Trois-Rivières (municipalité de ville)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Superficie - 288,50 km2.
- Gentilé - Trifluvien, ienne ; Trifluvian (anglais).
- Éphémérides -
1535
(7 octobre 1535) Jacques Cartier plante une croix sur l'île Saint-Quentin au nom de Charles VIII, roi de France. Les Amérindiens nomment cet endroit Matabinotin.
1597 ou 1598 le Malouin François Gravé se rend jusqu'à cet endroit.
1615
(26 juillet 1615) Fondation de la mission de L'Immaculée-Conception par les récollets (franciscains) qui y célèbrent la première messe au confluent de la rivière alors appelée des Trois-Rivières.
1629
À la suite de la prise de la colonie par les frères Kirke, les récollets retournent en France.
1634
Établissement d'un fort par le sieur de Laviolette à la demande de Samuel de Champlain.
Prise en charge de la mission de L'Immaculée-Conception par les jésuites.
(15 février 1634) Concession d'une terre (600 arpents) par la Compagnie de la Nouvelle-France aux jésuites.
1635
Ouverture des registres de la paroisse de L'Immaculée-Conception desservie par les jésuites.
1636
Concession d'une seigneurie par la Compagnie de la Nouvelle-France au jésuite Jacques de La Ferté de la Madeleine de Châteaudun qui la nomme Madeleine.
1637
(21 octobre 1637) Naissance du premier Trifluvien d'origine, Michel Godefroy de Linctot, fils aîné de Jean Godefroy de Linctot.
1640
Le père jésuite, Jacques Buteux fonde une mission au cap de la seigneurie de la Madeleine ; cette mission est à l'origine de Cap-de-la-Madeleine.
1644
(5 avril 1644) Concession de l'arrière-fief de l'Arbre-à-la-Croix (1/2 lieue de front sur 2 lieues de profondeur) par l'abbé de La Ferté à Jacques Hertel dans la seigneurie du Cap-de-la-Madeleine ; cette concession porte le nom d'Arbre-à-la-Croix, Hertel ou Saint-Jacques-du-Hertelet.
Concession de l'arrière-fief des Prairies-Marsolet (1/2 lieue de front sur 2 lieues de profondeur) par l'abbé de La Ferté à Nicolas Marsolet de Saint-Aignan dans la seigneurie du Cap-de-la-Madeleine.
1645
Signature d'un traité de paix entre les Hurons, les Algonquins, les Iroquois et les Français dirigés par le gouverneur Montmagny.
1648
Concession de la seigneurie de la Commune-de-Trois-Rivières par le gouverneur Montmagny aux habitants de Trois-Rivières pour s ou 8ervir de pâturage à leur bétail.
Concession d'une seigneurie par le gouverneur Montmagny à l'Algonquin Charles Pachirini qui lui donne nomme Montmagny.
Louis d'Ailleboust remplace Montmagny comme gouverneur de la colonie.
1649
(29 mars 1649) Concession d'une seigneurie (1 lieue de front sur la rive gauche du Saint-Laurent sur 5 lieues de profondeur, y compris l'île aux Cochons) par la Compagnie de la Nouvelle-France à Michel Leneuf du Hérisson qui la nomme Vieux-Pont.
1650 Le gouverneur d'Ailleboust fait ériger de nouvelles fortifications pour protéger les habitants contre les attaques des Iroquois.
1651
Violentes attaques par les Iroquois.
Fondation d'une mission catholique pour les Amérindiens par les jésuites.
(20 mars 1651) Concession d'une partie de la seigneurie du Cap-de-la-Madeleine (2 lieues de front à partir de la rivière Saint-Maurice en descendant le Saint-Laurent, sur 20 lieues de profondeur) par l'abbé Jacques de la Ferté aux jésuites.
(10 août 1651) Au décès de Jacques Hertel, l'arrière-fief de l'Arbre-à-la-Croix passe à son épouse, Marie Marguerie (1/2), à son fils François Hertel (1/4), et à ses filles Marie-Madeleine Hertel, épouse de Louis Pinard (1/8), et Marguerite Hertel, épouse de Jean Crevier (1/8).
1652
(19 août 1652) Tragédie mortelle : acte de guerre ; violentes attaques par les Iroquois à Pointe-aux-Ormes ; bilan : 22 morts dont le gouverneur Guillaume Guillemot Kerbodot et 21 autres Français.
Ouverture d'une première école.
Marie Marguerie, veuve de Jacques Hertel, épouse Quentin Moral de Saint-Quentin qui devient ainsi co-propriétaire (1/2) de l'arrière-fief de l'Arbre-à-la-Croix.
1653
(Juin-août 1653) Siège de Trois-Rivières par 600 Iroquois ; Pierre Boucher et 46 Trifluviens résistent à l'assaut final donné le 23 août par les Iroquois qui font finalement la paix.
1655
(10 août 1655) Concession de l'arrière-fief Lapierre (1/2 lieue de front, dont 1/4 de lieue en haut et 1/4 de lieue en bas de la rivière Madeleine, sur 3 lieues de profondeur) par le gouverneur Lauzon à Étienne Lafond dans la seigneurie du Cap-de-la-Madeleine.
(20 octobre 1655) Concession de l'île Saint-Joseph (60 arpents) située dans la rivière Saint-Maurice par le gouverneur Jean de Lauzon au nom de la Compagnie de la Nouvelle-France à Pierre Boucher de Grosbois, gouverneur de Trois-Rivières.
1656
(5 août 1656) Concession d'un fief (10 arpents de front sur 20 arpents de profondeur sur la Cinquième rivière) par la Compagnie de la Nouvelle-France à Pierre Boucher de Grosbois pour son fils Pierre Boucher de Boucherville.
(31 juillet 1656) Concession d'une seigneurie (3/4 lieues de front sur 3/4 de lieue de profondeur) sur la pointe du lac Saint-Pierre par le gouverneur de Trois-Rivières, Pierre Boucher de Grosbois, à Jean Sauvaget et Étienne Seigneuret dit Delisle, époux de la petite-fille de Sauvaget qui la nomme Seigneuret.
1657
(16 janvier 1657) Concession de l'île Marie (20 arpents dans la petite rivière Godefroy) par Pierre Boucher de Grosbois, agissant pour le gouverneur Jean de Lauzon, à Jean Godefroy de Linctot.
1659
Construction de la première chapelle du Cap-de-la-Madeleine par Pierre Boucher de Grosbois et de Boucherville.
1660
Michel Peltier, seigneur de La Prade, assisté de Pierre Boucher et des jésuites ouvre l'Hôtel de Notre-Dame-de-la-Pitié au Cap-de-la-Madeleine.
(7 avril) Concession du fief de Niverville (85 à 90 arpents) par la Compagnie de la Nouvelle-France à Jacques Leneuf de la Poterie.
Entre 1660 et 1666
Au décès de son grand-père Jean Sauvaget, Marguerite Seigneuret hérite de partie de la seigneurie de Seigneuret.
1661
Reconstruction de la chapelle du Cap sur le site de l'église actuelle.
1663
Construction du moulin du Platon par Jacques Leneuf de la Potherie.
1665
(15 septembre 1665) Au décès de Louis Lafond, son arrière-fief de la Pierre passe à Charles Lesieur.
1666
Remplacement des jésuites par les sulpiciens comme desservants de la paroisse de L'Immaculée-Conception.
1667
(15 novembre 1667) Donation de la seigneurie du Vieux-Pont par Michel Leneuf du Hérisson à Joseph Godefroy, son neveu.
L'arrière-fief de l'Arbre-à-la-Croix appartient aux héritiers de Jacques Hertel, sa veuve, épouse de Quentin Moral de Saint-Quentin (1/2), son fils aîné, François Hertel (1/4) et ses deux autres enfants (1/8 chacun).
1668
(22 juin 1668) Étienne Seigneuret donne sa part de la seigneurie de Seigneuret à sa fille, Marguerite Seigneuret, épouse de Louis Godefroy de Linctôt et de Normanville, procureur du roi à Trois-Rivières.
1669
Retour des jésuites comme desservants de la paroisse de L'Immaculée-Conception.
1670
Retour des récollets (franciscains) à Trois-Rivières.
Concession d'une seigneurie (1/4 de lieue de front sur 1/2 lieue de profondeur) par le gouverneur de Courcelle à Jacques Labadie qui lui donne son nom.
(10 juillet 1670) La seigneurie de Seigneuret est augmentée de 1/2 lieue de front en faveur de Louis Godefroy. Concession d'une seigneurie à l'ouest de la seigneurie de Signeuret à Louis Godefroy qui la nomme Normanville.
1671
Nomination du premier curé séculier résidant de la paroisse de L'Immaculée-Conception.
1672
L'arrière-fief Lapierre passe à Charles Lesieur par son mariage avec Marie Boucher, veuve d'Étienne Lafond.
(3 novembre 1672) La seigneurie de Seigneuret est augmentée d'une demi-lieue de front sur une lieue de profondeur en faveur de Louis Godefroy de Linctot et de Normanville (Marguerite Seigneuret).
(9 juin) Exécution à Trois-Rivières de Jacques Bertault et de sa femme, Gillette Banne, reconnus coupables de l'assassinat par empoisonnement de leur gendre, Julien Latouche.
1673
Ouverture des registres de la paroisse Sainte-Marie-Madeleine-du-Cap-de-la-Madeleine (des registres peuvent avoir été tenus entre 1660 et 1673).
1674
(23 août 1674) La seigneurie du Vieux-Pont est augmentée de quinze arpents de front sur une lieue de profondeur en faveur de Joseph Godefroy de Vieuxpont.
(13 août 1674) La seigneurie de Seigneuret est augmentée de 3 lieues de front sur 2 lieues de profondeur en faveur de Anne Dupuis, veuve de Jean Sauvaget.
1678
(3 octobre 1678) Érection canonique de la paroisse de L'Immaculée-Conception.
(30 octobre 1678) Érection canonique de la paroisse Sainte-Marie-Madeleine.
1679
La seigneurie de Pointe-du-Lac est léguée par Louis Godefroy de Linctôt et de Normanville à son fils, René Godefroy de Tonnancour.
(1 février 1679) Concession d'une seigneurie (3/4 de lieue de front sur la rivière Saint-Maurice jusqu'à la seigneurie de Saint-Maurice) par le gouverneur Frontenac à Gilles de Boyvinet qui la nomme Boyvinet.
1681
La population de Trois-Rivières est de 150 habitants.
1683
Les récollets entreprennent la construction de leur monastère à Trois-Rivières.
1686
Au décès de Gilles de Boyvinet, la seigneurie de Boyvinet est abandonnée.
(13 novembre 1686) Vente de l'île aux Cochons par Michel Leneuf de la Vallières à Charles Aubert de la Chesnaye.
1691
(27 juillet 1691) La seigneurie de Boyvinet est réunie au domaine royal puis reconcédée par le gouverneur Frontenac et l'intendant Champigny à Jacques Dubois. Concession de la seigneurie de Sainte-Marguerite à Jacques Dubois de Boguinet.
1694
Fondation d'une confrérie du Rosaire près de l'endroit où se trouve aujourd'hui le sanctuaire de Notre-Dame-du-Rosaire à Cap-de-la-Madeleine.
1696 (3 juin 1696) Vente de l'arrière-fief des Prairies-Marsolet par les héritiers de Nicolas Marsolet de Saint-Aignan à Gédéon de Catalogne.
1697
(10 octobre 1697) Arrivée des trois premières Ursulines venues de Québec établir un monastère pour y éduquer les jeunes filles et soigner les malades ; elles s'établissent sur le Platon, dans la résidence du gouverneur Ramezay à Trois-Rivières.
Fondation du Collège Marie-de-l'Incarnation par les Ursulines (cette institution était privée préscolaire, primaire et secondaire, pour filles en 2010).
1700
Les Ursulines entreprennent la construction de leur monastère et des bâtiments pour loger le pensionnat et externat Sainte-Ursule pour jeunes filles, ainsi qu'un petit hôpital.
(9 juin) La seigneurie de Boyvinet est saisie sur les biens de Jacques Dubois, puis adjugée à Charles Aubert de La Chesnaye et à Jean Gobin.
