Juin 1945) Arrivée des 121 premiers prisonniers allemands qui sont interné dans le camp militaire devenu le centre de rééducation numéro 45 ; ces prisonniers étaient choisis sur base volontaire parmi ceux qui n'avaient subi qu'une faible influence de l'idéologie nazie (officiers et autres gradés de l'armée allemande) ; au camp de rééducation, on leur enseigne à produire des films, des émissions de radio et des documents écrits susceptibles de faire accepter la propagande alliée dans les camps d'internement au Canada et pour la diffusion auprès de la population allemande ; on les destinait à être retournés en Europe pour servir la cause des alliés.
1946
Érection canonique de la paroisse Saint-Maxime par détachements de celles de Saint-Pierre et de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours ; cette paroisse est prise en charge par les franciscains.
Mise en exploitation de l'usine de textile de la Canadian Celanese à Sorel.
(Avril 1946) Les derniers prisonniers allemands quittent le camp de Sorel.
1948
Arrivée des Frères des Écoles chrétiennes chargés de l'instruction des garçons.
Jean-Paul Chalifoux, le fils d'Alexandrina Chalifoux, fonde la Crèmerie Chalifoux et distribue ses produits en voiture à cheval.
1949
Construction de l'usine de réduction de la Quebec Iron & Titanium Company sur le rive droite du Saint-Laurent en haut de la plage dite de la Pointe-aux-Pins. Le minerai prélevé sur la Côte-Nord du Saint-Laurent sera transporté par train jusqu'à Havre Saint-Pierre, puis acheminé vers Sorel-Tracy dans des vraquiers de la Canada Steamship Line-CSL.
1950
Érection canonique des paroisses Marie-Auxiliatrice et de l'Enfant-Jésus détachées de celle de Saint-Joseph.
Mise en marche du premier four de l'acierie de la Quebec Iron and Titanium, compagnie fondée par les compagnies Kennecott Copper et New Jersey Zinc qui exploitent le gisement de fer de Havre-Saint-Pierre.
Érection canonique de la paroisse Saint-Gabriel-Lalemant par détachements de celles de Saint-Pierre et de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours.

