Université du Québec à Montréal-UQÀM (institution de haut-savoir)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Constituante de Université du Québec à Montréal.
- Éphémérides -
1968 Une loi de l'Assemblée nationale permet la création du réseau de l'Université du Québec ; les premières seront ouvertes à Montréal-UQÀM, Trois-Rivières-UQTR, Chicoutimi - UQÀC, Rimouski-UQÀR, à Hull- UQÀH à Rouyn-Noranda-UQÀRN.
1969
Fondation de l'Université du Québec et de sa succursale de Montréal.
1974
Fondation de l'École de technologie supérieure qui décerne des diplômes de technologues mécaniques ou électrique.
1976
(17 octobre) Les 460 professeur de l'UQÀM se mettent en grève et rejoignent ainsi environ 1 000 professeurs de l'Université Laval à Québec-ULQ en grève depuis un mois.
1977
(21 février 1977) Fin d'une importante grève des professeurs de l'UQÀM qui aura duré quatre mois et trois jours.
( Automne 1977) La compagnie de construction Louis Donolo commence la construction du pavillon Judith-Jasmin au numéro 406 rue Sainte-Catherine-Est autour de l'ancienne église Saint-Jacques érigée entre 1823 et 1825 selon des plans de l'architecte Joseph Fournier incendiée en 1852, puis reconstruite sur le boulevard Dorchester (René-Lévesque) sur le site de l'ancienne cathédrale selon des plans de l'architecte John Ostell.
1989
L'École de technologie supérieure-ÉTS s'affilie à l'Université du Québec à Montréal et commence à donner des cours de génie conduisant à l'obtention du baccalauréat en génie et du titre d'ingénieur par des étudiants ayant au préalable obtenu un diplôme technique et professionnel d'un cégep.
1992
Inauguration du pavillon des Sciences de la gestion, du pavillon de la Musique et du pavillon Athanase-David. Inauguration de la salle Pierre-Mercure et de l'ensemble du centre Pierre-Péladeau (boulevard de Maisonneuve).
1993
Inauguration du pavillon de l'Éducation.
1994
Inauguration du pavillon du Département de chimie (rue Jeanne-Mance).
1995
Inauguration du pavillon du Département de design (rue Sanguinet).
1996
Inauguration du pavillon des Sciences (rue Président-Kennedy).
1997
L'École de technologie supérieure emménage dans l'ancienne brasserie Dow, à l'angle des rues Peel et Notre-Dame Ouest.
1999
(15 février 1999) Inauguration du pavillon J.-A.-DeSève.
2003
(16 septembre 2003) Début des travaux de construction du complexe des sciences sans l'approbation du Conseil d'administration de l'UQÀM.
2004
(Janvier 2004) L'UQÀM lance une émission de 150 millions $ d'obligations pour financer le développement (en particulier le Complexe des sciences) de son campus sans attendre le financement du gouvernement.
(8 avril 2004) L'Université annonce qu'elle achète, à Mascouche, un terrain d'environ 2 400 m2 comprenant une zone de conservation, une forêt, une ferme, un manoir construit en 1830, et une école construite en 1956.
(Juillet 2004) La compagnie Busac refuse de céder une option d'achat qu'elle détient sur les terrains compris dans le quadrilatère formé des rues Berry, Saint-Hubert, de Maisonneuve et Ontario (terminus Voyageur, communément appelé Îlot-Voyageur) en face de la Grande Bibliothèque du Québec.
2005
La compagnie Busac achète les terrains de l'Îlot-Voyageur pour la somme de 23,6 millions $ avec le cautionnement de l'UQÀM qui paye les intérêts sur l'emprunt que doit effectuer Busac pour payer le vendeur.
(Mars 2005) L'UQÀM annonce un développement de 332,8 millions $ ; elle signe un contrat de gré à gré avec la compagnie Busac qui devait toucher 90 millions $ en honoraires ; le montage financier de l'opération présume une subvention de 75 millions $ du Gouvernement du Québec.
(Mars 2005) L'UQÀM rachète les terrains de l'Îlot-Voyageur de Busac pour 33,7 millions $, ce qui constitue un profit de 10,1 millions $ pour Busac qui obtient en plus 6 % des frais de développement et 15 % en honoraire sur le coût total du projet à titre d'agent de location de la tour de bureaux qui devait s'élever sur l'Îlot-Voyageur.
(Mai 2005) L'UQÀM obtient une augmentation de sa facilité de crédit qui passe de 90 millions $ à 175 millions $.