1702
(19 septembre 1702) Au décès de Charles Aubert de la Chesnaye, la seigneurie de Boyvinet est léguée par testament à son fils, Louis Aubert de Forillon.
1712
(4 novembre 1712) Vente de la seigneurie de Boyvinet par Louis Aubert de Forillon et Barbe Leneuf, son épouse, à François de Galifet.
1714
Construction en pierre du premier sanctuaire Notre-Dame-du-Cap ; oeuvre du maçon, Pierre Lafond, il est considéré comme l'une des plus anciennes églises du Canada.
1717
(20 avril 1717) Au décès de Pierre Boucher de Grosbois et de Boucherville, l'île Saint-Joseph passe à Pierre Boucher de Boucherville, son fils aîné.
1720
Arrivée à Trois-Rivières des Frères de la Charité venus pour y éduquer les garçons.
1722
(3 mars 1722) Fondation de la paroisse de La Visitation-de-la-Pointe-du-Lac ; son territoire couvre la seigneurie de Pointe-du-Lac et une partie des fiefs de Tonnancour et de Gastineau.
1723
(7 juin 1723) La seigneurie de Pointe-du-Lac appartient à René Godefroy de Tonnancour, fils de Louis Godefroy de Tonnancour et de Marguerite Seigneuret, seule héritière d'Étienne Seigneuret, son père, et de Jean Sauvaget, son grand-père maternel.
(15 juin 1723) La seigneurie du Vieux-Pont appartient à Louis Godefroy de Normanville (1/2 et 1/7) et aux autres héritiers de Joseph Godefroy de Vieux-Pont (6/7).
1724
Établissement d'un service de courrier entre Québec et Montréal via Trois-Rivières.
(18 juin 1724) Vente du fief de la Cinquième-Rivière par Pierre Boucher de Boucherville à Nicolas Duclos.
1730
(25 mars 1730) François Poulin de Francheville reçoit l'autorisation royale de mettre en exploitation les Forges du Saint-Maurice ; on lui octroie un monopole de 20 ans pour cette exploitation.
1733
(16 janvier 1733) Fondation de la compagnie Francheville et Compagnie pour l'exploitation des Forges du Saint-Maurice ; les actionnaires de la compagnie étaient François et Pierre Poulin de Francheville, Bricaut de Valmur, secrétaire de l'intendant Hocquart, Ignace Gamelin et François-Étienne Cugnet, membre du Conseil supérieur.
(Novembre 1733) Décès de François Poulin de Francheville.
1734
(3 novembre 1734) Concession d'une terre (1/2 lieue de front sur une lieue de profondeur) par le gouverneur Beauharnois et l'intendant Gilles Hocquart à René Godefroy de Tonnancour pour le réunir au fief de Normanville et au fief Pointe-du-Lac et former un territoire de 1 1/4 lieue de front sur 2 lieues de profondeur que Godefroy renomme Tonnancour.
1735
Les Forges du Saint-Maurice passent à François-Étienne Cugnet.
1737
Construction du manoir seigneurial de Pointe-du-Lac. Le Chemin du Roi relie Trois-Rivières à Québec et Montréal.
1738
(20 août) Remise en exploitation des Forges du Saint-Maurice par François-Étienne Cugnet.
1740
Fondation par les récollets de la mission de Saint-Michel-Archange-des-Forges (Vieilles-Forges) sous le nom de Saint-Louis.
(15 mars 1740) Vente du fief de la Cinquième-Rivière par Madeleine Lafond, veuve de Nicolas Duclos, à Louis Lemaître.
1743
(6 février 1743) Vente de l'arrière-fief Lapierre par les héritiers de Charles Lesieur (Françoise, Pierre-Jean-Baptiste et Marie-Joseph Lesieur) à Jean Toupin.
1744
Nomination du premier curé résidant et ouverture des registres de la paroisse de La Visitation-de-la-Pointe-du-Lac.
1752
(20 mai 1752) Acte criminel ; deux incendies allumés par le soldat Pierre Beaudoin, dit Cumberland, rasent l'agglomération de Trois-Rivières ; Beaudoin voulait se venger d'avoir été emprisonné sous de fausses accusations ; parmi les bâtiments détruits, on retrouve le couvent des Ursulines qu'on reconstruira sur les mêmes murailles.
1753
(5 avril 1753) Vente de la seigneurie de Boyvinet par Louis-François de Galifet et Catherine de Galifet à François Chastelain qui la nomme Sainte-Marguerite en l'honneur de son épouse, Marguerite Cardin.
1760
La population de Trois-Rivières atteint 586 habitants.
Les officiers français rendent les armes aux conquérants anglais dans la chapelle du monastère des récollets à Trois-Rivières.
1763
La villes de Québec compte 8 000 habitants, Montréal, 4 000 et Trois-Rivières, 800.
Ouverture d'un bureau de poste sous le nom de Three Rivers.
1764
(17 septembre 1764) La province de Québec est divisée en deux districts : Montréal et Québec ; la division administrative de Trois-Rivières en exercice sous les Français est abolie.
1767
Un consortium anglo-canadien ressuscite les Forges du Saint-Maurice qui emploieront de 400 à 800 travailleurs.
(25 février 1767) Donation de sa partie de la seigneurie par Marguerite Cardin, veuve de François Chastelain, à Joseph-Claude Boucher de Niverville.
(11 mars 1767) La seigneurie du Cap-de-la-Madeleine est louée par les jésuites à Christophe Pelissier.
1768
(5 janvier 1768) Vente du fief de la Cinquième-Rivière par Louis Lemaître et sa femme, Claire Dugué, à Jean-Baptiste Perrault.
1773
Saisie par la Couronne de la partie du territoire appartenant aux jésuites comme tous les autres biens de cette société au Canada.
1779
Le monastère des récollets confisqué par l'autorité britannique est utilisé pour des fins civiles ; le monastère devient un hôpital et la chapelle, une cour de justice.
1781
(23 février 1781) La seigneurie de Tonnancour appartient à Joseph Godefroy de Tonnancour.
1789
L'Église anglicane s'installe dans l'ancien monastère des récollets.
1791
La seigneurie de Pointe-du-Lac passe à Thomas Coffin.
1792
(7 mai 1792) Délimitation du bourg de Trois-Rivières par proclamation royale.
1793
Un groupe dirigé par Matthew Bell acquiert les Forges du Saint-Maurice.
1795
(25 octobre 1795) La seigneurie de Tonnancour, saisie sur les biens de Thomas Coffin, est adjugée à Nicolas Montour.
1799
(19 mars 1799) Vente du fief de la Cinquième-Rivière par Jean-Baptiste Perrault à Antoine Dugué dit Duplessis.
1806
Incendie du couvent des Ursulines qu'on reconstruit sur les mêmes murailles et qui sera réouvert en 1808.
1814
(11 septembre 1814) Tragédie mortelle ; accident maritime ; le traversier entre Trois-Rivières et Sainte-Angèle-de-Laval coule à pic ; bilan : 40 morts.
1822
Inauguration de la prison de Trois-Rivières construite par le Gouvernement britannique.
1823
(15 août 1823) Par décret du roi George IV d'Angleterre, l'église du monastère des récollets devient la propriété de l'Église anglicane sous le nom de St. James.
1828
Pierre-Benjamin Dumoulin se fait construire un manoir.
1829
(13 août 1829) La seigneurie de Tonnancour appartient à Geneviève Wills, veuve de Nicolas Montour.
1832
(20 septembre 1832) Érection canonique de la paroisse de La Visitation-de-la-Pointe-du-Lac. ; son territoire couvre une partie des fiefs de Tonnancour et de Gastineau.
1837 Tenue des assises du mouvement patriote.
1844
Construction de l'église de La Visitation-de-la-Pointe-du-Lac.
1845
Nomination du premier curé résidant de la paroisse Sainte-Marie-Madeleine-du-Cap-de-la-Madeleine.
1846
(1 juillet) Constitution de la municipalité de Trois-Rivières-Three Rivers.
1850
La population de Trois-Rivières est de 4 500 habitants.
1852
Fondation du diocèse de Trois-Rivières et établissement du siège épiscopal dans cette ville.
1854
(18 décembre 1854) Abolition du régime seigneurial.
1855
(1 juillet 1855) Constitution de la municipalité de la paroisse de Sainte-Marie-Madeleine-du-Cap-de-la-Madeleine.
Constitution de la municipalité de la paroisse de La Visitation-de-la-Pointe-du-Lac.
1854-1858
Construction de la cathédrale de l'Immaculée-Conception.
1856
Incendie de 44 maisons de TRois-Rivières.
1857
Création du corps de police municipal de Trois-Rivières.
1858
Incorporation de l'Hôpital général de Trois-Rivières.
1860
Création de la Corporation du Collège de Trois-Rivières par le Parlement de Québec avec la permission de l'évêque obtenue à la requête des notables de la ville dont le député et maire, Joseph-Édouard Turcotte ; le collège (Séminaire Saint-Joseph), dirigé par l'abbé E. Panneton assisté de 6 ecclésiastiques venus de Nicolet, ouvre ses portes le 3 septembre 1860 aux 103 premiers élèves qu'il loge dans les locaux et les terrains du Platon (cette institution était privée collégiale, pour filles et garçons en 2010).
Construction de l'église méthodiste et presbytérienne.
1861
(24 janvier 1861) Une partie de la seigneurie de Sainte-Marguerite appartient à l'épouse de Aaron B. Hart.
La seigneurie de Pointe-du-Lac appartient aux héritiers de Nicolas Montour.
1863
Premier pèlerinage officiel au Cap-de-la-Madeleine.
(13 juin 1863) L'arrière-fief Lapierre, dans la seigneurie du Cap-de-la-Madeleine, appartient à François-Xavier Toupin, Pierre Toupin et Toussaint Toupin.
1864
La seigneurie du Cap-de-la-Madeleine appartient aux jésuites.
1867
La corporation du Collège de Trois-Rivières achète la ferme Bernard, rue des Champs (Laviolette) pour y construire des nouveaux locaux, le bail sur le Platon expirant en 1870.
Ouverture de l'Hospice Saint-Joseph.
1871
Fondation du Régiment de Trois-Rivières de l'Armée canadienne.
1873
(1 juin) Début de la construction du Collège de Trois-Rivières sur la ferme Bernard.
1874
(28 janvier 1874) À la suite d'un amendement à sa charte, la Corporation du Collège de Trois-Rivières remet à l'évêque la direction académique et financière du Collège.
(19 mars 1874) Le Collège de Trois-Rivières devient officiellement Séminaire diocésain.
1877
Création du service de police et d'incendie de Trois-Rivières.
1879
Le chemin de fer de la North Shore Railway Company relie Trois-Rivières à Québec et Montréal.
(16 mars 1879) Les paroissiens de Sainte-Marie-Madeleine voulaient ériger une nouvelle église paroissiale avec des pierres provenant de la rive sud du fleuve ; le fleuve n'ayant pas encore gelé en face du cap à cette époque tardive de l'hiver, il était impossible de le traverser avec chevaux et traîneaux ; toute la paroisse se met à prier en face de la statue de la Vierge logée dans la chapelle ; leurs prières sont entendues et exaucées, un pont de glace se forme sur le fleuve permettant de transporter en peu de temps les pierres nécessaires à la construction ; comme remerciement pour son intervention, le curé décide de conserver la vieille chapelle et d'en faire un sanctuaire consacré à la sainte Vierge.
1880
La population de Trois-Rivières est de 9 000 habitants.
1882
Le port de Trois-Rivières passe sous le contrôle de la Commission du Havre.
Incendie de l'église de La Visitation-de-Pointe-du-Lac qui sera reconstruite à partir de ses murs restés debout.
1883
Cessation de l'exploitation des Forges du Saint-Maurice à cause de l'épuisement du minerai.
1886
Fermeture de l'Hôtel-Dieu des Ursulines et ouverture de l'Hôpital Saint-Joseph par les Soeurs de la Providence ; le nouvel hôpital intègrera l'Hospice Saint-Joseph.
1888
L'église Sainte-Marie-Madeleine de 1714 est reconnue comme lieu de pèlerinage.
Inauguration de l'Hôpital Saint-Joseph.
