Badawi (Raif)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).


En juillet 2003, il est condamné à 7 ans de prison et à recevoir 600 coups de fouet.
En 2012, il est accusé d'apostasie en Arabie Saoudite, pays régi par la Loi islamique ; l'accusation est modifiée en insulte à l'Islam et atteinte à la réputation. En Arabie Saoudite, l'apostasie est punissable par la décapitation.
Le 7 mai 2014, la peine de Badawi est portée à 10 ans de prison, à 1 000 coups de fouet et à une amende de 300 000 $.
Le 9 janvier 2015, Badawi reçoit les 50 premiers coups de fouet de sa sentence.
Les séances subséquentes de flagellation sont reportées.
En février 2015, L'Assemblée nationale du Québec adopte une motion exigeant la libération de Badawi.
Le 5 février 2015, la cause de Badawi est rénvoyée en Cour criminelle sana explication.
Le 1er avril 2015, La Chambre des communes du Canada adopte une motion exigeant la libération de Badawi.
Le 22 mai 2015, Badawi évite la flagellation, mais l'Arabie Saoudite ne révèle pas pourquoi.
Le 7 juin 2015, La Cour suprême d'Arabie Saoudite confirme la sentence de 10 ans de prison et 1 000 coups de fouet imposée à Badawi, mais augmente l'amende à 330 000 $.
Le 8 juin 2015, Le gouvernement des États-Unis intervient en faveur de Badawi et demande à son alliée saoudienne de renoncer à exécuter une condamnation «brutale» ; il a fait part de la profonde préoccupation du Département d'État des États-Unis après la décision irrévocable de la Cour suprême saoudienne qui a confirmé les peines de 10 ans de prison et 1 000 coups de fouet prononcées en 2014 contre Badawi.
La famille de Badawi, son épouse et ses trois enfants sont réfigiés à Sherbrooke au Québec.

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