(Mai 2005) Le ministère de l'Éducation prend connaissance de la fragilité financière du projet de l'Îlot-Voyageur et de ses effets sur le fonctionnement de l'Université.
(28 novembre 2005) Inauguration du Complexe des sciences Pierre-Dansereau.
(Décembre 2005) La firme de quotation de crédit Dominion Bond Rating Service prévient l'UQÀM du fait que l'Îlot-Voyageur présente un risque financier.
2006
Les institutions universitaires situées sur l'île de Montréal accueillent environ 160 000 étudiants dont 55 150 à l'Université de Montréal, 41 238 à l'Université du Québec à Montréal-UQÀM, 30 931 à la Concordia University, et 29 500 à la McGill University.
L'UQUAM compte 980 professeurs et 1 786 chargés de cours.
L'École de technologie supérieure accueille 4 800 étudiants.
(Janvier 2006) Le ministère de l'Éducation confirme l'octroi de 25 millions $ plutôt que les 100 millions $ attendu pour financer le Complexe des sciences.
(Février 2006) Les firmes de notation de crédit Moody's et Dominion Bond Rating Service abaissent la cote de crédit de l'UQÀM en raison d'un dépassement de coûts et de délais de livraison de l'Îlot-Voyageur.
(Avril 2006) L'UQÀM lance une émission de 269 millions $ d'obligations pour le financement de l'Îlot-Voyageur ; le minstère des Finances du Québec achète cette émission d'obligations par crainte des effets pervers sur la santé financière de l'État québécois.
(Mai 2006) La facilité de crédit de l'UQÀM est portée de 175 millions $ à 275 millions $.
(31 mai 2006) Mauro Malservisi, vice-recteur aux ressources humaines et aux affaires administratives de l'UQÀM quitte ses fonctions bénéficiant d'un congé de ressourcement d'un an avant de prendre sa retraite.
(Juin 2006) Le mandat du recteur Roch Denis est renouvelé.
(Début d'août 2006) La nouvelle vice-rectrice aux ressources humaines et aux affaires administratives de l'UQÀM, Monique Goyette, informe le recteur Denis des problèmes financiers liés aux projets immobiliers (Complexe des sciences et Îlot-Voyageur).
(14 novembre 2006) Le Conseil d'administration de l'UQÀM, en l'absence du recteur Roch Denis, prend connaissance des difficultés financières générées par la construction du Complexe des sciences qui font entrevoir un trou de 100 millions $.
(23 novembre 2006) Roch Denis démissionne comme recteur à la suite de révélations que le coût de construction du Complexe des sciences Pierre-Dansereau avait dépassé par 40 millions $ le coût estimé original de 165,7 millions $.
(Décembre 2006) Danielle Laberge assume par intérim le rectorat de l'UQÀM.
2007
Le projet de l'Îlot-Voyageur est réévalué et les travaux sont arrêtés lorsqu'il est révélé que le dépassement de coût sera de 200 millions $ par rapport au coût originellement estimé.
Le déficit accumulé de l'UQUAM est de 303 millions $.
(Mai 2007) La firme KPMG remet son rapport de vérification et révèle l'existence d'une double comptabilité pour le Complexe des sciences.
(3 mai 2007) Le Gouvernement du Québec prend à sa charge l'îlot Voyageur, mais ordonne à l'UQUAM de présenter pour le 15 juin suivant un plan de redressement qui visera à éliminer son déficit sur une période de 5 ans.
La ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne demande au Vérificateur général de la province de faire enquête sur la situation financière de l'UQÀM.
(Août 2007) L'UQÀM congédie Nicolas Buono, son directeur des investissements immobiliers pour «avoir posé des gestes qui constituent des fautes graves». L'UQUAM vend l'édifice La Patrie situé sur la rue Sainte-Catherine Est au prix de 4,25 millions $ à l'Église de scientologie, l'ancien pavillon des sciences situé au 1200, rue Saint-Alexandre au prix de 7,3 millions $, et le bâtiment situé au 221-223, rue Sainte-Catherine Est, à l'angle de la rue Sainte-Élisabeth au prix de 881 000 $.
La bibliothèque Saint-Sulpice de la rue Saint-Denis et le domaine seigneurial de Mascouche sont également mis en vente.
(20 novembre 2007) Claude Corbeau est élu sans opposition recteur de l'UQÀM.
(20 décembre 2007) Le Gouvernement du Québec exerce son droit de préemption et rachète la Bibliothèque Saint-Sulpice au prix de 4,5 millions $.