1890
Découverte et mise en exploitation des gisements de minerai de fer à Sainte-Marthe-du-Cap-de-la-Madeleine.
(28 juillet 1890) Inauguration de l'éclairage électrique des rues de la ville de Trois-Rivières avec de l'électricité provenant d'une centrale à vapeur.
1891
Ouverture de l'École Saint-Louis-de-Gonzague par les Ursulines.
1893
Mise en service de la centrale hydroélectrique de Saint-Narcisse et de la première ligne de transport d'électricité à haute tension de l'Empire britannique ; transporte l'électricité à Trois-Rivières.
1896
Le manoir de Pierre-Benjamin Dumoulin est acquis par Charles Numa de Blois qui l'agrandit et en fait le Château de Blois.
1897
Fondation de la North Shore Power Co. par Charles C. Colby, Édouard-Alfred Lacroix et J.-B. Frégeau qui ont l'exclusivité de l'éclairage et de la distribution d'électricité à Trois-Rivières depuis 1896.
1901
La population de Trois-Rivières est de 10 000 habitants.
1902
Les Oblats de Marie-Immaculée prennent la direction de la paroisse et la garde du sanctuaire du Cap-de-la-Madeleine.
(1 octobre 1902) Nomination du premier curé résidant et ouverture des registres de la paroisse Saint-Louis-de-France.
1903
Ouverture de l'École Sainte-Angèle par les Ursulines ; cette école deviendra plus tard l'École Val-Marie (cette institution était privée préscolaire et primaire, pour filles et garçons en 2010).
(29 août 1903) Érection canonique de la paroisse Saint-Louis-de-France par détachement de celle de Saint-Maurice ; son territoire couvre une partie de la seigneurie du Cap-de-la-Madeleine et une partie de la seigneurie de Champlain.
1904
Ouverture d'un pont en acier entre Cap-de-la-Madeleine et Trois-Rivières.
(4 janvier 1904) Constitution de la municipalité de la paroisse de Saint-Louis-de-France par détachement de celle de la paroisse de Saint-Maurice.
1905
Circulation de la première voiture à traction mécanique dans les rues de Trois-Rivières, une Stanley à vapeur propriété de l'échevin Napoléon Lamy.
Fondation de l'École des infirmières de l'Hôpital Saint-Joseph de Trois-Rivières.
1906
Le bureau de poste Three Rivers francise son nom en Trois-Rivières.
1907
Acquisition de la North Shore Power par la compagnie Shawinigan Water and Power.
Fondation de la compagnie Wabasso par Charles R. Whitehead et la famille Greenshields.
Mise en exploitation de l'usine de textile de coton de la compagnie Wabasso.
1907-1928
La North Shore Power étend le réseau de distribution d'électricité entre Trois-Rivières et Québec sur le versant gauche du Saint-Laurent par l'acquisition de réseaux locaux, à Portneuf et Saint-Raymond, entre autres.
1908
Ouverture de l'École Normale par les Ursulines. Mise en exploitation de l'usine de la Canadian Iron Foundry Ltd.
(22 juin 1908) Incendie de la plus grande partie de la vieille ville ; bilan : destruction de 800 bâtiments, y compris la première église de l'Immaculée-Conception construite en 1710.
1909
Construction de l'église Saint-Philippe.
(1er mai 1909) Érection canonique par détachement de la paroisse de L'Immaculée-Conception, nomination du premier curé résidant et ouverture des registres de la paroisse Saint-Philippe.
(24 octobre 1909) Fondation de la Caisse populaire de Trois-Rivières.
1910
Ouverture de l'École Notre-Dame par les Ursulines.
1911
Érection canonique par détachement de la paroisse de L'Immaculée-Conception.
(6 novembre 1911) Érection canonique de la la paroisse Notre-Dame-des-Sept-Allégresses par détachement de la celle de l'Immaculée-Conception ; la nouvelle paroisse est confiée aux franciscains.
1912
Mise en exploitation de la papeterie de la Wayagamack Pulp and Paper Co. (passera plus tard à la Consolidated Paper Corporation, puis à la compagnie Kruger Inc.
L'Hôpital Saint-Joseph ouvre le département d'ophtalmologie dirigé par le docteur A. Panneton, le département de radiologie dirigé par le docteur W. Godin, le département d'obstétrique dirigé par le docteur Remington et le département d'anesthésie.
(5 mai 1912) Érection canonique de la paroisse Sainte-Cécile par détachement de la paroisse de L'Immaculée-Conception.
1913
Restauration du manoir seigneurial de Pointe-du-Lac pour en faire un presbytère.
(16 juin 1913) Un ouragan ravage la région.
(21 septembre 1913) Fondation de la Caisse populaire de Notre-Dame-de-la-Visitation de Pointe-du-Lac.
1914
Ouverture des registres de la paroisse Sainte-Cécile.
La North Shore Power crée sa filiale Three Rivers Traction Company qui obtient des villes de Trois-Rivières et de Cap-de-la-Madeleine le privilège d'établir une ligne de tramways pour assurer le transport dans les deux municipalités.
1915
Des tramways électriques commencent à circuler dans les rues de Trois-Rivières.
(2 juin) Constitution de la municipalité de la paroisse de Sainte-Marthe-du-Cap-de-la-Madeleine par détachement de celle de la paroisse de Sainte-Marie-Madeleine-du-Cap-de-la-Madeleine.
1918
(9 février 1918) La municipalité de la paroisse Sainte-Marie-Madeleine-du-Cap-de-la-Madeleine devient ville et adopte le nom de Cap-de-la-Madeleine.
(18 décembre 1918) Érection canonique de la paroisse Sainte-Famille par détachement de celle de Sainte-Marie-du-Cap-de-la-Madeleine.
1919
Mise en exploitation de la papeterie de l'International Paper Co.
1920
Nomination du premier curé résidant de la paroisse Saint-Louis qui devient Saint-Michel-Archange.
Fondation du journal Le Nouvelliste.
1921
L'Hôpital Saint-Joseph ouvre une clinique pour les maladies vénériennes.
1923
Mise en exploitation de la papeterie de la Domtar Newsprint Ltd.
L'Hôpital Saint-Joseph ouvre un dispensaire pour les tuberculeux sur la rue Notre-Dame à Trois-Rivières. La population de la paroisse de L'Immaculée-Conception est de 9 310 âmes, celles de La Visitation (Pointe-du-Lac), 1 400, de Saint-Louis-de-France, 680, de Notre-Dame-des-Sept-Allégresses, 6 157, de Sainte-Cécile, 3 670, de Sainte-Famille, 2 397, de Sainte-Marie-Madeleine (Cap-de-la-Madeleine), 5 000, de Saint-Philippe, 5 763, celle de Saint-Michel-Archange, 1 740.
Érection canonique de la paroisse Sainte-Marguerite-de-Cortone.
(13 janvier 1923) La seigneurie de Tonnancour mise aux enchères à la suite d'un jugement sur une action en partage et licitation prise par Sophie Mailhot et Claire Blanchard contre Hermine Mailhot, épouse du juge Louis Tellier, et madame Jean Denis, est adjugée au juge Louis Tellier.
1924
Construction du pont des Chapelets sur le ruisseau Favrel à Cap-de-la-Madeleine.
1925
Érection canonique de la paroisse Sainte-Marguerite-de-Cortone.
Louis Tellier acquiert la seigneurie de la Pointe-du-Lac (26).
1926
Érection canonique des paroisses St. Patrick et Très-Saint-Sacrement. L'Hôpital Saint-Joseph est reconnu par l'American College of Surgeons.
1927
Érection canonique de la paroisse Saint-François-d'Assise.
Érection canonique de la paroisse Saint-Lazare.
(12 août) Alexandre Lavallée, 73 ans, est pendu à la prison de Trois-Rivières pour le viol et le meurtre de sa fille.
1928
La North Shore Power est fusionnée à la Shawinigan Water and Power. Constitution de la municipalité de Pointe-du-Lac par détachement de celle de la paroisse de La Visitation-de-la-Pointe-du-Lac.
(6 août) Fondation de la Caisse populaire de Notre-Dame de Trois-Rivières.
1930
(6 septembre) Ouverture du Sanatorium Cooke pour les tuberculeux dont la gestion du personnel et des soins infirmiers sont assurés par les Filles de Jésus jusqu'en 1957 et 1963 respectivement.
1932
(5 février 1932) Joseph Lebel, 56 ans, est pendu à la prison de Trois-Rivières pour les meurtres de Jean-Baptiste et Antoinette Bellerose.
1933
(20 mai 1933) Alfred Coulombe, 42 ans, est pendu à la prison de Trois-Rivières pour le meurtre de Marie-Louise Valcourt.
1934
(18 mai 1934) Ildège Blais, 25 ans, est pendu à la prison de Trois-Rivières pour le meurtre de son père, Adélard Blais ; il sera le dernier à être exécuté à cet endroit.
1935
Affiliation du Collège Marie-de-l'Incarnation, le pensionnat des Ursulines, à la faculté des Arts l'Université Laval de Québec.
1936
Construction de silos à grains dans le port.
(17 juillet 1936) Fondation de la Caisse populaire du Saint-Sacrement.
1937
L'Hôpital Saint-Joseph se dote d'un électrocardiographe. Mise en onde du poste CHLN propriété du sénateur Jacob Nicol.
1938
Érection canonique de la paroisse Saint-Odilon.
(8 mars 1938) Fondation de la Caisse populaire de Sainte-Marguerite-de-Cortone.
(14 décembre 1938) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Philippe.
1939
Érection canonique de la paroisse Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus.
(2 avril) Fondation de la Caisse populaire de Sainte-Cécile.
1939-1945
Un camp d'internement de Canadiens d'origine de pays faisant partie de l'axe germano-italo-nipponne est aménagé pour accueillir 717 prisonniers.
1939
Érection canonique de la paroisse Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus.
Construction de l'École Normale du Christ-Roi et de l'externat Saint-Joseph par les Ursulines.
1940
La capacité de l'Hôpital Saint-Joseph est augmentée de 200 lits.
1941
La population de Trois-Rivières est de 42 000 habitants.
Tenue du congrès eucharistique de Trois-Rivières.
1943
Érection canonique de la paroisse Sainte-Catherine-de-Sienne dans la municipalité de Trois-Rivières-Ouest.
Construction de l'Hôpital Sainte-Marie dirigé par les Soeurs de la Miséricorde.
1944
Érection canonique de la paroisse Saint-Laurent.
(6 février 1944) Fondation de la Caisse populaire de Sainte-Catherine-de-Sienne.
(28 février 1944) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Louis-de-France.
(12 mars 1944) Fondation de la Caisse populaire de Saint-François-d'Assise.
(19 mars 1944) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Lazare de Cap-de-la-Madeleine.
1945
Annexion de l'École supérieure de musique des Ursulines à l'Université de Montréal.
Le Château de Blois est transformé en hôtel de 100 chambres.
Ouverture de l'usine de transformation d'aluminium par la compagnie Dominion Foil à Cap-de-la-Madeleine.
(27 octobre 1945) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Odilon.
1947
(21 décembre 1947) Début de l'utilisation du pont sur la rivière Saint-Maurice entre Trois-Rivières et Cap-de-la-Madeleine.
1948
(17 juillet 1948) Fondation de la Caisse populaire de Sainte-Famille du Cap-de-la-Madeleine.
(6 juin 1948) Inauguration officielle du pont entre Trois-Rivières et Cap-de-la-Madeleine que l'on nomme pont Duplessis.
1949
Érection canonique de la paroisse Saint-Eugène par détachement de celles de Sainte Famille et Saint-Odilon. ; construction de l'église Saint-Eugène.
1950
Le Sanatorium Cooke fonde son école d'infirmières auxiliaires.
1951
(31 janvier 1951) Tragédie mortelle ; effondrement de trois travées du pont Duplessis reliant Trois-Rivières à Cap-de-la-Madeleine ; bilan : 6 ou 8 morts, des personnes qui circulaient en voiture sur le pont lorsqu'il s'est effondré.
(21 novembre 1951) Une commission d'enquête présidée par le juge René Lippé présente son rapport et indique qu'elle ne peut identifier clairement les causes de l'effondrement du pont Duplessis.