Ouverture de l'Externat classique de Sorel affilié au Séminaire de Saint-Hyacinthe.
1952
L'exposition agricole qui se tient jusque-là dans les villages de la région s'établit définitivement à Sorel.
1954
Érection canonique de la paroisse Saint-Jean-Bosco.
Rénovations de l'église de Sainte-Anne-de-Sorel ; la chaire disparaît.
(10 février 1954) La municipalité de la paroisse de Saint-Joseph devient ville et adopte le nom de Tracy.
1957
La ville ferme le manoir-musée-maison des gouverneurs et vend la collection d'objets qui s'y trouvaient à différents musées du Québec.
1959
La Crêmerie Chalifoux lance son fromage cheddar Riviera.
(Novembre 1959) Début d'une grève des travailleurs de Sorel Industries qui se terminera en mars 1960.
1960
La maison des gouverneurs est classée monument historique.
La compagnie Sorel Industries est vendue à la compagnie Crucible Steel of America.
1961
Décision de la Shawinigan Water and Power de construire une centrale thermique à Tracy.
(24 octobre 1961) Le premier ministre Jean Lesage annonce que la compagnie Atlas Steel construira une usine d'acier inoxidable à Tracy
1962
Mise en exploitation de la raffinerie de la Quebec Iron and Titanium Co. par sa maison-mère, la British Titanium Products.
La Crucible Steel of America est vendue à Beloit Steel Corporation of America.
1963
Inauguration officielle de l'usine de fabrication de plaques d'acier inoxidable par l'Atlas Steel Co.
1968
Mise en exploitation par la Quebec Iron and Titanium Co. d'une usine de fabrication de poudres de fer.
Mise en exploitation de la centrale thermique (600 000 kW, 4 groupes électrogènes) de Tracy construite comme une réserve de puissance à être utilisée quand la production hydroélectrique devient insuffisante.
(7 décembre 1968) Inauguration officielle du pont Sorel-Tracy dans l'axe de la future autoroute 30.
1971
La Crèmerie Chalifoux transforme 4 millions de litres de lait par année.
1972
1972 (Juillet) Construit par Marine Industries le destroyer Iroquois est livré à la Marine du Canada.
1973
L'église de Sainte-Anne-de-Sorel est dotée d'un orgue Baldwin ; l'orgue Casavant n'est pas démantelé, mais ne sert plus.
1974
Les tableaux de la voûte de l'église Sainte-Anne-de-Sorel sont déclarés oeuvres d'art par le ministère des Affaires culturelles du Québec.
1979
(23 juin) Fondation de la Caisse populaire Les Patriotes.
1980
Fondation du Cégep de Sorel-Tracy.
1981
La Canadian Celanese ferme définitivement ses portes.
1986 Marine Industries ferme définitivement ses portes.
1989
La Laiterie Chalifoux importe d'Europe le procédé d'ultrafiltration qui permet de fabriquer du fromage sans lactose.
1990
La population de Sorel est de 19 522 habitants, celle de Tracy, 12 546, celle de Sainte-Anne-de-Sorel, 2 662, celle de Saint-Joseph-de-Sorel, 2 272, celle de Saint-Pierre-de-Sorel, 5 098.
1992
(29 janvier 1992) Annexion de la municipalité de la paroisse de Saint-Pierre-de-Sorel par celle de Sorel.
1993
Fondation de la Régie intermunicipale de l'eau de Tracy, Saint-Joseph-de-Sorel et Saint-Roch.
1995-1996
Investissement de 150 M $ par la compagnie Fer et Titane du Québec dans la modernisation de son usine.
1996-1997 Investissement de 350 M $ par la compagnie QIT-Fer et Titane Inc. pour la construction d'une deuxième usine de fabrication de pigments de titane communément appelés Sorel Slag ; la capacité de l'usine est de 600 000 tonnes par année ; la compagnie emploie 300 ouvriers à Havre-Saint-Pierre, 1 350 à son acierie et 275 à son usine de poudres métalliques de Saint-Joseph-de-Sorel et 200 employés affectés à l'administration et aux ventes à Montréal.
1997
(15 août 1999) Assemblée de fondation du Parti du bloc québécois tenue à Sorel-Tracy.
1999
(28 janvier) Incendie de l'édifice de l'ancien hôtel Carleton, à l'angle des rues Augusta et du Roi.
2000
La population de Sorel est de 23 164 habitants, celle de Tracy, 12 741, celle de Saint-Joseph-de-Sorel, 1 740, celle de Sainte-Anne-de-Sorel, 2 772.
(15 mars 2000) Regroupement des municipalités de Sorel et de Tracy sous le nom de Sorel-Tracy.
2001
La population de Sorel-Tracy est de 35 905 habitants.
2002
(9 décembre 2002) Le corps de police Sorel-Tracy (60 policiers et 9 employés civils) est intégré à la Sûreté du Québec.
(29 décembre 2002) Les paroisses Notre-Dame-de-Perpétuel-Secours (1911), Saint-Maxime (1946), Saint-Gabriel-Lalemant (1950) et Saint-Pierre (1721) sont fusionnée sous le nom de Saint-Pierre-de-Sorel.
2004
La compagnie Slater Steel, société mère de la compagnie Aciers Inoxidables Atlas, déclare faillite et commence à mettre à pied les 400 employés de son usine de Tracy.
2008