2008
(11 février 2008) Les étudiants de la Faculté des sciences humaines entament une grève pour dénoncer la hausse des droits de scolarité et le plan de redressement budgétaire ; cette grève avait été votée par 500 à 600 des 4 500 étudiants de cette faculté.
(4 juin 2008) Le vérificateur général du Québec présente son rapport sur la gestion de l'UQÀM sous l'autorité de Roch Denis ; ce dernier ainsi que Mauro Malservisi, vice-recteur aux ressources humaines et Nicolas Buono, directeur des investissements immobiliers de l'UQÀM, sont sévèrement blâmés pour avoir fourni au Conseil d'administration de l'institution des renseignements souvent incomplets et souvent imprécis autant en ce qui a trait à l'évaluation originelle des coûts du Pavillon des sciences et de l'îlot Voyageur que dans la gestion des dépassements de coûts de chacun des deux projets ; le rapport blâme sévèrement le Comité de vérification présidé par Jacques Girard pour n'avoir «tenu aucune réunion portant sur les projets immobiliers entre l'automne 2003 et l'automne 2006. Pourtant, le Comité de vérification aurait dû s'assurer que les mécanismes de contrôle étaient en place et qu'ils étaient efficaces, et il aurait dû surveiller la gestion des risques».
(19 juillet 2008) L'UQÀM annonce que Jacques Girard a démissionné de ses postes de vice-président du Conseil d'administration et de président du Comité de vérification ; en plus d'avoir été membre des conseils d'administration du Centre hospitalier de l'Université de Montréal et de Québecor, Girard avait été le premier président-directeur général de Montréal International (1996-2003).
(11 décembre 2008) La police est appelée dans le pavillon N à la suite d'appels de personnes qui avaient entendu des détonations ; les étudiants sont confinés dans les classes pendant que les policiers fouillent l'édifice ; un sac de toile a été trouvé qui contenait des balles de calibre .22 et deux couteaux, mais il s'est avéré que les détonations entendues étaient celles de pièces pyrothecniques que quelqu'un avait fait éclater dans l'un des ascenseurs de l'édifice.
(12 décembre 2008, à 9 h 30) Appelés de nouveau après la découverte d'un colis suspect dans la salle de toilette des femmes du 3e étage, la police fait évacuer les lieux par les étudiants et leurs professeurs et les artificiers de la police de Montréal neutralisent le dit colis.
2009
Le 16 mars 2009, Début d'une grève des professeurs qui demandent l'emploi de 300 professeurs de plus d'ici à 2011 et une hausse de 11,6 % de leur salaire en 3 ans pour rattraper l'écart avec leurs collègues des autres universités du Québec tel que constaté par un rapport de la firme Aon commandé par la direction de l'UQÀM.
Le 20 mars 2009, Lors d'une assemblée générale, les professeurs rejettent les offres patronales à 90 % et décident, à 83 %, de poursuivre leur grève pendant une autre semaine ; les chargés de cours qui assurent 60 % des cours, continuent d'enseigner, mais les étudiants en sciences sociales, arts, langues et communications respectent les piquets de grèves des professeurs.
Le 23 mars 2009) Le recteur Claude Corbeau a envoyé un message aux grévistes leur indiquant que, compte tenu de la situation financière précaire dans laquelle se trouve l'université, elle n'avait pas les moyens de répondre mieux à leurs demandes dont elle établit le coût à 30 millions $.
L'UQÀM obtient une injonction qui limite les piquets de grève à un maximum de 5 personnes, interdit tout piquet de grève à l'intérieur des pavillons et toute nuisance aux cours donnés par les chargés de cour.
Le 27 mars 2009, Lors d'une assemblée générale (631 membres), les professeurs décident, à plus de 90 %, de poursuivre leur grève jusqu'au 6 avril.
Le 6 avril 2009, Lors d'une assemblée générale (740 membres), les professeurs décident à 91 % de poursuivre leur grève jusqu'à mardi le 14 avril. Une centaine d'étudiants occupent le pavillon Hubert-Aquin d'où ils sont expulsés par la police qui en met quelques-uns en accusation.
Le14 avril 2009, Lors d'une assemblée générale (près de 700 membres), les professeurs décident à 90 % de poursuivre leur grève jusqu'à vendredi le 24 avril. Plus de 15 000 étudiants (éducation, arts, sciences politiques, droit et sciences humaines) sont également en grève au soutien des professeurs ; les chargés de cours continuent de les donner malgré les tintamarres.
Le 22 avril 2009, Lors d'une assemblée générale, les professeurs acceptent la dernière proposition patronale (11 % sur 4 ans, 145 nouveaux postes de professeur) sous réserve que l'augmentation soit de 11 % sur 3 ans au lieu de 4, que la convention des 27 maîtres de langue soit réglée et que le protocole de retour au travail soit bonifié.