1953
(12 novembre 1953) Réouverture du pont entre Trois-Rivières et Cap-de-la-Madeleine.
1954
Érection canonique de la paroisse Saint-Jean-de-Brébeuf. Constitution de la municipalité de Vieilles-Forges par détachement de celle de la paroisse de Trois-Rivières.
1956
Ouverture de l'École Marie-Leneuf par les Ursulines.
Le maire Laurent Paradis proclame zone historique le Vieux Trois-Rivières (du moulin du Platon au monastère des Ursulines).
1959
Érection canonique de la paroisse Saint-Pie X. Érection canonique de la paroisse Saint-Michel.
1960
Le Sanatorium Cooke se transforme en centre spécialisé en pneumologie, gériatrie et physiothérapie.
(10 décembre 1960) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Jean-de-Brébeuf.
1961
Érection canonique de la paroisse Sainte-Bernadette.
(22 octobre 1961) Inauguration de l'Aéroport régional de Trois-Rivières.
(21 décembre 1961) La municipalité de Vieilles-Forges est annexée à Trois-Rivières.
1962
Fondation de l'Institut Secondaire Keranna (cette institution était privée secondaire, pour filles et garçons en 2010).
(17 mars 1962) Fondation de la Caisse populaire de Normanville.
1963
La municipalité de la paroisse de Trois-Rivières devient ville et adopte le nom de Trois-Rivières-Ouest.
1964
Érection canonique de la paroisse Saint-Gabriel-Archange.
(16 mai 1964) Début de la construction du pont Laviolette.
1965
(7 septembre 1965) Tragédie mortelle ; explosion dans un caisson utilisé pour la construction du pilier central de la section nord du pont Laviolette sur le Saint-Laurent ; bilan : 12 morts, des travailleurs de la construction.
1966
La population de Trois-Rivières est de 57 540 habitants.
Érection canonique de la paroisse Saint-Jean-Baptiste-de-LaSalle.
(13 juillet 1966) L'hôtel Château de Blois, construit en 1828 et transformé en hôtel en 1945, est rasé par un incendie.
1967
Fin de l'exploitation des gisements de minerai de fer de Sainte-Marthe-du-Cap.
(20 décembre 1967) Inauguration du pont Laviolette qui relie les deux rives du Saint-Laurent ; fin de l'exploitation des traversiers entre Trois-Rivières et Saint-Angèle (Bécancour). Le pont Laviolette est le plus long pont à charpente métallique au Québec. longueur totale : 2 707 m sur 34 pilliers ; une structure métallique ( 1 383 m) en deux charpentes en porte-à-faux de 33 m, chacune ; une travée scentrale (335 m.) en forme d'arche ; hauteur totale : 106,6 m. ; hauteur maximum du tablier : 54,8 m
1968
Fondation du Cégep de Trois-Rivières.
Fondation du Collège Laflèche par les Ursulines.
(4 mai 1968) Fondation de la Caisse populaire de Châteaudun.
1969
(Été 1969) Première édition du Grand Prix de Trois-Rivières de course automobile. Fondation de l'Université du Québec à Trois-Rivières.
(19 août 1969) Voir Trois-Rivières . Affaire du décès du détective Louis-Georges Dupont (corps de police).
1970
Érection canonique de la paroisse Jean XXIII dans la municipalité de Trois-Rivières-Ouest.
1971
(16 juillet 1971, dans l'après-midi) Chantal Côté, 12 ans, et Carole Marchand, 13 ans sont vues par Alain Daigle, un garçon de 13 ans, alors qu'elles montaient dans une automobile de marque Buick noire ; le garçon a le temps et le génie de noter le numéro de plaque de l'automobile.
Ne voyant pas sa fille revenir à la maison alors qu'il faisait nuit, Gabrielle côté, la mère de l'une des jeunes filles appelle la police ; un dénommé Guilbert du rang Saint-Malo, a entendu un coup de feu et, 5 minutes plus tard, il a entendu un deuxième coup de feu ; il a eu peur et a quitté les lieux. Vers 22 h, les policiers commencent une recherche intensive pour retrouver les jeunes filles. Le 17 juillet à 14 h 30, deux promeneurs, qui se baladaient en moto hors route, découvrent une automobile Buick déserte. Le jeune Limoge tente de lancer le moteur, mais le véhicule refuse de rugir, peut-être faute de carburant. Les deux garçons avisent la police municipale du Cap-de-la-Madeleine de leur découverte. Vers 15 h, le cadavre de Chantal Côté est découvert étendu face contre terre et les bras croisés à environ 23 m de la Buick ; comme la jeune fille était encore vêtue, la police écarta la possibilité d'un viol ; Vers 17 h 50, le cadavre de la petite Marchand est découvert à environ 400 m de la Buick. puis, le coroner conclut qu'il s'agissait de meurtres, les deux jeunes filles ayant été tuée par balles de carabine. Le 24 juillet, Ludger Delarosbil est arrêté à Montréal et confesse avoir volé une Buick avec son complice Michel Joly, 22 ans, sur la rue Alexandre-de-Sève à Montréal.
Joly part seul avec l'une des deux jeunes filles et, quand il revient auprès de Delarosbil, il déclare qu'il a eu une relation sexuelle avec Carole Marchand et qu'il l'a tuée pour éviter des problèmes, puis il part avec l'autre jeune fille, Chantal Côté et revient seul après que Delarosbil eut entendu un autre coup de feu. Michel Joly a caché l'arme du crime derrière une station-service. Joly se suicidera avec l'arme du crime.
1973
L'usine de papier journal de la Domtar passe aux mains de la compagnie Kruger et reprend sa production après 15 mois de fermeture.
1975
(15 août 1975) Des malfaiteurs volent le coeur et le diadème en or de la Vierge du sanctuaire du Cap évalués à 50 000 $.
1978
(11 février 1978) Regroupement des municipalités de La Visitation-de-la-Pointe-du-Lac et de Pointe-du-Lac sous le nom de cette dernière.
En 1984, la maîtresse de Fernand Duchaussoy est assassinée à Trois-Rivières ; Fernand Duchaussoy reconnaît sa culpabilité avant la fin de son procès ; le médecin de Duchaussoy considérait pourtant que ce dernier souffrait de schizophrénie ; il s'est pendu avec des cordons de chaussures au pénitencier de Cowansville en 1991 ; le 19 novembre 2013, Michel Duchaussoy, le fils de Fernand, abat Ziad Bouzid, un chauffeur de taxi, dans son véhicule à Montréal ; on dit que Michel Duchausssoy consommait de la drogue.
1985
Fondation du Centre de métallurgie du Québec affilié au Cégep de Trois-Rivières.
(17 janvier 1985) La compagnie Wabasso annonce la fermeture de ses usines de Trois-Rivières et de Shawinigan et la mise à pied de 1 125 travailleurs.
1986 La prison de Trois-Rivières cesse de recevoir des prisonniers.
1987
Incendie de l'aluminerie Reynolds causant plusieurs millions $ de dommage.
(Été 1987) Raymond Rouette tue son père à coups de pelle dans leur chalet d'été situé sur la rue de L'Esperanto. La victime était professeur de mathématiques au Cégep de Trois-Rivières. Rouette est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux. En 2002, alors qu'il a purgé 15 ans de sa peine, il demande la permission de demander une libération conditionnelle ; ce qui lui est refusé. En janvier 2013, Rouette s'évade alors qu'il profitait d'une sortie accompagnée d'un gardien ; il était pourtant éligible à une libération conditionnelle , mais celle-ci n'est pas toujours accordée dans les cas de sentences à vie.
1989
Fondation du Centre spécialisé en pâtes et papiers affilié au Cégep de Trois-Rivières.
1990
La population de Cap-de-la-Madeleine est de 32 800 habitants, celle de Trois-Rivières-Ouest, 15 538, celle de Sainte-Marthe-du-Cap-de-la-Madeleine, 5 109, celle de Pointe-du-Lac, 5 527, celle de Trois-Rivières, 50 122.
1992
(9 janvier 1982) Annonce de la cessation de l'exploitation de l'usine de papier de la compagnie Produits Forestiers Canadien Pacifique et la mise à pied de 1 200 travailleurs.
(Février 1982) La papetière Cascades offre d'acheter l'usine de la compagnie Produits forestiers Canadien Pacifique et de réembaucher 250 travailleurs choisis par elle et après des modifications à la convention collective de travail ; ces conditions sont refusées par le syndicat.
(Juin 1982) Cessation définitive de l'exploitation de la papeterie par la compagnie Produits Forestiers Canadien Pacifique.
1993
(Mai 1993) La papetière Cascades annule son projet d'achat de l'usine de la compagnie Produits Forestiers Canadien Pacifique.
Fondation de la compagnie Uniforêt par la compagnie Jolina Capital (Saputo, 19,6 % du capital) et le Fonds de solidarité de la FTQ (22 % du capital).
(21 juillet 1993) La municipalité de la paroisse de Saint-Louis-de-France devient ville.
(18 décembre 1993) La municipalité de Sainte-Marthe-du-Cap-de-la-Madeleine abrège son nom en Sainte-Marthe-du-Cap.
1994
La Compagnie Uniforêt fonde la compagnie Tripap qui achète l'usine inexploitée par la compagnie Produits Forestiers Canadien Pacifique et en reprend l'exploitation.
1997
La Société générale de financement du Québec commence à investir 71 M $ dans la modernisation de l'usine de profilage d'aluminium du Cap-de-la-Madeleine.
1998
(14 mars 1998) La municipalité de Sainte-Marthe-du-Cap devient ville.
(15 juin 1998) Début d'une importante grève à l'usine de papier Wayagamac d'Abitibi-Consolidated ; cette grève est déclenchée simultanément dans 11 usines de la même compagnie au Canada (5 au Québec, 4 en Ontario, et 2 au Nouveau-Brunswick) ; le Syndicat qui les représente tous veut forcer l'entreprise à négocier toutes les conventions collectives simultanément.
(26 juillet 1998) Les travailleurs de l'usine Wayagamac décident de retourner au travail à la suite de l'annonce de la fermeture possible de leur usine par la compagnie Abitibi-Consolidated ; les employés des autres usines de la compagnie demeurent en grève.
Plus de 5 000 personnes assistent aux funérailles d'un membre des Hell's Angels.
(27 octobre 1998) Tragédie mortelle ; accident de la route ; collision frontale d'un camion et d'un véhicule banalisé de la Sûreté du Québec à la jonction des autoroutes 40 et 55, à Trois-Rivières-Ouest ; bilan : 4 morts, des jeunes policiers stagiaires de l'Institut de police de Nicolet (Alexandre Pucar, 26 ans, de Saint-Michel-des-Saints, Serge Arsenault, 32 ans, de Bois-des-Filion, Denis Tremblay, 30 ans, de Chicoutimi, et Yves Bossé, 25 ans, de Lévis ; le policier conducteur, Marc Saint-Germain, de la Sûreté du Québec, 26 ans, est accusé de négligence criminelle ayant causé la mort ; reconnu coupable, il est condamné à 6 ans de prison par le juge Jean-Claude Beaulieu ; sa cause est portée devant la Cour d'appel qui ordonne un nouveau procès le 14 juin 1999 ; à l'issue d'un nouveau procès tenu en juin 2000, Saint-Germain est reconnu coupable de négligence criminelle ayant causé la mort par un jury siégeant à Montréal, puis condamné à 2 ans de prison par la juge Lise Côté de la Cour supérieure du Québec le 6 juillet 2000 ; sa cause est de nouveau portée en appel.
1999
(Automne 1999) Le Musée des arts et traditions populaires ferme ses portes.
2000
La population de Cap-de-la-Madeleine est de 32 927 habitants, celle de Trois-Rivières-Ouest, 24 170, celle de Sainte-Marthe-du-Cap-de-la-Madeleine, 6 428, celle de Saint-Louis-de-France, 7 798, celle de Pointe-du-Lac, 6 846, celle de Trois-Rivières, 48 285.
(Fin de juin 2000) La compagnie Uniforêt, propriétaire de l'usine Tripap annonce l'arrêt de production de son usine à cause des pertes financières qu'elle engendre pour la compagnie qui abandonne l'usine et un terrain de 3,5 millions de pieds carrés que la compagnie Excavations René Saint-Pierre qui procède à sa décontamination et le revend à la ville au prix de 17 M $.