(18 octobre 2008, vers 21 h 30) Un camion citerne percute le local des Hells-Angels à l'angle des rues Provost et Hôtel-Dieu à Sorel ; le feu détruit totalement le local des motards ; l'incendie suit d'à peine une heure l'incendie d'un immeuble à vocation résidentielle et commerciale situé l'angle des rues Hôtel-Dieu et Fiset à Sorel.
2009
(6 avril 2009) À cause de la baisse considérable (25 %) de la demande pour la fonte, l'acier et les poudres métalliques, Rio-Tinto annonce la suspension, pour une période de 2 mois à compter du 12 juillet 2009, des opérations de son usine QIT-Fer et Titane de Sorel-Tracy et de sa mine de Havre-Saint-Pierre ; 1 800 employés sont affectés par cette décision.
2010
La population de Sorel-Tracy est de 34 344 habitants, celle de Saint-Joseph-de-Sorel, 1 627, celle de Sainte-Anne-de-Sorel, 2 841.
(10 novembre 2010) Hydro-Québec annonce la fin des activités de sa centrale thermique du secteur Tracy.
2011
La Laiterie Chalifoux transforme annuellement 28 millions de litres de lait.
2012
(28 octobre 2012) Un nombre de contribuables suffisant ayant signé le registre demandant la tenue d'un référendum pour approuver un règlement d'emprunt de 1,4 M $ pour couvrir le coût de la rénovation et de l'amélioration de l'enveloppe du Marché Richelieu, plus de 60 % des contribuables qui ont exercé leur droit de vote se sont dit d'accord. Le gouvernement du Québec investira 5,2 M $ dans le projet et le Gouvernement du Canada, 780 000 $ ; 37,55 % des 10 700 électeurs habiles à voter se sont présentés aux urnes et 6436 ont voté pour l'adoption alors que 4 205 ont voté contre. Il est pénible de constater que la population de Sorel-Tracy ait une si pauvre appréciation de la valeur historique d'un tel édifice construit pendant la grande crise de 1929 ; heureusement qu'il y a le gouvernement du Canada et celui du Québec pour se préoccuper des sites historiques locaux.
2013
Début du démantèlement de la centrale thermique d'Hydro-Québec par la compagnie EDS dans le secteur Tracy.
(6 juillet 2013) La compagnie Alstom inaugure sa nouvelle usine de Sorel-Tracy où elle fabriquera plus de 900 bogies destinés au Métro de Montréal. lstom a obtenu le contrat de 1,2 G $ accordé au consortium Bombardier-Alstom par la Société de transport de Montréal pour la fourniture de 468 nouvelless voitures de métro ; les bogies fabriqués à Sorel-Tracy seront acheminés à l'usine Bombardier de La Pocatière pour y être intégrés aux voitures.
2014
(Avril 2014) La compagnie américaine General Electric a offert 10 milliards $US (15 milliards $can) pour acquérir la division Énergie de la compagnie Alstom. et la compagnie allemande Siemens a offert entre 10 et 11 milliards pdans le même but.
(25 avril 2014) La compagnie Alstom accepte l'offre de General Electric.
(8 septembre 2014) Les marins turcs du Phoenix Sun qui est amarré au quai de Sorel n'ont pas été payés par leur employeur, le propriétaire du navire qui a fait faillite et n'ont plus rien à manger ; le maire de Sorel-Tracy lance une souscription qui rapporte 10 600 $ qu'il remet aux marins qui pourront l'utiliser pour leur transport d'Istanboul à leur village alors que la Compagnie Air Transat les transportera gratuitement jusqu'en Turquie.
2015
(1er mai 2015) Le destroyer Iroquois livré par Marine Industries en 1972 est retiré des effectifs de la Marine du Canada.
(13 octobre 2015) Début d'une grève des employés (officiers mécaniciens et de navigation) membres des Métallos unis dAmérique employés de la Société des traversiers de Sorel-Tracy/Saint-Ignace-de-Loyola et Québec/Lévis de la Société des Transports du Québec-STQ ; les usagers de Saint-Ignace-de-Loyola et de Berthierville qui veulent se rendre à Sorel-Tracy doivent emprunter le pont de Trois-Rivières ou l'un ou l'autre des ponts qui relient l'île de Montréal à la rive sud ou utiliser des yachts.
(1er novembre 2015) Les syndiqués membres des Métallos Unis d'Amérique travaillant sur les traversiers Sorel-Tracy-Saint-Ignace-de-Loyola et Québec-Lévis de la Société des Transports du Québec-STQ acceptent à la majorité de 80 % les dernières offres patronales.
(9 novembre 2015) les employés membres de la Confédération des syndicats nationaux-CSN réunis en assemblée générale rejettent les dernières offres patronales et décident de faire la grève les 12 et 13 novembres suivants.
Les 12 et 13 novembre 2015, les traversiers Sorel-Tracy-Saint-Ignace-de-Loyola et Québec-Lévis de la Société des Transports du Québec-STQ sont de nouveau paralysés, cette fois, par les employés (personnel terrestre et personnel naviguant) 66 membres de la Confédération des syndicats nationaux-CSN ; ces deux traverses ne sont pas assujetties au maintien des services essentiels en cas de grève.