Le 24 avril 2009, Lors d'une assemblée générale, les professeurs acceptent à 91 % les offres patronales révisées qui prévoient des augmentations de 11 % sur 3 ans au titre du rattrapage et l'ajout de 145 postes sur cinq ans ; les cours reprennent le 25 avril 2009.
2010
Le 16 novembre 2010, La Société immobilière du Québec achète la part de la firme Busac dans l'îlot Voyageur au prix de 15 millions $ ; les 5 étages supérieurs ne sont constitué que de la structure de béton abandonnée en 2007 à cause des dépassements de coût par rapport aux estimés originaux.
Le 17 décembre 2010, La Presse révèle que l'Îlot-Voyageur sera complété et logera une école de Santé publique affiliée au Centre hospitalier universitaire de Montréal-CHUM situé à l'angle des rues Viger et de Berry.
2013
Le 5 février 2013, La police arrête un étudiant dans un pavillon de l'établissement au grand dam des étudiants qui reprochent à la direction d'avoir laissé les policiers entrer dans l'établissement.
La personne arrêtée aurait vandalisé du mobilier lors d'une manifestation du 30 janvier 2013 ; lors de cet événement, 6 caméras ont été brisées, des graffitis ont été peints et un mur a été détruit.
Le 27 septembre 2013, LÎlot-Voyageur est vendu à un promoteur privé au prix de 45,5 millions $.
2014
Le 18 décembre 2014, la Commission des relations de travail du Québec accorde l'accréditation syndicale au Syndicat des étudiants employés de l'UQÀM en remplacement des accréditations syndicales détenues par le Syndicat des étudiants employés de l'UQÀM-STUE1 et le Syndicat des étudiants employés de l'UQÀM-STUE2. Ces deux syndicats ayant fusionné,
2015
En février 2015, 14 professeurs de sciences politiques publient une lettre qui avise l'Université qu'elle fait face à une crise sérieuse et qu'elle est la proie d'une minorité d'individus : cours interrompus par des commandos auto-proclamés et parfois masqués, intimidation, harcèlement, vandalisme , grabuge et perturbation de réunions et de conférences, boycotts répétitifs des cours.
Le 23 mars 2015, un groupe d'étudiants de l'Université Laval à Québec perturbent les classes.
Le 24 mars 2015, le conseil de l'UQUÀM décide de discipliner 9 étudiants et de les convoquer devant le comité exécutif de l'institution pour répondre de 6 différents incidents survenus au cours des manifestations : invasion des classes en 2014 et en janvier 2015 lors d'une session de recrutement par un fonctionnaire fédéral venu recruter des candidats à la fonction publique au département fédéral des Ressources naturelles. Justine Boulanger, une représentante des étudiants au conseil d'administration de l'Université est parmi les personnes visées par les sanctions pour avoir bloqué un corridor et crier ; ses partisans accuse l'Université d'attaquer la liberté d'expression et la liberté académique et ils affirment que l'Université s'apprêterait pour la première fois de son histoire à imposer des sanctions disciplinaires pour des activités politiques. Le groupe ASSÉ (Association pour une solidarité syndicale étudiante) représentant 50 000 étudiants sur 10 campus d'université et de cégep a voté un boycott d'au moins deux semaines pour protester contre la décision du Gouvernement de couper dans ses budgets et contre sa décision d'investir dans le pétrole sur Île d'Anticosti.
Le ministre de l'éducation du Québec, François Blais avertit les étudiants que contrairement à 2012, le Gouvernement n'a pas l'argent pour payer pour la prolongation de la session ou la reprise prématurée des cours d'automne pour compenser la perte de temps due à la grève si elle a lieu ; il dit qu'il ne voit pas comment il pourrait prendre de l'argent dans les écoles primaires et secondaires pour aider des gens qui ont abandonné leurs cours dans les cégeps ou les universités. Le ministre nie aux étudiants le droit de grève tel que conçu et compris selon le Code du Travail du Québec qui obligerait les étudiants à ne pas assister à leurs cours lorsque l'assemblée aurait décidé de les boycotter.
Le 14 avril 2015, l'assemblée générale des étudiants de la faculté des sciences humaines de l'UQÀM décide de prolonger le boycott des cours pour une durée indéfinie ; ces étudiants réclament la réintégration des 9 étudiants dont les cas sont sous examen et le départ du recteur Proulx.