(22 juillet 2000) La compagnie Abitibi-Consolidated annonce l'arrêt d'une machine à papier de son usine Wayagamack et la mise à pied consécutive de 70 des 540 employés de l'usine.
2001
(2 mai 2001) La compagnie Fruit of the Loom, manufacturier de vêtements de base, annonce qu'elle fermera son usine de Trois-Rivières et mettra 450 employés à pied le 13 juillet et le reste de ses 654 employés de production le 28 septembre suivant.
(12 juillet 2001) Regroupement des municipalités de Cap-de-la-Madeleine, Trois-Rivières-Ouest, Sainte-Marthe-du-Cap, Pointe-du-Lac et Trois-Rivières sous le nom de cette dernière. La population de Trois-Rivières est de 126 438 habitants.
(4 mai 2001) Une nouvelle compagnie, la Kruger Wayagamack, est formée par la compagnie Kruger (51 %) et la Société générale de financement-Rexfor (49 %) pour acquérir et moderniser l'usine Wayagamack de la compagnie Abitibi-Consolidated.
(12 septembre 2001) Incendie de l'usine de récupération de papier et de carton de la compagnie Cascades à Saint-Louis-de-France.
(4 novembre 2001) Élection du premier maire et des premiers conseillers municipaux de la future nouvelle ville de Trois-Rivières ; Yves Lévesque est élu maire.
(14 décembre 2001) La ministre d'État à la Culture et aux Communications, Diane Lemieux, annonce la réouverture du Musée des arts et traditions populaires sous le nom de Musée québécois de culture populaire.
(31 décembre 2001) Les villes fusionnées cessent d'exister.
2002
(1 janvier 2002) Naissance de la nouvelle ville de Trois-Rivières.
2004
Fondation de l'École Vision Trois-Rivières School (cette institution était privée préscolaire et primaire, pour filles et garçons en 2010).
2005
(14 janvier 2005) Incendie suivi d'explosions dans l'arrondissement de Pointe-du-Lac ; bilan : un mort, 6 blessés, 40 personnes laissées sur le pavé et 8 immeubles (2 commerces et 8 résidences) détruits ; le gaz naturel se serait répandu par les tuyaux d'égoût.
(6 mai 2005) Le transformateur de porcs Olymel (Coopérative fédérée, Groupe Brochu et SGF-Soquia) annonce qu'il fermera ses usines de Laval, Magog et Granby éliminant ainsi 366 emplois, alors qu'il investira 16 M $ dans ses usines de Saint-Henri-de-Lévis, Trois-Rivières et Anjou créant ainsi 171 emplois pour une perte nette de 195 emplois au Québec.
2006
La municipalité érige une plaque en l'honneur de ses premiers résidents juifs ; ce geste veut corriger l'injustice que l'on avait fait eaux Juifs trifluviens au début des années 1900 en détruisant les deux cimetières juifs effaçant ainsi toute trace de cette communauté qui était sur son territoire depuis la conquête de 1759-1760.
(Août 2006) La compagnie américaine Aleris International achète l'usine de profilage d'aluminium du Cap-de-la-Madeleine ; la Société générale de financement a perdu 31 M $ dans l'aventure ; Aleris fabrique des ailettes de radiateur pour les voitures comme les Toyota, Honda, GM, Chrysler.
(Novembre 2006) Aleris International supprime 60 postes à son usine du Cap-de-la-Madeleine.
2007
(31 juillet 2007) Cédrika Provencher, 10 ans, est portée disparue par ses parents ; dans les jours qui ont précédé sa disparition, un individu avait approché plusieurs petites filles en leur disant qu'il recherchait un chien ; selon la description faite par les enfants, l'homme conduisait une automobile rouge à 4 portières de marque Acura.
(30 août 2007) La compagnie Kruger annonce la cessation de l'exploitation de la machine à surcalandrer de son usine Wayagamack à Trois-Rivières et qu'elle y met à pied 140 de ses employés.
(27 septembre 2007) La compagnie Kruger annonce la suspension des activités de son usine de Trois-Rivières et la mise à pied de ses 850 employés et une centaine de cadres de l'usine.
(16 décembre 2007) Une dernière messe est célébrée dans léglise Saint-Philippe.
2008
(Janvier 2008) Aleris International ferme l'une de ses usines de l'Ontario.
(1 juillet 2008) Les 350 membres du syndicat des travailleurs d'Aleris International, une usine de laminage d'aluminium du Cap-de-la-Madeleine, rejettent dans une forte proportion les propositions de leur employeur de réduire le coût de main-d'oeuvre par 5 M $ annuellement (diminution 10 % des salaires et bénéfices marginaux et réduction de 110 emplois).
(2 juillet 2008) Aleris International impose le lock-out à ses employés syndiqués.
(10 juillet 2008) Les 350 membres du Syndicat des travailleurs d'Aleris International rejettent une seconde fois et par une majorité accrue la demande de leur employeur à moins que celui-ci garantissent que l'usine restera en opération pour une période plus longue qu'un an.
(11 juillet 2008 , à 1 h 40) Suite aux 2 refus successifs des 350 membres du syndicat de ses employés, la compagnie Aleris International de Beachwood, Ohio, USA, émet un communiqué dans lequel elle annonce qu'à cause des «dommages permanent et irréparables» causés par le conflit de travail, elle ferme ses portes de façon permanente et mettra définitivement à pied ses 350 employés syndiqués et sa centaine d'autres employés cadres et de bureau.
(15 juillet 2008) Forte du fait que la compagnie Aleris International n'avait pas fait parvenir d'avis au ministère du travail comme la loi le requiert, l'exécutif national de la Confédération des syndicats nationaux - CSN est intervenu demandant à la compagnie Aleris de reprendre les négociations ; la compagnie refuse et maintient qu'elle ne rouvrira pas son usine du Cap-de-la-Madeleine.
(23 juillet 2008) Le ministère du Travail avise qu'Aleris International n'ayant pas fait parvenir l'avis de licenciement à la Commission des normes du travail, il considère que les employés sont toujours en lock-out au point de vue de la loi.
2009
(10 février 2009) La compagnie Kruger annonce la suspension de la production pour une période de 10 jours (27 février au 9 mars) à ses 2 usines de Trois-Rivières.
(Avril 2009) Lors de l'Opération SharQc de la police régionale mixte, le bunker des Hells-Angel situé sur le boulevard Saint-Jean, est l'objet d'une ordonnance de blocage ; cette ordonnance vise à geler les biens soupçonnés d'avoir servi à des activités criminelles.
(10 juillet 2009) La Compagnie Kruger annonce la cessation pour une période indéterminée à compter du 30 octobre 2009 de sa production de papier couché à son usine de Trois-Rivières et la mise à pied de 400 employés ; 3 machines à papier et 2 coucheuses cesseront de fonctionner ; la production de ce genre de papier continuera cependant à l'usine Wayagamack de Trois-Rivières.
(29 novembre 2009) Jean-Guy Frigon est assassiné par balle sur sa terre à bois de Saint-Édouard-de-Maskinongé ; la victime était en conflit avec sa voisine, Solange Alarie au sujet du bornage de leurs terrains ; madame Alarie en était venue à faire un plan pour tuer son voisin Jean-Guy Frigon et sa femme, Lise Alarie-Frigon ; Madame Alarie avait entraîné Yvan Braconnier dans son projet. Braconnier avait fourni le fusil de calibre .20 et il avait accompagné Solange Alarie dans le bois armé d'une carabine .22 ; en juin 2011, la police arrête Yvan Braconnier, mais arrive chez Solange Alarie peu de temps après qu'elle se fut suicidée évitant ainsi d'être arrêtée à son tour ; Solange Alarie aurait tiré dans le dos de Frigon, alors que Braconnier aurait tiré sans l'atteindre en direction de Nicolas Bonassa, le gendre de Frigon. En mars 2013, Yvan Braconnier est reconnu coupable du meurtre de Jean-Guy Frigon et condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux. Cependant, la Cour d'appel ordonne la tenue d'un nouveau procès parce que le juge présidant au premier procès n'a pas dans ses instructions au jurés mentionné l'acquittement comme verdict possible. Le 6 octobre 2014, au terme d'un nouveau procès, le jury reconnaît Yvan Braconnier coupable du meurtre prémédité de Jean-Guy Frigon et il est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux.
2010
La population de Trois-Rivières est de 129 886 habitants.
(1er janvier 2010 , peu après 1 h) Une femme d'une quarantaine d'année est abattue par les policiers de la Sécurité publique de Trois-Rivières dans le secteur Cap-de-la-Madeleine ; la femme brandissait une arme blanche au moment où les policiers ont tiré en sa direction.
(19 mai 2010) La compagnie Kruger annonce la cessation des activités à son usine de papier glacé et surcalendré de Trois-Rivières et la mise à pied de 440 travailleurs et de sa machine à papier de bottins téléphoniques le 11 juin suivant.
(2 juillet 2010, vers 3 h) Une bombe détruit une partie de la façade du centre de recrutement des Forces armées canadiennes à Trois-Rivières ; l'attentat est revendiqué par Résistance internationaliste qui avait déjà revendiqué en 2004 un attentat contre un pylône de la ligne de transport d'électricité d'Hydro-Québec vers les États-Unis, et, en 2006, l'incendie de l'automobile d'un porte-parole de l'industrie du pétrole du Canada.
(24 décembre 2010) Le Devoir rapporte que la ville recevra son premier bateau de croisière ; le Balmoral de la compagnie norvégienne Fred Olsen Cruise Line s'y arrêtera avec ses 1 400 passagers le 20 septembre 2012 à temps pour le festival Délices d'automne.
2011
(14 mai 2011) La compagnie Kruger et Industries Perron s'associent pour exploiter ensemble le moulin à scie de Kruger à Parent (La Tuque) et l'usine d'aboutage de Perron à Trois-Rivières ; ces deux usines sont en arrêt de production depuis 18 mois.
(4 septembre 2011, vers 19 h) Des vents de 130 km/h causent des dommages à une soixantaine de maisons et arrachent des arbres sur une distance de plusieurs kilomètres.
(1er octobre 2011) Édith Bolduc, 27 ans, mère d'une petite fille de quelques mois, est tuée à coups de couteau dans un appartement de la rue des Ormeaux dans le secteur Cap-de-la-Madeleine de Trois-Rivières ; au cours d'une querelle, son conjoint Louis-Pierre Noël, 26 ans, qui venait de sortir de prison pour violence conjugale, était fâché contre elle parce qu'elle avait appelé la police lors d'une précédente dispute et qu'il ne voulait pas retourner en prison ; il avait vu un homme marchant en face de la résidence et croyait qu'elle le connaissait ; en janvier et mars 2011, Édith Bolduc avait déjà porté plainte à trois reprises pour violence conjugale et depuis la dernière plainte, elle voulait quitter Noël et partir avec leur fille ; Noël consommait des méthanphétamines depuis l'âge de 21 ans. Noël est arrêté sur les lieux et accusé du meurtre non prémédité d'Édith Bolduc ; lors de son procès en novembre 2013, il offre une défense de non responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux (schizophrénie) comme dans le cas du docteur Guy Turcotte qui avait été acquitté pour cette raison du meurtre de ses enfants. Cependant, le 8 février 2013, à la suite du cas de Guy Turcotte, le gouvernement de Stephen Harper avait présenté un amendement au Code criminel du Canada appelé La Loi de la réforme sur la non-responsabilité criminelle ; cet amendement permet à un jury d'ajouter au verdict l'expression «à hauts risques» à leur verdict de non-responsabilité criminelle ; en vertu de cette addition, les accusés trouvés non criminellement responsable ne pourront obtenir de libération conditionnelle temporaire ou permanente. Cette désignation ne pourra être levée que par un juge de la Cour supérieure sur la recommandation d'un comité de santé mentale provincial ou des Territoires-du-Nord-Ouest. Les personnes ainsi désignées qui sont détenues dans une institution psychiatrique ne pourront pas obtenir de libération temporaire sans escorte et les permissions de sortie escortées ne pourront être obtenues qu'en des circonstances particulières ; de plus, elles ne pourront obtenir une révision de leur cas qu'après 3 ans de détention et après une autre période de 3 ans si la précédente demande est rejetée. Le 7 avril 2014, le juge Serge Francoeur rejette la défense de non-responsabilité criminelle pour troubles mentaux et décide que l'action de Noël était plutôt motivée par la colère et la frustration, le déclare coupable de meurtre non prémédité et le condamne à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 10 ans de sa peine derrière les barreaux.