Le 17 avril 2019, On annonce la restauration de l'église anglicane de Sorel

Une bonne nouvelle attendait les dirigeants de la Fondation Christ Church de Sorel mercredi matin alors qu'ils ont reçu du ministère de la Culture et des Communications, l'autorisation de procéder aux appels d'offres afin d'entamer la phase 2 des travaux de restauration.

Cette phase permettra de redonner ces lettres de noblesse à la toiture, la maçonnerie et la fenestration. « Enfin on peut aller de l'avant et ça urge de redonner ce lieu à la population. Si tout va comme prévu, les travaux se mettront en branle au début mai pour se concentrer sur la toiture qui a grandement besoin d'amour. Nous avons également bon espoir de faire une bonne partie des fenêtres cette année », d'expliquer le président de la fondation, Rhéal Blais.

Ce dernier mentionne qu'il y aura vraisemblablement une phase trois afin d'exécuter l'ensemble des travaux. « C'est beaucoup de travail et de paperasse à remplir, mais il faut aller chercher les subventions et nous le ferons. Nous comptons également sur l'appui de la population via notre campagne de sociofinancement. »

L'incendie qui s'est déclaré cette semaine à la cathédrale Notre-Dame de Paris fait également réfléchir le président. « On va modifier des choses pour augmenter la sécurité. Il y a une clôture qui sera installée et nous sommes à revoir l'électricité aussi. Il faut protéger jalousement ce lieu patrimonial », de renchérir Monsieur Blais.

Rappelons que la première phase des travaux de restauration a eu lieu en 2017 alors que la structure soutenant le plancher a été solidifiée et le système de chauffage a été mis aux normes.

Le projet de restauration de l'église anglicane est mené de mains de maître par les sorelois Rhéal Blais et René Sheridan qui ont à coeur de préserver ce monument patrimonial du centre-ville. La pierre angulaire de l'actuelle église anglicane a été posée le 16 août 1842 et la consécration du lieu de culte s'est faite le 30 mai 1843.

Le 17 avril 2019, Article de Stéphane Martin (Sorel-Tracy Magazine)

2020 La population de Sorel-Tracy est de 34 735 habitants.
2021 (décembre 2021) Impressionnantes trouvailles à la Maison des Gouverneurs de Sorel. Des artefacts sont trouvés en creusant un trou dans la terre, la présence d'anciennes latrines, (des toilettes sèches archaïques) découvertes. Parmi les objets déterrés figurent un quqrantaine de bouteilles de vin typiques des années 1780 ; il y avait aussi de la vaisselle, de grands plats de préparation en terrecuite, des plats de service, de la verrerie de table, des fioles de grappa italienne, des restes de tonnelets de rhum, etc. ; au total, la fouille a produit 5 997 artéfacts incluant tous les fragments et les ossements. De ce nombre, l'arghéologue Chrétien a procédé au remontage de 70 objets. Monsieur Chrétien se dit convaincu que la masse de matériel enseveli provenait d'une seule fête et découlerait de la visite à Sorel du prince William Henry (fils de George III, roi de Grande-Bretagne, reçu le 18 septembre 1787 à la maison des Gouverneurs par Lord Dorchester, le gouverneur général qui était à cette époque gouverneur général de l'ensemble des colonies britanniques en Amérique-du-Nord.