Le 16 avril 2015, l'UQÀM refuse la proposition de la commission des études qui souhaitait prolonger le trimestre d'hiver jusqu'au 19 juin 2015. Le calendrier 2014-2015 est donc maintenu et le trimestre d'hiver prendra fin le 4 mai 2015 ; L'UQÀM explique cette décision pour éviter le casse-tête du chevauchement des trimestres d'hiver et d'été et pour tenir compte de la situation financière très exigeante de l'UQÀM. Le conseil d'administration demande aussi à la commission des études de se réunir pour établir des «mesures de validation de la session». C'est à dire que la commission est chargée de déterminer ce qui adviendra de la session des étudiants dont la session a été amputée de plusieurs semaines ; quatre des sept facultés de l'université ne sont pas en grève.
Le 11 juin 2015, La Presse rapporte que l'UQÀM a abandonné des procédures contre 4 des 9 étudiants menacés de suspension et d'expulsion définitive pour leur participation à des mainfestations tumultueuses au cours des deux dernières années alors que 2 autres étudiants dont Samuel Cossette s'en tirent avec un avertissement (Samuel Cossette qui aurait badigeonné de peinture l'objectif d'une caméra de surveillance ; en janvier 2015, Cossette avait reconnu sa culpabilité devant les tribunaux civils qui lui avait accordé une absolution sous condition de garder la paix pendant quelques mois; le sort de Justine Boulanger et de deux autres étudiants reste en suspens. (La Presse, 11 juin 2015, page A14). The Gazette rapporte que, selon la Ligue des droits et libertés, la police a procédé, entre 2011 et 2014, à 5 895 arrestations au Québec et 1 006 arrestations ont été exécutées au printemps 2015 ; 83 % de ces arrestations étaient pour des infractions au règlement numéro P-6 de la ville de Montréal qui prohibe le port de masques et oblige les manifestants à révéler à lapolice l'itinéraire de leur manifestation ; les accusations ont ou bien été rejetées par les tribunaux ou ont été abandonnées par la Ville. L'avocat Julius Grey déplore le fait que les personnes trouvées coupables sont fichées et que leur dossier les accompagnera jusqu'à la fin de leurs jours ce qui tendra à décourager les individus à manifester collectivement leurs désaccords ce qui entraîne la radicalisation des manifestations par les purs et durs qui, eux, n'ont pas de crainte alors que les modérés restent à la maison. (The Gazette, 11 juin 2015).
Le 19 juin 2015, La Presse rapporte que le conseil d'administration a abandonné les procédures contre 4 des étudiants menacés de mesures disciplinaires à cause des événements de 2013 et pour participation à des levées de cours en 2014, alors que 4 autres s'en tirent avec des avertissements et que Justine Boulanger est suspendue pour une année et qu'elle ne siégera donc plus au Conseil d'administration de l'UQÀM ; les étudiants n'ont donc plus de voix à ce Conseil (La Presse, 19 juin 2015, page A12).
Le 15 décembre 2015, les représentants des étudiants employés s'entendent avec l'université sur les termes d'une convention collective
Le 18 décembre 2015, Le Devoir rapporte que le déficit anticipé de l'UQÀM, qui avait été prévu entre 20,7 et 28 millions $ pour l'année 2015-2016 sera finalement de 12,5 millions $ ; ce qui s'explique par les compressions de 6,2 millions $ imposées par le Gouvernement, soit 6 millions $ moins élevé que prévu ; il faut compter aussi une perte d'environ 6 millions $ liée à la dégringolade des inscriptions à l'automne 2015 ; le recteur avait prévu que cette dernière perte se situerait à 5 millions $.
Le 21 décembre 2015, la majorité des membres du Syndicat des étudiants employés de l'UQÀM rejette l'entente intervenue entre leurs représentants et l'université.
Le 30 janvier 2016, l'UQÀM demande au gouvernement de nommer un arbitre qui imposera les conditions de travail de ses employés étudiants représentés par le Syndicat des étudiants employés de l'UQÀM en grève depuis la fin de novembre 2015. Le syndicat s'oppose à cette demande qui ne peut être accordée que dans le cas d'une première convention collective.
- Recteurs
1969-1974 | Dorais, Léo |
1974-1977 | Brossard, Maurice |
1977-1986 | Pichette, Claude |
1986-1996 | Corbo, Claude |
1996-2000 | Leduc, Paule |
2000-2001 | Dionne, Gilbert |
2001-2006 | Denis, Roch |
2007- | Laberge, Danielle |
2008- | Corbo, Claude |
2012- | Proulx, Robert |
2018- | Fusaro, Magda |