2012
Le 2 février 2012), quatre policier de la ville (Barbara Provencher, Dominique Pronovost, Marc-André Saint-Amant et Kaven Deslauriers) tabassent Alexis Vadeboncoeur, 19 ans qui venait de commettre un vol à main armée dans une pharmacie de Trois-Rivières ; N.B. les agents Dominique Pronovost et Barbara Provencher forment un couple dans la vie civile.
Dans leur rapport de l'événement, les 4 policiers ont écrit que le suspect avait résisté à son arrestation, que leur vie était menacée et qu'ils avaient dû utiliser la force nécessaire pour l'arrêter.
L'agent de sécurité du Cégep de Trois-Rivières a remis aux enquêteurs la vidéo de l'intervention filmée par les caméras de surveillance de l'établissement.
En septembre 2016 à la suite de leur enquête préliminaire, le juge Pierre Rousseau envoie les policiers Kaven Deslauriers, Dominique Pronovost et Marc-André Saint-Amant à leur procès sous des accusations de voies de fait armées, voies de fait causant des lésions corporelles, usage négligent d'armes à feu, fabrication de faux rapports, contrefaçon de ces documents et entrave à la justice par la fabrication de faux rapports .
De son côté, l'agente Provencher est accusée de voies de fait graves causant des lésions corporelles.
Les agents choisissent de subir leur procès devant juge et jury ; la date de leur procès est fixée au 15 décembre 2016.
Selon la victime, l'agente Provencher lui aurait déchiré son pantalon et lui aurait serré violemment les testicules, puis, après que la policière eut lâché prise, d'autres agents lui auraient asséné des coups de pied aux parties génitales. Selon la victime, ce serait l'agent Dominique Pronovost qui aurait donné le premier coup de pied.
Le 21 octobre 2016, lors du procès des policiers Kaven Deslauriers, Dominique Pronovost, Marc-André Saint-Amant et Barbara Provencher, l'agent Kaven Deslauriers, qui, sur la vidéo, semble frapper le suspect avec le plus d'intensité, déclare que c'était de force moyenne avec la paume de la main qu'il a frappé Vadeboncoeur ; il affirme qu'il ne l'a pas frappé à la tête, mais au bras, entre l'épaule et le coude à 7 reprises ; selon l'agent Deslauriers, Vadeboncoeur avait ramené son bras droit sous lui et Deslauriers craignait que Vadeboncoeur ne sorte une autre arme ; il frappait donc sur le bras pour arriver à le sortir de sous le corps du suspect et le menotter. De son côté, un expert en emploi de la force de l'École nationale de police de Nicolet qualifie les coups des policiers d'inutiles et dangereux. À la suite d'un procès, seul Kaven Deslauriers est reconnu coupable de voies de fait simple alors que les trois autres policiers sont acquittés ; Deslauriers est congédié par le Service de police de Trois-Rivières. En juin 2016, Deslauriers demande l'absolution inconditionnelle afin de pouvoir reprendre l'exercice de son métier de policier ; la Couronne s'objecte à toute clémence de la part du juge et cela dans l'intérêt supérieur de la Justice ; le juge Steve Magnan prend sa décision en délibéré en disant avoir besoin de temps pour réfléchir et en se demandant «Comment le public va-t-il percevoir ma décision (Le Journal de Montréal, 22 octobre 2016, page 20).
Le 30 mars 2012, vers midi, un réseau de trafic de drogues et de proxénétisme est démantelé lorsque la police perquisitionne simultanément à 5 adresses différentes à Trois-Rivières et saisit environ 10 000 $ en argent comptant, des comprimés de drogue de synthèse, de la cocaïne et de la marijuana.
Nuit du 30 au 31 mars 2012, neuf incendies criminels sont allumés en l'espace de 2 heures à différents endroits de la ville.
Le 21 décembre 2012, Pierrik Houle, un étudiant en technique policière, est renversé par une automobile alors qu'il fait du jogging sur la route au milieu du village de Sainte-Perpétue. Projeté dans le fossé par l'automobile qui ne s'arrête pas, il est finalement retrouvé mort par son frère, Hugo Houle qui s'était inquiété de ne pas le voir à la maison ; Un certain Guy Richard, 42 ans, est arrêté et accusé de délit de fuite ayant causé la mort et de conduite avec facultés affaiblies. Le 12 février 2015, Guy Richard est acquitté d l'accusation de conduite en état d'ébriété, mis est reconnu coupable de délit de fuite mortel
2013
La population de Trois-Rivières est de 132 968 habitants.
(22 avril 2013) Le corps d'Éric Gauthier est trouvé par un passant en bordure de l'autoroute 40 dans le secteur Pointe-du-Lac à Trois-Rivières ; des marques de violence ont été détectées sur le cadavre ; ce qui fait croire à la police qu'elle est en présence de la victime d'un homicide ; Sylvain Allard et Yvon Deshaies sont arrêtés relativement au décès de Gauthier.
(1er octobre 2013, au cours de la nuit) Édith Bolduc est tuée à coups de couteau dans un logement de la rue des Ormeaux du secteur Cap-de-la-Madeleine ; au cours d'une querelle, son conjoint Louis-Pierre Noël était fâché contre elle parce qu'elle avait appelé la police et qu'il ne voulait pas retourner en prison ; il avait vu un homme marchant en face de la résidence et croyait qu'elle le connaissait ; Édith Bolduc avait déjà porté plainte pour violence conjugale et depuis cette plainte, elle voulait le quitter et partir avec leur fille ; Noël consommait des méthanphétamines depuis l'âge de 21 ans. (Octobre 2013) Démolition de l'église Saint-Philippe ; un litige éclate entre la fabrique et l'entrepreneur au sujet de la propriété des cloches. La fabrique dit qu'elle les a vendues à quelqu'un d'autre pour la somme de 8 000 $. l'entrepreneur Denis Despins prétend que tous les matériaux de l'église lui appartiennent, y compris les cloches dont il a récupéré deux d'entre elles ; les deux autres étaient trop grosses pour passer à travers les montants de la lucarne qu'il devra démanteler avant de pouvoir en extraire les cloches. Monsieur Despins s'appuie sur une lettre d'août 2012 qui lui cède les cloches en lieu de paiement du coût trop élevé du démantèlement du carillon.
(8 octobre 2013), Un train du Canadien national déraille dans le parc portuaire de Trois-Rivières. les dommages consistent à une vingtaine de m d'asphalte arrachée à côté des rails ; les wagons sont rapidement replacés sur les rails.
(11 octobre 2013) La compagnie Kruger annonce la mise à pied de 57 employés à son usine du boulevard Gene-H.-Kruger.
(29 décembre 2013) une femme, âgée de 27 ans, est trouvée poignardée dans une résidence de la rue Des Ormeaux à Trois-Rivières ; son conjoint, 26 ans, qui a appelé la police, est arrêté relativement à ce décès.
2014
Le 11 février 2014, Trois jeunes (Roxane Boisvert, 22 ans, une étudiante à la maîtrise en ergothérapie de l'Université du Québec à Trois-Rivière-UQTR, sa soeur cadette Raphaëlle Boisvert, 17 ans, étudiante en 5e secondaire au Collège Marie-de-l'Incarnation) et Jessy Chevalier, 17 ans, un étudiant du cégep de Trois-Rivières et copain de Raphaëlle Boisvert, sont trouvés sans vie dans une résidence de la rue Sicard dans le secteur Trois-Rivières-Ouest à Trois-Rivières ; à la suite d'un appel au 911 reçu peu avant 8 h, la police est arrivée sur les lieux alors que 2 jeunes hommes d'âge mineur (16 et 17 ans) sortaient de la maison ; les deux jeunes ont été interpellés, puis emmenés au poste de police ; il s'agit de 3 homicides violents par armes à feu ; une histoire de coeur et de jalousie pourrait avoir été à l'origine du drame ; les deux jeunes hommes ont été accusés de meurtres prémédités et de complot pour meurtres en relation avec ces trois décès ; l'un des suspects âgé de 17 ans était amoureux de Raphaëlle Boisvert et lui avait fait des avances qu'elle avait rejetées ; l'une des deux jeunes femmes aurait signalé le 911 avant de mourir. Les deux jeunes suspects sont aussi accusés d'avoir comploté pour tuer la mère des deux victimes féminines et plusieurs policiers. La Couronne indique son intention de demander que les tueurs soient jugés comme des adultes et que la sentence soit telle dans l'éventualité où ils seraient reconnus coupables de meurtre. Le 16 juin 2014, le procureur de l'un des accusés âgé de 16 ans qui aurait initié les homicides, annonce que son client va plaider coupable à certaines des 3 accusations de meurtre prémédité et à certaines des 3 accusations de complot pour meurtre ; le deuxième suspect âgé de 17 ans a opté pour un procès devant juge et jury pour répondre aux mêmes accusations.
Le 25 juin 2014, ce dernier jeune subit son enquête préliminaire.
Le 26 juin 2015, Kaven Sirois reconnaît sa culpabilité. Le 30 octobre 2015, le juge Bruno Langelier décide d'assujettir l'un des complices à une peine pour adulte ; ce qui fait qu'il peut être nommé ; il s'agit de Kaven Sirois ; le juge condamne Sirois à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 10 ans de sa peine derrière les barreaux.
Le 13 mars 2016, la Couronne demande que l'autre complice, qui avait 17 ans au moment des meurtres, soit également jugé comme un adulte comme dans le cas de Kaven Sirois ; tant que le juge n'accède pas à cette demande de la Couronne, il est interdit de nommer ce complice qui avait 17 ans lors des meurtres. Le 13 mai 2016, le juge décide que ce complice sera jugé comme un adulte puisqu'il sera difficile à réhabiliter étant donné qu'il rejette la responsabilité des meurtres sur Kaven Sirois ; suite à cette décision du juge, il est permis de nommer l'accusé Cédric Bouchard ; la preuve a démontré que Cédric Bouchard a fait feu à la nuque de la plus âgée des soeurs Boisvert quand Sirois lui a ordonné de tirer ; Bouchard est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 10 ans de sa peine derrière les barreaux ; après avoir tiré, Bouchard s'est allumé un joint de cannabis dans la résidence avant l'arrivée des policiers.
En janvier 2017, alors qu'il est détenu à l'Institut Philippe-Pinel, Kaven Sirois intervient pour défendre un souffre-douleur atteint d'une maladie mentale qui se faisait intimider par deux autres résidents dont Kevin Leblanc ; L'un des agresseurs saute au cou de Leblanc ; les belligérants se retrouvent au sol et Sirois subit deux fractures à une main en voulant se protéger ; Sirois a du être opéré ; Il a été décidé de juger Kevin Leblanc comme un adulte, même s'il n'avait que 17 ans au moment des faits ; le 21 septembre 2017, Leblanc reconnaît sa culpabilité à l'accusation de complicité et est condamné à 48 mois de prison.
Le 13 août 2014, Le Nouvelliste rapporte que l'église (1949), le terrain et le presbytère Saint-Eugène sont mis en vente faute de fidèles ; le Comité d'aménagement des églises, d'art sacré et de patrimoine religieux du diocèse de Trois-Rivières décidera du sort qu'il réservera aux objets trouvés dans l'église.
Le 8 septembre 2014, confronté avec la décision du Gouvernement de retrancher 800 000 $ de son budget, le Conservatoire de musique et d'art dramatique du Québec recommande la fermeture des conservatoires de musique de Gatineau, Rimouski, Saguenay, Trois-Rivières et Val-d'Or. Le Conservatoire a un déficit de 14 millions $ qu'il a accumulé à partir de 2007 alors que son statut est passé de Direction du ministère à celui de société d'État.