  • Patrie -


Beaudet, Régent
Beaudreau dit Graveline , Joseph
Beaudry, Jacques
Besnard, Marie
Branliac, Marguerite
Brar, Marie-Charlotte
Buy, Marie-Madeleine
Cardin, Louis-Pierre-Paul
Cardin, Pierre-Joseph-Arthue
Caron, Louis
Champagne, Dominic
Charron, Marie-Charlotte
Cherlot, Marie-Thésèse
Corriveau, Hugues
Cournoyer, Gérard
Cournoyer, Jean
Cournoyer, Michèle
Dudemaine, Ronald
Énaud, Marie-Anne
Frappier, Jean
Frappier, Roger
Gagné, Bernard
Gagné, Roger
Gill, Charles
Grenier, Françoise-Catherine
Guévremont, Georges
Guèvremont Grignon, Germaine
Hardy, Jules
Hus dit Millet, Charles
Jones, Robert
Labelle, Jean-Baptiste
Labelle, Joseph-Édouard
LaFlèche, Léo-Richer
Lalonde, Marie-Madeleine
Lamonde, Yvan
Lamoureux, Charles-Roch
Lamy, Louise
Lessard, Michel
Magnan, Georges
Martel, Édouard
Mathieu, Michel
Maurault, Jean-Olivier
Ménard, Maarie-Marguerite
Paquette, Pierre
Péloquin, Paul
Piet, Marie
Poutré, Charlotte
Poutré, Marie-Madeleine
Robidoux, Joseph-Willie
Réjean Robidoux
Sabrevois de Bleury, Clément-Charles
Saint-Germain, Hugues
Sylvestre, Aimée (Dominique Michel)
Sylvestre, Jean-Guy
Tremblay , Jacques-Raymond
Turcotte, Élise
Valois, Jonathan
Vanet, Catherine
Verrier, Jocelyn

Maires de Sorel

1848-1855 : John George Crébassa
1855-1858 : Lamère, Jean-Baptiste
1858-1862 : John George Crébassa
1862-1864 : Lamère, Jean-Baptiste
1864-1867 : Kittson, Robert-Henry
1867-1876 : Barthe, Georges-Isidore
1876-1882 : Mathieu, Michel
1882-1883 : Gagnon, Amédée
1883-1885 : Germain, Adolphe
1885-1887 : Ladouceur, Napoléon-Hormidas
1887-1891 : Taillon, Alphonse-Antoine
1891-1892 : Guévremont, Jean-Baptiste
1892-1896 : Morasse, Louis
1896-1897 : Paradis, Charles-Omer
1897-1898 : Morasse, Louis
1898-1907 : Paradis, Charles-Omer
1907-1910 : Beauchemin, Hyacinthe
1910-1919 : Lafrenière, Jean-Baptiste
1919-1922 : Morgan, William George
1922-1938 : Robidoux, J.-Willie
1938-1940 : Bourret, Alphonse
1940-1942 : Robidoux, J.-Willie
1942-1953 : Poliquin, René
1953-1955 : Matton, Armand
1955-1956 : Péloquin Paul-A.
1956-1964 : Fiset, Robert
1964-1968 : Poliquin, Jean-Jacques
1968-1970 : Beaudry, Léopold
1970-1976 : Poupart, Luc
1976-1979 : Gauthier, Marcel
1979-1983 : Fournier, Robert
1983-2000 : Gauthier, Marcel

