Venne (Michel)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Homme de lettres (journaliste) né vers 1960.
Fondateur de l'Institut du Nouveau Monde.
Journaliste, puis éditorialiste au quotidien Le Devoir (1990-2006).
En 2008, une jeune femme de 17 ans, dont le nom est protégé par une ordonnance de la Cour, qui gravitait autour du milieu artistique avait été embauchée par l'Institut comme stagiaire et son rôle consistait à assister Venne, ce qu'elle considérait comme un honneur. Elle aurait cependant déchanté lorsqu'une première fois, dans un taxi Venne aurait posé sa main sur sa cuisse, près de son vagin, et à une deuxième reprise lorsque le taxi arriva près de l'hôtel où elle logeait ; cette fois il a mis sa main sur ses hanches et sur ses parties intimes.
La jeune fille dit qu'elle était complètement figée et dégoûtée de ça...il a essayé de mettre sa main dans son pantalon et là, la jeune femme dit qu'elle a dit a dit non... Lors du procès de Venne tenu à Québec en janvier 2021 la victime affirme que ce geste l'avait vraiment écoeurée et qu'elle en avait été troublée et choquée.
C'est en octobre 2020 que la jeune femme aurait décidé de porter plainte contre Venne après avoir suivi les reportages sur le mouvement «Agression non dénoncée».
En janvier 2021, Venne est accusé d'agression sexuelle.
Lorsque la plaignante a commencé à s'ouvrir un peu plus sur les agressions qu'elle aurait subies de la part de Venne. En 2015, Lise Payette, alors chroniqueuse au Devoir l'aurait invitée à son condo de L'Île-des-Soeurs et lui aurait conseillé la prudence dans ses démarches pour ne pas faire de tort à Michel Venne, son ami de longue date. Madame Payette lui aurait dit que Venne était sur le bord du suicide. C'est alors que la plaignante a signé une lettre à Venne que lui avait dictée Madame Payette et dans laquelle la plaignante s'excusait auprès de Venne de lui avoir causé du tort. En sortant de chez Madame Payette, la plaignante a appelé sa mère et son ami, le journaliste Patrick Lagacé, pour se confier.
En 2017, la plaignante aurait écrit à Madame Payette pour tenter de comprendre pourquoi ellelui avait «conseillé» de ne pas porter l'affaire devant les tribunauxy. Une convesation enregistrée à l'insu de Madame Payette et dont le juge der=vra trancher l'admissibilité en preuve.