Le 1er octobre 2014, Hélène David, la ministre de la Culture et des Communications du Québec, rejette la recommandation du Conservatoire de musique et d'art dramatique du Québec adoptée à la majorité des membres de son conseil d'administration de fermer les Conservatoires de musique de Gatineau, Rimouski, Saguenay, Trois-Rivières et Val-d'Or. Jean-Pierre Bastien, le président du Conservatoire de musique et d'art dramatique du Québec démissionne.
Le 7 octobre 2014, Nicolas Desjardins, le directeur général du Conservatoire de musique et d'art dramatique du Québec et Richard Chevalier, directeur des opérations du Conservatoire démissionnent.
Le 20 octobre 2014, le conseil de la ville autorise un report du démantèlement de l'église Saint-Philippe à cause de l'amiante qu'on a découvert dans ses murs ; la ville croit prudent de le mentionner dans l'appel d'offres.
Le 15 décembre 2014, début de la démolition de l'église Saint-Philippe par le démantèlement des clochers.
2015
Le 11 février 2015, fin des travaux de démolition de l'église Saint-Philippe.
Le 4 juin 2015, Les travaileurs acceptent majoritairement les termes de la convention collective proposés par la Compagnie Kruger et ce, malgré la recommandation contraire de l'exécutif du syndicat Unifor.
Le 12 octobre 2015, Un homme âgé de 24 ans est trouvé inerte dans son appartement de la rue Sainte-Cécile par un ami qui lui rendait visite ; l'homme, qui avait été battu, décède à l'hôpital ; un homme de 31 ans est arrêté en lien avec ce décès et accusé d'homicide ; la victime et le suspect sont connus du Service de police de Trois-Rivières-SPTR.
Le 29 octobre 2015, La Couronne demande que les accusés des trois meurtres commis le 11 février 2014 soient assujettis à des peines pour adultes en raison de la préméditation des crimes.
2016
Le 7 juin 2016, la compagnie Olymel acquiert les produits LaFernandière de Trois-Rivières fondée en 1948 spécialisée dans la fabrication de saucisse.
2020
(novembre 2020) Cinq églises (Les églises Sainte-Marguerite, Notre-Dame-des Sept-Allégresses, Saint-Jean-de-Brébeuf, Jean XXIII et Saint-Sacrement) de Trois-Rivières sont vendues à un groupe de promoteurs qui ont l'intention de les démolir pour faire place à des développements domiciliaires.
2021
(29 juin 2021, vers 12 h. 30) Les pompiers sont appelés pour un incendie qui a éclaté au centre-ville ; l'incendie détruit deux immeubles au coin des rues Saint-Georges et Badeaux. Le 22 juin 1908, un incendie majeur avait éclaté à cet endroit et s'était répandu aux alentours entraînant la destruction de la totalité du centre-ville (800 bâtiments, y compris la première église de l'Immaculée-Conception construite en 1710).
- Patrie -
Guy Bacon, Guy
Badeau, Pierre-Aamable
Badeau, Joseph
Baillargeon, Claude R.
Balcer, Léon
Beaumier, Yves
Bélanger, Gilles
Béliveau, Jean
Bellerose, Joseph-Hyacinthe
Berlinguet, Louis
Bisson, Claude
Bisson, Roger
Boucher de Niverville, Louis-Charles
Boulais, François
Bureau, Jacques
Bureau, Jacques-Olivier
Brock Carter Edward
Guy Charbonneau, Guy
Chouinard, Marc
Comeau, Lucien
Comtois, A;fred-Odilon
Cooke, Richard-Stanoslas
Cooke, Thomas (Pointe-du-Lac)
Desmarais, Pierre-Paul
Dufresne, Marius (Pointe-du-Lac).
Dumoulin, Pierre-Benjamin
Dumoulin, Sévère
Duplessis, Maurice Le Noblet
Ferron, Madeleine
Wilfrid Gariépy
Gauthier de Varennes et de La Vérendrye, Pierre
Gauthier de Varennes, Jean-Baptiste
Gauthier Killens, Thérèse
Girard, Léon
Godefroy de Tonnancour, Jean-Marie
Godefroy de Tonnancour, Marie-Joseph
Gérald Godin, Gérald
Grenier, Pierre
Gugy Bartolomew Conrad Augustus
Hart, Aaron EZekiel
Hart, Ezekiel
Hart, Moses
Hertel de La Fresnière et de Chambly, François
Hertel de Rouville, Jean-Baptiste
Hertel de Rouville, Jean-Baptiste-Melchior
Houle, Jean-Marie (Pointe-du-Lac)
Julien, Pauline (Cap-de-la-Madeleine)
Lacombe, Jacques (Cap-de-la-Madeleine)
Lacoursière, Jacques
Lafontaine, Aimé
Lajoie, Claude G.
Lajoie, François
Lajoie, Léon
Lambert Dumont, Nicolas-Eustache
Langlois, Édouard
Langlois, Maurice
Paul Langlois, Paul
McDougall, Erroll M.
McDougall, John Malcolm
Melanson, Louis-Joseph-Arthur
Panneton, Louis-Édouard
Panneton, Philippe
Poulin de Courval, Jean-Baptiste
Poulin de Francheville, François
Ranvoyzé, Étienne
Rivard, Guy
Rochefort, Joseph-Irénée (Cap-de-la-Madeleine)
Rocheleau, Yves (Cap-de-la-Madeleine),
Saint-Martin, Nicolas
Sulte, Benjamin
Villemure, Gilles
Vincent, Pierre-H.
- Attraits :
Basilique Notre-Dame-du-Rosaire (1955-1964) ; à Cap-de-la-Madeleine ; plans de Adrien Dufresne ; vitraux du verrier hollandais Jan Tillemans racontant l'histoire du sanctuaire et celle du Canada en plus d'illustrer les mystères du Rosaire ; orgue Casavant (1963) ; placé sous la responsabilité des Oblats de Marie Immaculée, le sanctuaire Notre-Dame-du-Cap est le troisième lieu de pèlerinage en importance du Québec ; le site contient le premier sanctuaire construit en 1720.
Calvaire de Trois-Rivières-Ouest (1820) ; Rue Notre-Dame.
Cathédrale de l'Immaculée-Conception (1854-1858) ; 363, rue Bonaventure à Trois-Rivières ; style néogothique Westminster ; plans de Victor Bourgeau ; clocher actuel (1905) ; orgue Casavant (1905) ; 31 vitraux et décoration intérieure par l'artiste florentin Guido Nincheri dont on dit qu'il s'agit de son chef-d'oeuvre ; seule église de style Westminster en Amérique du Nord.
Centre d'histoire Boréalis ; lieu d'exposition sur l'industrie des pâtes et papiers ; logé dans l'ancienne usine de filtration (circa 1920) de la compagnie Canadian International Paper-CIP dont l'architecture et les mécanismes internes ont été préservés ; met en valeur la forêt boréale, la rivière Sait-Maurice, ainsi que la vie des bûcherons, darveurs et travailleurs du papier (inauguré à l'automne 2010, il remplace le Centre d'exposition sur l'industrie des pâtes et papiers.
Cimetière protestant St. James (1808) ; rue Saint-François-Xavier ; l'un des plus anciens cimetières anglicans de l'Amérique du Nord ; la dernière sépulture date du 27 septembre 1917 ; classé monument historique en 1962 ; la ville en devient propriétaire et, en 1980, on procède au nettoyage des pierres tombales, à l'embellissement du terrain, à la rénovation des monuments de fonte.
Couvent (1742) et chapelle (1752) des récollets ; 811, rue des Ursulines ; le seul ensemble conventuel des récollets encore debout au Québec ; les Anglicans en prennent possession au moment du décès du dernier récollet en 1776 ; en 1823, les protestants lui donnent son allure néoclassique actuelle. En 2013, on entreprend des travaux de restauration de l'enveloppe extérieure de l'église St. James grâce est des octrois du ministère de la Culture du Québec (2 462 700 $) et de la ville de Trois-Rivières
Église Sainte-Marie-Madeleine ; orgue Casavant (1955).
Église Sainte-Famille ; orgue Casavant (1945).
Église Saint-Jean-de-Brébeuf ; 2850, boulevard des Forges ; en 2019, le Centre islamique de la Mauricie offre 500 000 $ pour l'achat de l'église Saint-Jean-de-Brébeuf et l'organisme propriétaire de l'église avait accepté l'offre à l'unanimité ; mais les fidèles ont protesté contre cette vente auprès de l'évêque Mgr Luc Bouchard, l'évêque de Trois-Rivières qui est intervenu a stoppé le processus de vente de l'église au Centre islamique dont le temple est situé en face de cette église sur le même boulevard à Trois-Rivières ; l'évêque affirme qu'il n'a que suspendu la vente pour prendre un temps d'arrêtet voir s'il y a d'autres offres pour l'église.
Église Saint-Philippe (1909) ; plans de J.-E.-C. Daoust ; ex-voto représentant l'Immaculée Conception, une oeuvre de Claude François (frère Luc, 1675); orgue Casavant (1911) ; démantelée en février 2015 au coût de 459 727 $ par l'entrepreneur GFG Construction.
Église Notre-Dame-des-Sept-Allégresses (1911) ; plans de J.-O. Turgeon ; orgue Casavant (1949).
Église Sainte-Cécile (1913); plans de J.-O. Turgeon et Louis-Alphonse Venne ; orgue Casavant (1923).
Église Saint-Sacrement ; orgue Casavant (1957).
Église St. James ; anglicane (1742) ; construite dans le Couvent des récollets en 1742 ; partagée par ces derniers avec les Anglicans après la conquête de 1760 ; en 1777, au décès du dernier récollet, elle est récupérée par les Anglicans qui la partagent avec les membres de l'Église Unie de la région.
Église de La Visitation-de-Pointe-du-Lac ; (1844) ; incendiée en 1888, elle est reconstruite sur les murs restés debout ; Sculptures de Léo Arbour ; 9 tableaux de Louis-Eustache Monty (1915-1916, restaurés en 2010) décorent le choeur ; orgue Casavant tubulaire pneumatique, (1925).
Forges du Saint Maurice ; expose les vestiges de la première entreprise sidérurgique au Canada (1733) ; ces forges furent exploitées jusqu'en 1883 ; l'exposition du haut fourneau présente les techniques de fabrication de la fonte et du fer aux XVIIIe et XIXe siècles ; la Grande maison (1737), qui abritait, jadis, le maître des forges et les sociétaires, offre une exposition qui relate l'histoire économique et sociale de l'entreprise.
Gare ferroviaire patrimoniale ; compagnie de chemin de fer Canadien Pacifique.
Hippodrome Trois-Rivières ; piste de courses sous harnais rachetée par le Quebec Jockey Club et rouvert en 2012..
Maison de Gannes (vers 1756) ; 834, rue des Ursulines ; construite par l'aide major Georges de Gannes ; l'un des rares vestiges du régime français à Trois-Rivières ; propriété de la compagnie Wayagamack Pulp and Paper de 1920 à 1940 ; classée monument historique en 1961.
Maison Hertel de La Fresnière (1829) ; 802, rue des Ursulines ;construite sur un terrain concédé en 1650 à Mathurin Baillargeon, puis à Pierre Dandonneau en 1652 avant de passer à Joseph-François Hertel de La Fresnière en 1668 ; acquise par la ville de Trois-Rivières en 1978 ; loge la Maison des vins de la Société des Alcools du Québec ; classée monument historique en 1961.
Maison Saint-François (vers 1757).
Manoir Boucher de Niverville (1668) ; 168, rue Bonaventure ; sur un terrain concédé en 1646 au gouverneur de Trois-Rivières, François de Champflour, qui le vend en 1649 à Jacques Leneuf de la Potherie, aussi gouverneur de Trois-Rivières, qui y érige un manoir entre 1649 et 1683 ; réaménagé en 1730 par François Chastelain, seigneur de Sainte-Marguerite ; en 1761, au décès de François Chastelain, son manoir passe à sa fille, Josephte, mariée à Claude-Joseph Boucher de Niverville ; vendu en 1845 à Pierre Vézina ; acquis en 1940 pour préservation par le Comité du troisième centenaire de Trois-Rivières qui le cède à la ville de Trois-Rivières en 1951 ; classé monument historique en 1960 ; restauré en 1972 par le ministère des Affaires culturelles du Québec ; l'un des huit bâtiments ainsi classés et protégés au Québec ; les autres sont Habitat 67 à Montréal, la Maison Ernest-Cormier à Montréal, le Cinéma Le Château, le Mausolée-des-Évêques de Trois-Rivières, l'église Saint-Marc et la chapelle de l'Oratoire de Saguenay, et la Cathédrale de Gaspé.