Maire de Saint-Pierre-de-Sorel

1855-1857 : Antaya, Alexis
1858-1865 : Guévremont, Jean-Baptiste
1866-1870 : Péloquin, Pierre
1872-1874 : Latraverse, Joseph
1875-1878 : Larochelle, Pierre
1879-1880 : Leith, Édouard
1881-1885 : Paul, Francis
1886-1893 : Chalifoux, Napoléon
1894-1896 : Émond, Nazaire
1897-1898 : Cournoyer, Clément
1898-1903 : Émond Nazaire
1904-1908 : Chalifoux, Napoléon
1909-1913 : Lamothe, Félix
1914-1917 : Mandeville, Arthur
1918-1924 : Chalifoux, Michel-Napoléon
1025-1946 : Cournoyer, Sinaï
1947-1956 : Chalifoux, Antoine
1957-1958 : Guèvremont, Edmond
1959-1971 : Caplette, Diogène
1972-1975 : Éthier, Roger

1976 : Roux, Gaston



1977-1980 : Champagne, Jules
1981-1992 : Auger, Réjean

Maires de Tracy

1954-1958 : Cournoyer, Elzéar
1958 : Ménard, Laurier-R.
1959-1960 : Laplante, Napoléon
1961-1968 : Ménard, Laurier-R.
1968-1974 : Pontbriand, Arthur E.
1974-1987 : Racine, Aurèle
1987-2000 : Parent, Émile

Maires de Sorel-Tracy

2000-2009 : Robert, Marcel
2009-2013 : Dauplaise, Réjean
2013- : Péloquin, Serge

(source de la liste des maires : Ville de Sorel-Tracy)

  • Attraits :


Carré royal (1781) ; borné par les rues Roy, George, Prince et Charlotte ; situé au centre du plan d'urbanisme conçu en 1781 par le major Graham French, ingénieur militaire du 44th British Regiment stationné à William-Henry ; épouse la forme du drapeau de l'armée britannique ; classé site historique en 1961.
Biophare ; Centre d'interprétation du patrimoine de Sorel-Tracy ; 6, rue Saint-Pierre ; exposition permanente Un pays entre deux eaux, belvédère sur le fleuve ; à partir de 2009, ce musée présente une exposition permanente intitulée L'Observatoire du lac Saint-Pierre.
Église anglicane de la Christ Church (1843) et son presbytère ; 79-81 rue Prince ; style néogothique ; plans de John Wells ; orgue Casavant (1909) ; classés monuments historiques en 1959.
Église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours (1928) ; à l'angle des rues Prince et Limoges ; style beaux-arts ; plans de l'architecte J.-H. Caron de Nicolet ; orgue Casavant (1946) ; tableau de Rodolphe Duguay.
Église Sainte-Anne (1879 ; réfection de la façade, 2001) et son cimetière ; 572, chemin du Chenal-du-Moine ; plans de l'architecte Louis-Zéphirin Gauthier ; 14 fresques exécutées par une équipe dirigée par Joseph-Thomas Rousseau et composée de Marc-Aurèle de Foy Suzor-Côté et Louis-Eustache Monty ; une statue de sainte Anne exécutée par Louis Jobin et placée dans la niche du frontispice de l'église ; restaurée en 1988 par Roger Péloquin, la statue originale de Sainte-Anne est placée dans le choeur de l'église, alors qu'une réplique en fibres de verre est placée à sa place dans la niche du frontispice ; orgue Casavant (1945).
Église Saint-Joseph-de-Sorel (1885).
Église Saint-Maxime (1947).
Église Saint-Pierre (1823-1831) ; 170, rue George ; les stales du choeur ont été acquises en 1823 de l'ancienne église Notre-Dame de Montréal démantelée pour faire place à la basilique actuelle ; clochers actuels (1906-1907) décor intérieur par Augustin Leblanc ; galeries dans la nef par Calixte Matton (1851) ; orgue Casavant (1914) ; classée monument historique en 1960.
Îles du lac Saint-Pierre ; archipel de 103 îles formées à l'embouchure du lac Saint-Pierre au confluent du fleuve Saint-Laurent avec les rivières Richelieu, Yamaska et Saint-François ; superficie : 21 km2 ; divisé en 2 sections : les îles de Sorel et les îles de Boucherville ; la faune aviaire comprend 300 espèces dont 120 nicheuses.
Maison des gouverneurs (1781) ; sert de résidence d'été aux gouverneurs du Canada jusqu'en 1866 ; acquise par la ville en 1921 ; loge aujourd'hui un centre d'exposition ; classée monument historique en 1957.
Musée de l'écriture et Maison de Germaine Guévremont ; sur l'île au Pé, à Sainte-Anne-de-Sorel.
Randonnée-nature des îles de Sorel.
Marché Richelieu (1929) ; 28, rue du Roy, angle des rues Augusta et Roy ; contient la salle de spectacle Georges-Codling (autrefois Théâtre Eden).

