Lapointe (Alexis dit Le Trotteur)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Homme de métier (constructeur de fours à pain) né en 1860 à La Malbaie et élevé à Clermont.

Au cours de sa vie, il aurait construit au-delà de 200 fours à pain au Québec et aux États-Unis.
Lorsqu'il voulait fuir ce qui le chagrinait ou le déprimait, il se mettait à courir ; il en vint à s'assimiler à un cheval et à mâcher de l'avoine, hennir et courir devant les carrioles et même devant les trains à vapeur ; ce qui lui valut le surnom de «Le Trotteur» et de passer pour le «fou du village».
Décès en 1924 à Alma (accidentellement broyé par un wagon de train qu'il n'avait pas entendu venir) il est inhumé dans une fosse commne du cimetière de la paroisse Saint-Étienne de La Malbaie.
En 1966, pour les fins d'une recherche universitaire, ses ossements ont été exhumés du cimetière de la paroisse Saint-Étienne de La Malbaie par Jean-Claude Larouche, un étudiant en éducation physique de l'Université d'Ottawa.
Cédés en 1975 au Musée du Saguenay, les ossements sont exposés sous plexiglass dans le Musée de la Pulperie de Chicoutimi.
En 2007, la Société d'histoire de Charlevoix entreprend des démarches pour que les ossements de Lapointe soient rapatriés dans sa région d'origine ; le Musée de la Pulperie est d'accord, mais la ville de Clermont, où le Trotteur a passé la plus grande partie de sa vie, souhaite que ses ossements soient enterrés dans son cimetière, alors que le curé de Saint-Étienne de La Malbaie veut qu'ils soient remis dans son cimetière, là où ils ont été originellement inhumés.
Le 7 novembre 2009, les restes d'Alexis Lapointe sont enfin enterrés dans le cimetière de Clermont.


  • Filmographie -


Trotteur (court-métrage, réalisation par Arnaud Brisebois et Francis Leclerc, 2011)

Outils personels