Manoir de Tonnancour ; à partir de 1725, René Godefroy de Tonnancour, seigneur de Pointe-du-Lac, y construit son manoir sur un terrain concédé en 1650 à Jean Sauvaget, procureur fiscal de la Compagnie des Indes Occidentale ; habité par Louis-Joseph Godefroy de Tonnancour, fils de René, il est détruit par un incendie en 1784 ; la demeure est reconstruite en 1795-1797 sur les vestiges du manoir par le juge Pierre-Louis Brassard Deschenaux qui était devenu propriétaire des lieux en 1795 ; caserne d'officiers de l'armée (1812-1822), presbytère de la paroisse de L'Immaculée-Conception (1822-1852), évêché (1852-1874), de nouveau presbytère (1874-1903), puis Jardin de l'enfance de la Congrégation des Filles de Jésus (1903-1966) ; déclaré monument historique en 1966, il est acquis par la ville de Trois-Rivières en 1976 ; restauré en 1979 par le ministère des Affaires culturelles du Québec ; loge la Galerie d'art du Parc.
Monastère des Ursulines ; 734, rue des Ursulines ; le complexe conventuel comprend, entre autres, le vieux pensionnat (1835), l'externat (1873), le nouveau pensionnat (1885) et le dôme (1897).
Moulin Day (1781) ; 3351, boulevard des Forges ; moulin à vent construit par Nathaniel Day ; déménagé en décembre 1974, puis reconstitué en 1980 sur le terrain de l'Université du Québec à Trois-Rivières ; en 1784, le moulin est loué à George Rapper, en 1789, à Michel Giroux, maître mouleur, en 1793, à Jean Doucet, maître boulanger de la ville ; en 1800, il est vendu à Louis Gouin de la Baie-du-Febvre qui le revend à Jean Doucet, en 1802 ; en 1815, il appartient à Ann Jane Walker qui le loue en 1816 à Joseph Thibodeau, meunier de Trois-Rivières ; en 1860, il est vendu à Joseph Pothier qui continue le bail de Thibodeau jusqu'en 1817 ; de 1817 à 1821, le moulin est exploité par son propriétaire, Joseph Pothier, qui le loue en 1821 à Pierre-André Pothier et Étienne Duval, en 1822 , à Louis Nolin, puis en 1824, à Joseph Bourque, meunier de Trois-Rivières ; en 1845, le moulin est vendu à François Lemaître, compositeur de Montréal, qui le revend en 1848 à Pierre Magnan, meunier de Maskinongé ; vendu en 1850 à Louis-Gaspard Bruneau, il est revendu à Georges Desbarrats en 1854 ; à partir de 1869, les titres de propriété sont détenus par la municipalité de Trois-Rivières ; classé monument historique en 1961.
Moulin seigneurial de Tonnancour (1765-1788) ; 2930, rue Notre-Dame à Pointe-du-Lac ; construit par le seigneur Louis-Joseph Godefroy de Tonnancour ; acquis par Nicolas Montour vers 1795 ; à partir de 1873, le moulin passe à Thomas Cooke, puis à Michel Robitaille, puis à William Seaton ; acquis par les Frères de l'instruction chrétienne en 1927 ; classé monument historique en 1975. En 2014, le moulin est la propriété de l'Université du Québec à Trois-Rivières-UQTR qui établit à 923 000 $ le coût de la restauration de la toiture et de la voilure du moulin , le tout afin d'en assurer la pérennité..
Musée Borealis de Trois-Rivières ; 200, avenue des Draveurs ; centre d'histoire de l'industrie papetière ; bûcherons, draveurs ; grosse machinerie ; voûtes souterraines.
Musée d'archéologie. Musée des Ursulines ; logé dans la partie du monastère qui, jadis, servait d'hôpital ; expose des collections de pièces de sculpture, d'orfèvrerie, de peinture, de broderie et de mobilier.
Musée Pierre-Boucher ; logé dans le Séminaire de Trois-Rivières (1929) ; collection de peintures, de meubles et d'art sacré.
Musée du Père-Frédéric ; le nom rappelle celui du père Frédéric Jeansonne ; situé dans la chapelle Saint-Antoine des franciscains.
Musée militaire du 12e Régiment blindé du Canada ; collection d'armes, d'uniformes et de médailles militaires.
Observatoire astronomique ; Cégep de Trois-Rivières.
Palais de Justice ; construit en 1822 ; rénové en 1913.
Parc de l'île Saint-Quentin.
Promenade de la poésie ; circuit pédestre agrémenté de 300 plaques affichant des extraits de poèmes provenant de partout au Québec.
Salle J.-Antonio-Thompson (1929, rénovée en 1987) ; 1 000 places ; 374, rue des Forges.
Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap (1714-1717) ; l'une des plus anciennes églises du Canada ; le Pont des chapelets (1924) symbolise le pont de glace qui s'était formé en mars 1879 sur la fleuve et avait permis aux habitants de transporter la pierre pour la construction de la nouvelle église paroissiale du Cap-de-la-Madeleine.
Vieille prison de Trois-Rivières (1818-1822) et son annexe moderne ; 200, rue Laviolette ; style palladien ; plans de l'architecte François Baillairgé ; lorsqu'elle a cessé d'être utilisée en 1986, cette prison était la plus ancienne prison à avoir toujours été utilisée à cette fin au Canada ; la dernière pendaison y a été exécutée en 1934 ; en 1964, le mur de pierres qui l'entourait a été détruit ; déclarée monument historique en 1976. Elle loge le Centre d'interprétation de la vie carcérale et le Musée québécois de la culture populaire ; comprend la collection ethnologique québécoise de Robert-Lionel Séguin et 4 salles réservées à l'archéologie expliquant l'évolution de l'espèce humaine. Fonctionnaire. Les 4 dernières pendaisons exécutées dans cette prison ; à compter de 1946, toutes les pendaisons au Québec seront exécutées à la prison de Bordeaux à Montréal. Les derniers pendus de Trois-Rivières sont :
Alexandre Lavallée : 1927 (12 août) pendu pour le viol et le meurtre de sa fille
Joseph Lebel : 1932 (5 février) pendu pour les meurtres d'anette Belle rose et de Jean-Baptiste Bellerose
Alfred Coulombe : 1933 (20 janvier) 1933 : pendu pour le meurtre de Marie-Louise Valcourt
Ildège Blais : 1934 (18 mai) ; pendu pour le meurtre de son père
- Sports -
Golf ; 2 parcours de 18 trous et un parcours de 9 trous (Trois-Rivières) ; un parcours de 18 trous (Saint-Louis-de-France). Ski de fond ; 30 km.
Piste de courses sous harnais.
- Économie -
Installations portuaires.
Textile.
Transformation de l'aluminium (Aleris International).
Usines de pâtes et papiers d'Abitibi-Consolidated , de Kruger et de Tripap.
- Accueil -
Auberge de jeunesse La Flottille ; 497, rue Radisson à Trois-Rivières.
Auberge du Lac Saint-Pierre de Pointe-du-Lac (30 chambres) ; 1911, rue Notre-Dame.
Hôtel Delta ; 1620, rue Notre-Dame à Trois-Rivières. (153 chambres, 13 salles).
Kinipi Spa & Bains ; 8210 boulevard des Forges
L'Émérillon ; 890, terrasse Turcotte à Trois-Rivières.
Les Suites Laviolette ; 7201, rue Notre-Dame à Trois-Rivières.
Motel Jacques ; 2050, rue Notre-Dame à Cap-de-la-Madeleine.
- Services -
Aéroport fédéral.
Aéroport privé (Saint-Louis-de-France).
Cégep de Trois-Rivières (public, préuniversitaire et technique).
Centre de métallurgie du Québec affilié au Cégep de Trois-Rivières.
Centre hospitalier Cooke (191 lits).
Centre hospitalier Sainte-Marie (310 lits) ; inauguration (1948).
Centre hospitalier Saint-Joseph (409 lits).
Centre spécialisé en pâtes et papiers affilié au Cégep de Trois-Rivières.
Collège Moderne de Trois-Rivières (privé, collégial).
Croisières sur le fleuve, la rivière Saint-Maurice et la rivière du Loup.
École commerciale du Cap (privé, collégial).
Hôpital Cloutier (Cap-de-la-Madeleine, 162 lits).
Université du Québec à Trois-Rivières.
- Toponymie -
Cap-de-la-Madeleine ; le terrain de la mission amérindienne ayant été donné par le seigneur Jacques de La Ferté, abbé de Sainte-Madeleine-de-Châteaudun dans le diocèse de Rouen, France, les jésuites, desservant de la mission, l'appelèrent Cap-de-la-Madeleine ; ce cap s'appelait jusqu'alors cap des Trois-Rivières.
Cooke rappelle le souvenir de Mgr Thomas Cooke.
Laflèche rappelle le souvenir de Mgr Louis-François Richer dit Laflèche.
Matabinotin est un mot algique composé de matabi signifiant «aller vers l'eau», «gagner l'eau» et notin signifiant «le vent», le tout signifiant le vent vient de terre» ou «le vent se meut vers l'eau» ; c'est le nom que les Amérindiens donnaient à l'endroit que les Blancs nommèrent Fouez, puis Trois-Rivières.
Normanville rappelle le souvenir de Thomas Godefroy de Normanville, frère de Jean Godefroy de Linctot, seigneur de Pointe-du-Lac.
Pointe-du-Lac était originellement appelée Tonnancour en hommage au seigneur de ce nom.
Sainte Marthe a été choisie comme patronne de la paroisse parce qu'elle était la soeur de sainte Madeleine, patronne de la paroisse voisine.
Saint-Louis rappelle le souvenir de Louis IX, roi de France (1226-1270), canonisé en 1297 ; il pourrait également rappeler le souvenir de Mgr Louis-François Richer dit Laflèche, évêque de Trois-Rivières (1870-1898).
Trois-Rivières doit son nom à l'archipel qui divise le Saint-Maurice en trois bras à son embouchure, d'où l'impression que trois rivières se jettent dans le Saint-Laurent à cet endroit.
Wabasso vient de l'amérindien wabosok composé de wab signifiant «blanc» et sow, un suffixe indiquant l'action du feu ou du soleil.
Wayagamak est un mot amérindien composé des mots cris et innus wawia signifiant «rond» et gama signifiant «étendue d'eau», «lac», le tout signifiant «lac rond».
- Repères géographiques -
Sur la rive gauche du Saint-Laurent.
À environ 125 km au nord-est de Montréal et 110 km au sud-ouest de Québec.
À l'embouchure de la rivière Saint-Maurice.
Diocèse de Trois-Rivières (siège épiscopal).
District judiciaire de Trois-Rivières (chef-lieu).
Municipalité régionale de comté de Francheville (siège social).
Région touristique de la Mauricie.
- Accès : Autoroute de la Rive-Nord (40) x Autoroute 55 ou Route 138 x Route 155 x Route 157.
Carte 7.
Carte 7 sur Google Maps
- Carte des seigneuries : Pointe-du-Lac, 26, Sainte-Marguerite, 28, Cap-de-la-Madeleine, 29.
- Bibliographie -
La Maison de Tonnancour- Trois-Rivières. Collection Les retrouvailles numéro 10 (Ministère des Affaires culturelles du Québec, 1981).
La vie musicale à Trois-Rivières (Amélie Rainville, Septentrion. 2009).
Les Blllets de Maxence, 1939-1944 (Fernand Gagnon, Septentrion, 2009).
Rencontrer Trois-Rivières - 375 ans d'histoire et de culture (Éditions d'art Le Sabord, 2009).
Nouvelles pages trifluviennes (sous la direction de Jean Roy et Lucia Ferretti, Septentrion, 2009).