  • Accueil :


Auberge de la Rive ; 165, Chemin Sainte-Anne, Sorel. **

  • Sports -


Golf ; (18 trous) à Tracy.

  • Économie :


Aciers forgés de Sorel (fabricant de moules pour la forge et la métallurgie, anciennement Sorel Steel and Foundry) ; acquise par Slater Steel, elle passe au Fond Tricap en 2004 à l'occasion d'un arrangement avec les créanciers de Slater Steel en faillite.
Aciers inoxidable Atlas (propriété de Slater Steel)
Centrale thermique classique de 600 MW (Hydro-Québec).
Élévateurs à grain.
Fabrication de groupes électrogènes (Alstom).
Raffinerie de fer et titane.

  • Services :


Aéroport municipal.
Hôpital général de Sorel (184 lits).
Hôpital Richelieu (36 lits).
Hôtel-Dieu de Sorel (241 lits).
Cégep Sorel-Tracy (public, préuniversitaire et technique).
Palais de justice.
Port de mer.
Prison provinciale.
Traversier Sorel-Saint-Ignace-de-Loyola.

  • Toponymie :


Sorel rappelle le souvenir de Pierre de Saurel, le premier propriétaire de la seigneurie de Saurel (81) dans laquelle le territoire de la municipalité est situé.

Saint-Pierre, le nom de la plus ancienne paroisse du diocèse de Saint-Hyacinthe, rappelle le souvenir du seigneur Pierre de Saurel.
Saint-Maxime rappelle le souvenir de Mgr Maxime Decelle.
Saint-Gabriel-Lalemant rappelle le souvenir du père Gabriel Lalemant, l'un des martyrs canadiens.
Saint-Joseph rappelle le souvenir de Mgr Joseph LaRocque, évêque de Saint-Hyacinthe (1860-1865).
Tracy rappelle le souvenir de Alexandre de Prouville, marquis de Tracy, lieutenant général du Canada (1665-1667).
William-Henry rappelle le souvenir du prince William Henry qui visite le site en 1787 et qui devient, plus tard, roi d'Angleterre sous le nom de Guillaume IV.

  • Repères géographiques :


Sur la rive droite du Saint-Laurent.
À environ 65 km au nord-est de Montréal.
À l'embouchure de la rivière Richelieu.
Diocèse de Saint-Hyacinthe.
District judiciaire de Richelieu* (chef-lieu).
Municipalité régionale de comté du Bas-Richelieu (siège social).
Région touristique de la Montérégie.

  • Accès : Autoroute 30 ou Route 132 ou Route 133.

Carte 9.

Carte 9 sur Google Maps

  • Bibliographie - :


Histoire de Sorel (Abbé Couillard Després, Imprimerie des Sourds-Muets, 1926),
Les Grèves de Sorel, Tome I (documents judiciaires compilés par le sténographe Alphonse Provost, 1938)
Governors Cottage (Walter S. White, Éditions Le Sorellois, 1967).
German Mercenaries in Canada (essai, Jean-Pierre Wilhelmy, Maison des mots, 1986).
Les troupes allemandes et leur établissement au Canada - 1776-1783 (essai, Dominique Ritchot, Longueuil, Éditions historiques et généalogiques Pepin (Institut généalogique Drouin, 2011)
Les grèves de Sorel en 1937 (Jacques Rouillard, Société historique Pierre-de-Saurel, 2010)

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